Lucie Kipele plaide pour la protection de la jeune fille

Depuis maintenant cinq ans, l’humanité célèbre chaque 11 octobre de chaque année, la Journée internationale des filles. Fruit d’un long travail de plaidoyer à l’échelle mondiale mené par l’Ong canadienne "Plan international de défense des droits des filles dans les pays en voie de développement".

A cette occasion, la ministre de la Femme, Famille et de l'Enfant a adressé un message allant dans ce sens. Lucie Kipele Aky Azua est convaincue que si les filles reçoivent un soutien efficace pendant leur tendre adolescence, avec le potentiel qu’elles possèdent, elles peuvent aider à changer le monde.

« Actuellement, il sied de leur offrir les possibilités d’accéder à une éducation secondaire ou supérieure de qualité, il faut les soustraire aux mariages précoces. Les filles doivent recevoir des informations et des services de proximité concernant la puberté et la santé maternelle pour qu’elles se protègent contre les grossesses non désirées, les maladies sexuellement transmissibles et la violence sexiste. Aidons-les à faire face à toutes ces situations décriées », a-t-elle lu dans son message.

Elle a de ce fait souligné que la Journée internationale des filles est une occasion précieuse et unique souhaitée afin d’attirer l’attention du monde sur la situation actuelle des filles et sur leurs droits. Et de plaider davantage sur les investissements à accumuler afin de permettre aux filles de chaque pays du monde de développer leur potentiel pour devenir de puissants agents de progrès communautaires.

« Le Gouvernement congolais réaffirme en cette journée, les engagement que la République démocratique du Congo a pris devant la communauté internationale par la ratification des instruments juridiques dont « la Convention relative aux droits de l’enfant » et « la Charte africaine pour les droits et le bien-être de l’enfant ».

Pour concrétiser ses engagements, la RDC s’est dotée, en date du 10 janvier 2009, de la Loi portant protection de l’enfant, promulguée par le Président de la République Joseph Kabila Kabange », a fait savoir Lucie Kipele.

Elle a ensuite rappelé qu’en 2015, le gouvernement avait lancé une campagne nationale pour mettre fin au mariage précoce et a élaboré un plan d’actions en vue de renforcer les efforts déployés sur cette question. « La RDC est donc résolument engagée dans le processus d’élaboration des politiques nationales dont l’une est fondée sur le socle de protection sociale et l’autre sur le développement de la fille, base certaine pour assurer une meilleure protection aux filles de toutes les catégories sociales », a-t-elle rassuré, avant d’inviter les parents congolais à prendre conscience de la Journée internationale des filles.