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Politique

Gouvernement de cohésion nationale : Joseph Kabila veut larguer sa bombe

2014-05-07
07.05.2014 , Kinshasa
Politique
2014-05-07
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Plus les jours passent, plus l’attente du Gouvernement de cohésion nationale semble s’éloigner de l’actualité politique.

Surtout lorsque les Congolais attendent cette nouvelle équipe depuis six mois, c’est-à-dire depuis l’annonce du chef de l’Etat l’an dernier devant les chambres du Parlement réunies en Congrès au palais du peuple. A en croire des sources généralement bien informées, cette fois-ci pourrait bien être la bonne, car le Raïs serait prêt à larguer sa bombe pour mettre un terme à la très longue attente en vue d’ouvrir une nouvelle page gouvernementale en Rd-Congo faite de partisans de la majorité présidentielle, de l’opposition politique et de la Société civile.

Le chef de l’Etat Rd-congolais, Joseph Kabila Kabange, serait enfin prêt à larguer le Gouvernement de cohésion nationale. Même si certains observateurs, à force de promesses les unes aussi éloignées que les autres, donnent l’impression de ne plus croire à la moindre annonce. Ils ont alors attendu, tellement attendu qu’ils commençaient à perdre tout espoir. Mais, de l’avis de plusieurs sources croisées, le mois de mai serait porteur de bonheur pour les ministrables congolais dont le nombre ne paraît toujours pas exhaustif. Seule certitude, la prochaine équipe comptera moins de membres de la majorité présidentielle parce qu’il faut accorder de la place à l’opposition et à la Société civile.

LA BOMBE KABILA ATTENDUE DANS LES PROCHAINS JOURS

A un peu plus d’un mois de la clôture de la session ordinaire de mars 2014, le Raïs serait désormais prêt à larguer sa bombe. Ce largage pourrait intervenir dans les prochains jours, confie-t-on. Question, une fois que le premier ministre devant conduire l’équipe de cohésion nationale connu, il faudra alors ouvrir la voie aux tractations habituelles au sein des partis et regroupements politiques en vue de composer son cabinet. Une fois le Gouvernement rendu public, viendra ensuite et enfin l’investiture à l’Assemblée nationale pour permettre aux " heureux promus " d’entrer réellement en fonction. C’est en fait ce marathon qui devrait bientôt commencer pour se terminer avant la fin de la session.

Cette course à la montre devra respecter le peu de temps qui reste, c’est-à-dire en prévision de la date du 15 juin consacrée à la clôture de la session ordinaire de mars. Voilà qui dicterait l’agenda de Joseph Kabila au sujet de la mise sur pied du Gouvernement de cohésion nationale. C’est dire que tout plaide en faveur d’une accélération pour se conformer au calendrier de l’Assemblée nationale. Il s’agit pour le chef de l’Etat, en un mot comme en mille, de respecter sa dernière promesse. S’il est vrai qu’en novembre 2013, Joseph Kabila n’avait fixé aucune échéance, il est vrai qu’un communiqué de la majorité présidentielle fixait au mois de mai l’avènement du nouveau Gouvernement en RDC.

PREMIER MINISTRE, LA GRANDE INCONNUE DE L’ÉQUATION

Qui sera l’oiseau rare appelé à conduire le Gouvernement de cohésion nationale ? C’est cela la grande inconnue de l’équation. Car, il ne s’agira nullement d’un candidat proposé par l’une ou l’autre composante, mais du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat. Du coup, des noms sont cités dans l’opinion (Matata Ponyo, Mukoko Samba, Aubin Minaku …), mais aucune certitude sur l’identité réelle ou précise du prochain locataire de la Primature. Car, il faut s’introduire dans le saint des saints du Raïs pour prétendre connaître ses secrets, les supputations de toutes sortes ayant déjà montré leurs limites en six mois. Il faut donc attendre le grand verdict, celui du président Joseph Kabila.

Au même moment, la dernière bataille pointe à l’horizon dans les rangs de trois composantes devant présenter leurs candidats au Gouvernement de cohésion. C’est dans ce cadre que l’on peut situer le dialogue des sourds observé il y a plusieurs jours au sein de l’opposition politique avec l’apparition d’autres candidats non annoncés au départ. La lutte devient donc serrée au point que le groupe de Lisanga sentait un coup fourré au sein de l’opposition républicaine chère à Léon Kengo. Pendant ce temps, le Fonus d'Olenghankoy remue ciel et terre pour ne pas rater le dernier train de la mandature.

COMME D’HABITUDE, BEAUCOUP D’APPELÉS, MAIS PEU D’ÉLUS

Si, dans les rangs de la Société civile, on a mis fin à l’agitation autour du Gouvernement de cohésion nationale, il n’en demeure pas moins que plusieurs candidats s’affrontent en sourdines. Dans le camp de la majorité présidentielle on retient son souffle. Faut-il déclarer tout le quota ministériel ouvert au point d’exiger de nouvelles têtes et ainsi aligner d’autres candidats ou faudra-t-il alors compter sur le pouvoir discrétionnaire de l’Autorité morale ? Car, non seulement que le nombre des postes au sein du Gouvernement se réduit sensiblement, mais aussi certains ministres actuels refusent de rendre le tablier. C’est de bonne guerre à chaque échéance et le dernier mot revient naturellement au Chef.

La tradition en la matière, la dure réalité alors ne manquera pas au rendez-vous. Comme d’habitude, il y a beaucoup d’appelés au départ, mais peu d’élus à l’arrivée. Il faut donc se battre bec et ongles pour figurer sur la liste restreinte des éligibles au Gouvernement de cohésion nationale ou des " élus " tout simplement. Il suffira que le chef de l’Etat donne le coup d’envoi pour la formation du nouvel Exécutif national pour qu’aussitôt le calme apparent qui s’observe actuellement dans toutes les composantes accouche d’une agitation subite. " Chasser le naturel, il revient au galop ", dit-on. Bientôt, très bientôt même, le début de la course, de la grande bataille dans les états-majors.


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