Expulsion des Congolais, déraillement et autres drames : les FAC/Opposition déplorent l’irresponsabilité de Matata

la catastrophe intervenue au stade Lumumba de Kikwit et la suspension des activités de l’Assemblée provinciale de l’Equateur ont été épinglés parmi les événements malheureux à la base des situations très déplorables par les FAC/Opposition au cours de leur point de presse tenu le samedi 3  mai. Ce regroupement politique dénonce et condamne la passivité et l’irresponsabilité du gouvernement en place pour avoir occasionné des dégâts matériels et humains à la suite de ces différentes situations.

Les mots ne manquent pas aux FAC/Opposition pour déplorer l’opération dénommée “Mbata ya Mukolo” destinée à expulser tous les étrangers en situation irrégulière vivant au Congo-Brazzaville mais qui s’est plus focalisée sur la stigmatisation de Rd-congolais. Ces derniers ont été assassinés, violés, molestés, torturés, brutalisés, dépouillés de leurs biens, chassés sans ménagement et sans protection diplomatique de la part du gouvernement Matata. Indignées par le spectacle d’émeute meurtrière et de désolation s’apparentant au pogrom de triste de mémoire, les FAC/Opposition condamnent le traitement inhumain et dégradant infligés aux citoyens de la RDC installés au Congo-Brazza tout au long de cette sorte d’expédition punitive.
 
A la suite de l’échec patent de toutes les initiatives prises par les gouvernements de Kinshasa et de Brazzaville pour tenter de juguler la situation et ulcérées par l’irresponsabilité du gouvernement Matata dans la gestion de ce drame, les Forces acquises au changement (FAC/Opposition) en appellent à une rencontre entre le président Sassou Nguesso et son homologue Joseph Kabila en vue de décanter rapidement la crise et de mettre sur pied une commission tripartite. Celle-ci devrait permettre la cessation de mesure d’expulsion faisant état à ce jour de plus ou moins 60.000 expulsés Rd-congolais du Congo-Brazza et 2.000 auto-expulsions de Congolais de Brazzaville redoutant des de représailles, l’identification des ressortissants de la RDC vivant au Congo-Brazza en situation régulière ,d’envisager une procédure d’indemnisation en faveur des refoulés qui étaient en situation régulière mais ayant perdu leurs biens et trouver des mécanismes diplomatiques de crise pour une paix durable.

Concernant le déraillement du train de la SNCC dans le territoire de Kamina au Katanga, les FAC/Opposition déplorent la légèreté et l’irresponsabilité du gouvernement dans la gestion du secteur des transports et voies de communication .Ce regroupement n’en revient pas de voir l’exécutif national vanter pour neuves des locomotives datant de la seconde guerre mondiale mais inaugurées avec faste et causant par après plusieurs pertes en vies humaine. Pendant que les naufragés du Lac Albert au Nord-Kivu, les trépassés de la rivière Maï-Ndombe dans le Bandundu, la noyade des athlètes sur le Fleuve Congo et tant d’autres victimes ne sont pas encore oubliés. Tout en présentant leurs condoléances les plus attristées à toutes les familles éprouvées, les FAC/Opposition exigent du gouvernement leur indemnisation. Matata est invité à s’inspirer de ce qui se passe sous d’autres cieux, notamment en Corée du Sud où le Premier ministre a démissionné suite à l’accident d’un Ferry qui a côuté la vie à plus de quatre cents lycéens sud-coréens.

Matata est également accusé d’avoir plongé la Nation congolaise dans une catastrophe tragique ayant causé plusieurs dizaines de morts au stade Lumumba de Kikwit dans la province de Bandundu. Dans ce cas comme dans celui du déraillement du train de la SNCC, les FAC/Opposition exigent une enquête parlementaire pour déceler les causes, établir les responsables afin de dégager les pistes de solution pour éviter des tels drames dans l’avenir. En attendant d’en arriver là, ce collectif présente ses condoléances aux familles éprouvées et exige en même temps leur indemnisation.

Par rapport à la suspension des activités de l’Assemblée provinciale de l’Equateur, le gouvernement est invité à bien éclairer l’opinion sur cette décision prise sans aucun fondement juridique. A défaut, le regroupement politique cher à JP Lisanga exige la levée immédiate de cette mesure jugée arbitraire.