Economie
Ce qu’il convient d’appeler " l’affaire Panama Papers " n’en finit pas de faire de vagues. Ce, à l’échelle planétaire. Des noms des personnalités politiques, sportives, culturelles, du monde des affaires, ont été cités. Ce qui provoque une kyrielle de réactions.
L’on a vu le Premier Ministre britannique, David Cameron, réagir. Il a déclaré avoir détenu des parts dans le fonds fiduciaire de son père immatriculé aux Bahamas. David Cameron a assuré avoir vendu ces parts en 2010, quelques mois avant de devenir Premier ministre, pour environ 30.000 livres (37.000 euros).
Lionnel Messi n’est pas resté de marbre. L’attaquant vedette du FC Barcelone a affirmé dans un communiqué que la société panaméenne appartenant à sa famille, révélée dans les "Panama Papers ", n’a jamais été utilisée pour de l’évasion fiscale et n’a jamais eu de fonds. "La société panaméenne évoquée par ces informations est complètement inactive et n’a jamais eu de fonds", a dit Messi dans un communiqué avec sa famille.
En Russie, le président Vladimir Poutine a balayé les accusations contre son entourage visé également par les "Panama Papers". "Quel élément de corruption ? Il n’y en a aucun", a notamment déclaré le maître du Kremlin, accusant les États-Unis d’être derrière cette vaste enquête qui met en lumière d’importantes pratiques financières et fiscales opaques de personnalités, chefs d’Etat, entrepreneurs, sportifs, etc.
En République Démocratique du Congo, parmi les personnalités épinglées, il y a Moïse Katumbi, l’ex-gouverneur de l’ancienne province minière du Katanga. En fait pour le président du Tout Puissant Mazembe, les révélations datent d’il y a deux ans. C’était déjà en 2014 que l’hebdomadaire belge "Marianne Belgique" révélait l’existence d’une société offshore appartenant à Moïse Katumbi.
Marianne écrivait à l’époque que "Moïse Katumbi a créé dans ce paradis fiscal sud-américain (Panama), le 13 novembre 2006, une société offshore dénommée GKMIC S.A., dont il est également le président ".
Au moment des faits, écrit " Marianne Belgique ", Moïse Katumbi n’avait pas donné suite aux multiples sollicitations de l’hebdomadaire belge.
Mais compte tenu de sa position actuelle de candidat désigné à la présidentielle par le regroupement de 7 partis politiques (G7), de plus en plus des voix s’élèvent pour l’inviter à s’expliquer. Devoir de redevabilité oblige. Problème d’image aussi.
Car un silence de sa part nuirait à son image, estiment les observateurs. Surtout que l’adage selon lequel " qui ne dit mot consent " prend tout son sens ici.
Comme pour toutes les autres personnalités, " être cité est une chose, apporter les preuves de la dénonciation en est une autre. Et aussi savoir apporter les preuves tout en permettant aux personnalités citées de se défendre pour que toute la lumière soit faite dans ce genre de dossiers extraordinairement complexes".
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Politique Qatar: Felix Tshisekedi rencontre Kagame à Doha pour discuter de la guerre à l'Est
18.03.2025, 22 commentairesPolitique Crise en RDC : « Le problème est bien plus profond qu’on ne le pense » (Joseph Kabila)
18.03.2025, 20 commentairesPolitique "Je ne vois pas comment on peut construire quelque chose de solide et de véritable avec ces inféodés. Il valait mieux discuter avec leur mentor" (Félix Tshisekedi)
20.03.2025, 18 commentairesAfrique Crise en RDC : L’Angola étonné de la rencontre Tshisekedi-Kagame au Qatar
20.03.2025, 14 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance
Moïse Katumbi Chapwe