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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 aout 2024
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Musique

Hommage aux trois co-fondateurs de l'Orchestre Bantous, encore en vie (1959 - 2016): Edo Ganga - Célestin Kouka - Dicky Baroza

2016-02-27
27.02.2016 , Brazzaville
2016-02-27
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/bantou-de-la-capitale-actuelle.jpg Brazzaville-

L'orchestre mythique des bantous de la capitale

La famille musicale congolaise sur les deux rives du fleuve Congo fêtera cette année, avec beaucoup d’éclat les 56 ans de l’inamovible Orchestre « Bantous de la capitale », le plus ancien orchestre des années 50 encore en activité sur les deux rives du fleuve Congo; un des meilleurs de la musique congolaise de tous les temps. Il se trouve encore par bonheur trois musiciens co-fondateurs du groupe le 15 août 1959 encore en vie et à qui nous consacrons cet hommage.

1- Edouard Ganga « Edo », un géant de la rumba venu du Negro Jazz de Brazzaville

Né le 27 octobre 1933 à Léopoldville (Kinshasa), Le grand « Edo » est bien ce chanteur ténor d’une originalité exceptionnelle, qui est parvenu à créer un univers extraordinairement lyrique, où comme dans les grandes œuvres superbement structurées se sont mêlés avec beaucoup d’harmonies des arrangements constamment inspirés.

Dans sa recherche un peu folle d’une musique universelle et d’un art qui parle à tous. Edo avait intégré à son chant les musiques populaires qui lui semblaient le mieux opérer au premier degré : celles qui font danser. Ses chefs d’œuvres enregistrées aux éditions Loningisa entre 1956-1958 sont aujourd’hui des véritables classiques.

Sur son parcours musical, on peut noter :

1954 - Il rencontre les guitaristes Joseph Kaba, Nino Malapet, (qui n’embauche pas encore le saxo) le chanteur Bienvenu Beniamino, (journaliste) ensemble ils vont effectuer le déplacement aux éditions Ngoma à Léopoldville (Kinshasa) pour l’enregistrement de deux disques sous l’appellation d’Atomic Jazz, dont les chansons « Vivita » d’Edo Ganga, « Wapi Gigi » et « Atomic Jazz » de Nino Malapet et « Vergina mabe » de Joseph Kaba obtiennent un succès mérité. Cette petite formation a constitué en son temps, l’embryon de l’orchestre Negro Jazz de Brazzaville qui voit le jour dans la même année. C’est-à-dire en 1954 au dancing-bar « Chez Faignond ».

1956 - Après la dissolution du Negro Jazz, Edo intègre l'OK Jazz en Décembre 1956; il succède à Lando "Rossignol"

Dès sa présence dans l’OK Jazz le 27 Décembre 1956, Edo Ganga s’est attiré une réputation de chanteur de charme, par son élégante tenue sur scène et surtout par son timbre vocal, qui se révèle d’une grande ferveur pour le successeur de Philippe Lando « Rossignol » qui depuis la création de l’OK Jazz, le 6 Juin 1956 a chanté en duo avec Vicky Longomba.

1954 - Il rencontre les guitaristes Joseph Kaba, Nino Malapet, (qui n’embauche pas encore le saxo) le chanteur Bienvenu Beniamino, (journaliste) ensemble ils vont effectuer le déplacement aux éditions Ngoma à Léopoldville (Kinshasa) pour l’enregistrement de deux disques sous l’appellation d’Atomic Jazz, dont les chansons « Vivita » d’Edo Ganga, « Wapi Gigi » et « Atomic Jazz » de Nino Malapet et « Vergina mabe » de Joseph Kaba obtiennent un succès mérité. Cette petite formation a constitué en son temps, l’embryon de l’orchestre Negro Jazz de Brazzaville qui voit le jour dans la même année. C’est-à-dire en 1954 au dancing-bar « Chez Faignond ».

1956 - Après la dissolution du Negro Jazz, Edo intègre l'OK Jazz en Décembre 1956; il succède à Lando "Rossignol"

Dès sa présence dans l’OK Jazz le 27 Décembre 1956, Edo Ganga s’est attiré une réputation de chanteur de charme, par son élégante tenue sur scène et surtout par son timbre vocal, qui se révèle d’une grande ferveur pour le successeur de Philippe Lando « Rossignol » qui depuis la création de l’OK Jazz, le 6 Juin 1956 a chanté en duo avec Vicky Longomba.

L’Avènement de l’Orchestre Bantous – Retour dans l’OK Jazz.

Avril 1959, quatre ans après une carrière bien méritée au sein de l’OK Jazz, Edo GANGA retourne au bercail et avec lui les anciens musiciens du Rock-A-Mambo et de l’OK Jazz originaires du Congo-Brazzaville, pour former le 15 Août 1959, au bar-dancing « Chez Faignond », l’Orchestre Bantous. Chantant en duo avec Célestin Kouka, tous les deux anciens de l’OK Jazz,

Il faut attendre le 11 Août 1962, pour voir Edo Ganga et Daniel Loubelo « De la Lune » repartir dans l’OK Jazz. Une réintégration qui ne durera que deux ans, car en 1964, suite à l’expulsion des ressortissants du Congo Brazzaville, par Moïse Tchombe, premier ministre du Congo-Kinshasa, Edo et Loubélo « De la Lune » sont de nouveau à Brazzaville. Loubélo « De la Lune » crée l’orchestre Tembo, tandis qu’Edo rejoint Les Bantous de la capitale.

Orchestres Les Nzoys, le Peuple (du Trio Cepakos), et Bantous Monument

Nonobstant l’instabilité manifeste, observée entre 1972 et 1999 en évoluant successivement dans les orchestres « Les Nzoys », « Le Peuple » et Bantous Monument, Edo a réintégré Les Bantous de la capitale en 2006, à la suite de la grande réconciliation obtenue par Maitre Martin Mbemba, laquelle a permis à l’orchestre de redoré son blason.

A 83 ans d’âge et 61 ans de carrière musicale, Edo Ganga est demeuré toujours, une valeur sûre de la musique congolaise. Très dynamique, sa contribution à l’épanouissement de plusieurs organisations socio-culturelles, comme l’UNEAC (Union Nationale des Ecrivains et des artistes Congolais), l’U.M.C. (Union des Musiciens Congolais) et le CESYCA (Syndicat des artistes congolais) a longtemps été d’une efficacité extraordinaire. Enfin, Edo est chef d'un quartier dans l'Arrondissement 07 Nfilou à Brazzaville.

 

2 - Célestin Kouka "Célio", une carrière mémorable. 

Pour la petite histoire, la carrière musicale de Célestin Kouka débute en 1952 dans l’orchestre du Cercle culturel de Bacongo, cumulativement avec sa fonction de secrétaire au Consulat britannique de Brazzaville.

En 1953, il fait partie du groupe Les compagnons de joie (CDJ) de Marie-Isidore Diaboua, suivi de la création en 1954 de l’orchestre Negro Jazz.
Décembre 1956, Célestin Kouka intègre l’Ok Jazz, en même temps qu’Edo Ganga et Nino Malapet. Notamment à la suite du départ d’Essous, Pandi et Lando Rossignol aux éditions Esengo. Le 15 Août 1959, Célestin Kouka participe à la création de l’orchestre Bantou, Chez Faignond à Brazzaville.

En 1972, suite à l'implosion des Bantous, il crée, avec Pamelo et Kosmos le Trio Cepakos puis l'orchestre Le Peuple. Les défections de Pamelo en 1978 et de Kosmos en 1984 mettent un terme à cette belle expérience musicale. Son retour, en 1987, dans les Bantous de la capitale n'est pas concluant. Il claque la porte une nouvelle fois. En 1990, il crée Bantous Monument en compagnie de Ganga Edo et Passi Mermans. Une courte expérience qui ne fera pas long feu. Puis encore, l’orchestre Le peuple en 2000, mais sans succès.

Depuis 2004, Célestin Kouka est de retour dans les Bantous. Retour historique, car il sera suivi de deux séjours triomphaux des Bantous en Europe.

Âgé de 81 ans (né le 5 février 1935), Célestin Kouka ne se produit plus sur scène avec son groupe Les Bantous, depuis 2011. Sa vue a sérieusement baissé, outre le véritable mal qui le ronge depuis plusieurs années. Plus que jamais son état de santé a besoin des solutions médicales immédiates et urgentes.

 

3 - Dicky Nicolas Baroza, un adepte de l'Ecole African Jazz

Né le 13 novembre 1939 à Matadi, il passe tout son cycle primaire dans cette ville, avant de poursuivre le cycle professionnel en menuiserie industrielle à Léo II (Kinshasa). En 1953, année de la création de l’African jazz, il se désintéresse de la menuiserie et poursuit le chemin emprunté par ses cousins Nico Kasanda, Charles Mwamba et bien sûr son frère Tino Baroza. C’est d’ailleurs ce dernier qui l’initie à la guitare et au solfège. Très vite Dicky Baroza acquiert un niveau très appréciable. Sa verve et sa violence allaient en faire un guitariste « jazziste » le plus représentatif de sa génération, avant d’affirmer plus tard ses qualités de « Rumberos » d’imagination mélodique et de virtuosité.

En 1958, il fait la doublure de son frère Tino Baroza dans l’orchestre Rock-A-Mambo. Puis c’est Essous qui l’attire pour faire partie de la première formation de l’orchestre Bantou, le 15 Août 1959.

Il est avec Jacques Dignos Dingari les guitaristes Kinois cofondateurs des Bantous. Dans cette formation Dicky Baroza se fait remarquer par son travail. Possesseur d’un solide bagage théorique et technique, il s’impose par son intelligence formelle. Les premiers enregistrements en 1960 sur la marque Ndombe sont un succès : « Una noche », « Luiza », « Quiereme »n « Padrona de la musica », « Ah que pena », « Nalembi bipale »…sont rendus à merveille. Avril 1960, Dicky effectue avec les Bantous, la grande tournée de l’Afrique de l’ouest, puis anime les festivités de l’Indépendance du Congo le 15 Août 1960. Tout est à son honneur. 1961, hélas ! Dicky et son accompagnateur Dignos sont remplacés par deux autres kinois : Antoine Nedule Papa Noêl et Jacky Mambau. Une volonté assumée par le chef d’orchestre Jean Serge Essous.

En 1961, Dicky Baroza fait un passage éclair dans l’African Jazz suivi d’une longue période de carrière solo, avant de renaître en 2014 avec le groupe « Cœur d’Afrique ». Le premier album est attendu dans les prochains mois.

Editions Tino Baroza

Enfin, notons que Dicky Baroza, frère cadet de Tino Baroza, vient de mettre en place une structure de production dite "Editions Tino Baroza" pour rassembler toute la production discographique de Tino Baroza en vue d’ un éventuel travail de réédition.

Clément Ossinondé
Star du Congo
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