Société
Né en 1928, Bomboko a été le premier Congolais diplômé à l’Université libre de Bruxelles. A l’accession du pays à l’indépendance, il a été nommé commissaire général aux Affaires étrangères et au Commerce extérieur et président du Collège des commissaires généraux en 1960-1961, ministre des Affaires étrangères de 1960 à 1963, et de 1965 à 1969.
En 1967, au Conclave de Nsele, il a rédigé avec Mobutu, Étienne Tshisekedi et Singa Udjuu, le manifeste de la Nsele, créant ainsi le Mouvement populaire de la révolution (MPR). Ce parti deviendra ensuite le parti unique et le parti-Etat.
Joint au téléphone par Radio Okapi, le député Henry-Thomas Lokondo a indiqué qu’avec la mort de Bomboko, la RDC vient de perdre un grand baobab sur le plan politique et diplomatique.
«Bomboko a été parmi les premiers universitaires du pays avec les Thomas Kanza, Losembe et autres. Il a été un des pionniers de l’indépendance, le tout premier ministre des Affaires étrangères de notre pays et c’est par ce statut qu’il avait signé l’acte de notre accession à l’indépendance aux côtés de Lumumba », a souligné ce député élu de Mbandaka, chef-lieu de l’Equateur.
Certains historiens congolais considéraient Bomboko comme une sorte de mythe au sens positif, pour sa présence à l’accession du pays à l’indépendance, au Collège de Commissaires généraux et même dans les instants les plus noirs de l’histoire de notre pays.
D’autres encore le considéraient plutôt comme une sorte de fil conducteur de l’histoire moderne de la RDC.
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