Economie
La Générale des carrières et des mines (Gécamines) a signé un partenariat avec la China Nonferrous Metal Mining Company (CNMC), une société minière chinoise, pour la construction de deux usines métallurgiques modernes, en espérant ainsi booster sa production de cuivre d'environ sept fois.
"La Gécamines et la China Nonferrous Metal Mining Company ont signé un protocole d’accord non-contraignant le 13 janvier " a déclaré lundi le Directeur Général ai, Jacques Kamenga Tshimwanga à l’agence de presse Reuters.
"Des négociations étaient en cours, mais il était difficile de savoir quand le draft final allait être signé", a-t-il fait savoir.
Selon le DG a.i, cet accord prévoit la construction par CNMC de deux usines métallurgiques modernes avec une technologie de pointe: l’une à Kambove et qui produira 35.000 tonnes de cuivre chaque année ; et l’autre sur le site minier de Deziwa, à Kolwezi, avec une capacité de 80.000 tonnes de cuivre par an, permettant ainsi de passer de l'actuelle production annuelle de 15.000 tonnes de cathode de cuivre à plus de 100.000 tonnes.
En juin dernier, lors des négociations, la Gécamines avait d'abord parlé d’un "accord-cadre de coopération stratégique" avec l’entreprise cotée à la bourse de Hong-Kong, pour une " future coopération des parties concernant cinq grands projets miniers" au Katanga, la région minière de la RD Congo.
Si dans un premier temps, ce protocole vise la production de plus de 100.000 tonnes de cuivre chaque année, il pourrait bien atteindre au fur et à mesure 200.000 tonnes de cuivre l'an.
La production de cuivre de la Gécamines a atteint un sommet de près de 500.000 tonnes par an en 1986, avant de chuter drastiquement dans les années 1990 en raison des bouleversements politiques, de la mauvaise gestion et la vente des actifs à des investisseurs privés comme la Suisse Glencore ou le Chinois Zhejiang Huayou Cobalt Co, Ltd.
En 2014, la société étatique n’avait produit que 15.000 tonnes de cuivre et, selon les statistiques de septembre de la Banque Central, elle était sur le point d’atteindre cette même production en 2015. Pourtant, la chambre des mines de la FEC prévoyait, de son côté, une légère baisse de production en raison de la pénurie d'électricité et la suspension de production, d’une durée de 18 mois, annoncée en septembre par Glencore pour son usine de Kamoto Copper Company (KCC).
La RDC est le premier producteur de cuivre d’Afrique, ayant extrait plus de 1 million de tonnes de cathode et de concentré en 2014.
Source:https://www.reuters.com/article/congodemocratic-mining-idUSL8N1591PU
Traduit par Kd pour mediacongo.net
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