Politique
L’acteur politique et candidat malheureux à la dernière élection présidentielle, Théodore Ngoy, a accepté de travailler avec le Président congolais Félix Tshisekedi dans la recherche des solutions pour pacifier l’est de la République démocratique du Congo (RDC), à la sixième journée des Consultations politiques à Kinshasa.
« Nous allons ensemble mettre fin à la crise en cours en ce moment, comme un seul homme et en travaillant avec celui qui est le Président de la République », a-t-il indiqué, après échange avec le Conseiller spécial du Chef de l’État, Eberande Kolongele.
Parlant au sujet des causes de la guerre d’agression dans l’est, Théodore Ngoy a balayé du revers de la main les raisons avancées par les Congolais impliqués dans cette aventure belliqueuse du Rwanda et de son armée, ainsi que leurs supplétifs du M23 qui opèrent des massacres et des violences de tous genres au quotidien.
« Nangaa ne peut pas nous dire qu’il est la solution au problème des Congolais. Tous ceux qui sont avec lui sont au service de ceux qui veulent exploiter nos ressources sans rien nous donner, sans rien payer », a-t-il dit, avant de renchérir : « Il ne faut pas croire en ces gens. Il ne faut pas croire en celui qui dit que c’est lui l’auteur de la crise, et qui dit que c’est lui qui va mettre fin à la crise ».
Par ailleurs, Théodore Ngoy a fustigé l’attribution de postes, ministériels ou autres, comme « primes de guerre ». « Je voudrais dire au peuple congolais, que nous ne pourrions pas soutenir l’idée que l’on donne des postes comme primes de guerre à ceux qui prennent les armes contre leur propre pays et qui justifient l’agression.
Je voudrais dire que nous ne pouvons pas accepter que l’on reprenne Sun City aujourd’hui, pour distribuer le pouvoir aux autres, à ceux qu’on a appelé opposition armée et autres », a-t-il indiqué, avant plaider pour que « l’État congolais rassemble les morceaux, restaure l’unité nationale et qu’il y ait un gouvernement qui va accomplir des missions précises ».
Lors de son discours d’investiture en janvier 2024, au stade des martyrs de la Pentecôte, le Président Félix Tshisekedi s’était dit disposé à associer l’opposition politique de la RDC à la gestion du pays durant son deuxième mandat.
« Ne dit-on pas que plus le combat est dur, plus la victoire est belle. Vous êtes donc, mesdames et messieurs (de l’opposition), une composante consubstantielle à l’événement de ce jour, et vous avez, à juste titre, votre place dans la gouvernance de notre pays », avait déclaré le Président de la République.
Dans cette vision, Félix Tshisekedi travaille déjà avec un ancien candidat Président de la République au sein du Gouvernement Suminwa, en la personne de Constant Mutamba, ministre de la Justice et Garde des sceaux.
Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Réagir
Les plus commentés
Société « Affaire d’escorte de Judith Suminwa » : la justice militaire ouvre une enquête sur la mort du policier de roulage
01.04.2025, 16 commentairesProvinces Menaces du fils Museveni contre l’armée congolaise : « Il ne peut pas menacer un gouverneur nommé par ordonnance, établi ici en Ituri » (Lt Général Jacques Ychaligonza)
31.03.2025, 10 commentairesPolitique Meeting populaire : « le chef de l’Etat a été élu pour un mandat de 5 ans, qu’il n’a pas encore épuisé alors pourquoi les ennemis de la République tentent de lui faire un coup d’état ? Déjà plus de 100 tentatives! (Cons
30.03.2025, 8 commentairesPolitique Guerre à l’Est : rencontre entre le gouvernement et le M23 pour des pourparlers directs ce 9 avril à Doha
02.04.2025, 8 commentairesOnt commenté cet article
Ils nous font confiance