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Les discussions ont lieu lundi à Riyad, au lendemain d'une rencontre qualifiée de "productive" entre responsables américains et ukrainiens.
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Des négociateurs américains et russes tiennent ce lundi des pourparlers à Riyad, en Arabie saoudite, au lendemain de discussions "productives" entre Ukrainiens et Américains sur une trêve partielle entre Kyiv et Moscou.
Les parties américaine et russe "discutent de questions d'actualité de manière intéressante", a déclaré à Interfax Grigory Karasine, membre de la délégation russe à Riyad.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, avait précédemment indiqué que la sécurité en mer Noire serait au centre des négociations de lundi.
Il ajoute que le président russe Vladimir Poutine maintient pour le moment son ordre de ne pas frapper les infrastructures énergétiques ukrainiennes, mais que Moscou "continue à surveiller les actions de Kyiv".
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova dit en revanche ne "pas s'attendre à des percées lors des discussions avec les États-Unis à Riyad", ajoutant que "les travaux se poursuivent dans plusieurs directions".
La délégation ukrainienne à Riyad attend quant à elle la fin des consultations entre les États-Unis et la Russie avant d'organiser "une nouvelle rencontre avec les États-Unis", a indiqué une source à TASS. Cette réunion pourrait avoir lieu dès lundi.
En marge des négociations, le Wall Street Journal annonce que de nouveaux droits de douane américains pourraient cibler les importations en provenance de Russie.
Des discussions "productives" entre Américains et Ukrainiens dimanche
Le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumierov, a annoncé dimanche que les discussions entre les délégations américaine et ukrainienne dans la capitale saoudienne, Riyad, avaient été "productives et ciblées" et que des "points clés, dont l'énergie", avaient été abordés.
Dans un message publié sur le réseau social X, Roustem Oumierov, qui dirigeait la délégation ukrainienne, a souligné que l'objectif du président Volodymyr Zelensky était de "garantir une paix juste et durable" pour l'Ukraine et l'Europe dans son ensemble, affirmant travailler "à faire de cet objectif une réalité".
La délégation ukrainienne comprenait également le secrétaire d'État du ministère des Affaires étrangères, Oleksandr Karasevych, les chefs adjoints du cabinet du président - Pavlo Palisa et Igor Zhovkva - ainsi que le vice-ministre de l'Énergie, Mykola Kolisnyk, selon l'agence de presse Ukrinform.
Pavlo Palisa a confirmé le même jour qu'ils ne rencontreraient pas la délégation russe à Riyad.
Dans une allocution vidéo diffusée dimanche soir, Volodymyr Zelensky a déclaré que les discussions tenues ce jour-là entre les responsables américains et ukrainiens avaient été "très productives". Il a également appelé toutes les parties à continuer d'exercer une pression sur la Russie pour l'obliger à instaurer un "véritable" cessez-le-feu.
Ces entretiens ont eu lieu près de deux semaines après une réunion précédente entre les deux parties dans la ville portuaire saoudienne de Djeddah, au cours de laquelle Kyiv avait accepté la proposition de Washington d'un cessez-le-feu de 30 jours, en échange de la levée par les États-Unis de la suspension de l'aide militaire à l'Ukraine et de l'échange de renseignements avec ce pays.
La délégation du Kremlin comprend le président de la commission des Affaires internationales de la chambre haute russe, Grigory Karasin, et le conseiller du chef du service fédéral de sécurité russe, Sergueï Besseda, selon un collaborateur du président russe.
Il y a quelques jours, Volodymyr Zelensky a accusé son homologue russe, Vladimir Poutine, d'entraver les efforts de cessez-le-feu tout en continuant à agir comme un "agresseur". Bien que les deux dirigeants se soient mis d'accord sur le principe d'un cessez-le-feu limité, les attaques de Moscou contre l'Ukraine n'ont pas cessé, elles se sont même intensifiées.
Vendredi, un sommet de l'UE à Bruxelles a réitéré les appels à renforcer les défenses de l'Europe. Les dirigeants de l'UE ont convenu que les 27 États membres de l'Union devaient être pleinement capables de se défendre contre une attaque russe d'ici à 2030.
L'envoyé spécial Steve Witkoff dirige la délégation américaine en Arabie saoudite. S'adressant aux médias américains, il a déclaré qu'il ne croyait pas aux craintes selon lesquelles Vladimir Poutine cherchait à étendre son territoire en Europe.
"Je ne pense pas qu'il veuille s'emparer de toute l'Europe. La situation est bien différente de celle qui prévalait lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, alors que l'OTAN n'existait pas", a-t-il déclaré.
Il a également déclaré qu'il n'avait qu'une seule intention : réaliser le programme de "son patron", le président américain Donald Trump, à savoir mettre fin à la guerre.
Donald Trump a déclaré samedi que les efforts visant à empêcher une nouvelle escalade entre la Russie et l'Ukraine étaient "quelque peu sous contrôle". Il a également déclaré qu'il espérait que les pourparlers de Riyad permettraient de faire une percée et de mettre enfin un terme à plus de trois ans de guerre.
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