Politique
L’un des acteurs politiques consultés, le lundi 24 mars 2025, par le conseiller en matière de sécurité du président de la République, le deuxième vice-président de la chambre haute du Parlement, a insisté sur la cohésion nationale en cette période difficile que traverse le pays.
Pour Modeste Bahati, dans le prochain gouvernement dit d’union nationale, la priorité doit être mise sur le front militaire pour récupérer les territoires occupés par les rebelles du M23.
« Nous pensons que pour le moment, il faut à tout prix cimenter la cohésion nationale, parce que comme vous le savez, nous avons besoin de tout le monde et le chef de l’État a eu raison d’étendre sa main à tous sans exception. Donc, il reviendra à chacun d’assumer ses responsabilités et de dire voilà, c'est le moment où nous devons taire nos querelles pour que nous puissions sauver notre pays qui est menacé par les Rwandais derrière lui tous ceux que vous savez », a-t-il indiqué.
Et d’ajouter : « Nous avons échangé pour voir dans le contexte d’aujourd’hui qu’est-ce qu’il faut faire rapidement pour que la terre revienne à nous. Nous avons pensé qu’il fallait mener des combats sur deux fronts, militaire, mais aussi social. Nous avons insisté aussi sur la composition de ce gouvernement, que nous pensons que ça devrait être un gouvernement de combat parce que nous devons récupérer les territoires occupés, ce gouvernement doit tenir compte de la géopolitique, mais aussi les grandes forces politiques et sociales ».
S’agissant de la situation qui prévaut au sein de l’Union sacrée de la nation, le Président du regroupement politique AFDC/A, a indiqué avoir évoqué ce sujet avec Éberande Kolongele, en fustigeant notamment la gestion de cette Coalition de Félix Tshisekedi par le Secrétaire permanent, le professeur André Mbata.
« Nous avons également échangé autour de l’union sacrée de la nation t-elle que présentée, nous, au niveau de l’AFDC et Alliés, nous avons beaucoup de choses à dire là-dessus, surtout du comportement du secrétaire permanent qui se met au-dessus des chefs de partis politiques, c’est quelque chose d’inacceptable, un secrétaire reste un secrétaire, ce n’est pas à lui de se donner le rôle des dirigeants, il prend le rôle du chef de l’État par moment. Nous avons dit que cela peut être aussi une source des frustrations, il faut beaucoup de considération pour les partenaires et les alliés politiques et surtout éviter le débouchage », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le numéro un de l’AFDC/A, a réitéré son soutien au Chef de l’État pour le retour rapide de la paix dans la partie Est du pays.
#urgent : Déclaration de Modeste #BAHATI Lukwebo au sortir des #consulataions @kolongele pic.twitter.com/hLJgun8fHs
— louisdorbalekelayi (@fanclublouisdor) March 24, 2025
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Modeste Bahati Lukwebo, Président de l'AFDC-A