Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - MCN - 20 ans
mediacongo
Retour

Société

Le Niger et le Burkina Faso quittent l'Organisation internationale de la Francophonie

2025-03-18
18.03.2025
Afrique
2025-03-18
Ajouter aux favoris
http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2025_actu/03-mars/17-23/niger_et_burkina_faso_ibrahim_traore_et_tiani_les_deux_putchs_18_mars_2025.jpg -

Le Niger et le Burkina Faso, deux pays dirigés par un régime militaire hostile à la France, se sont retirés lundi de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Une nouvelle affirmation de leur politique souverainiste.

Un nouveau geste en faveur de leur politique souverainiste. Le Niger et le Burkina Faso - deux pays gouvernés par des régimes militaires opposés à la France - ont annoncé lundi 17 mars 2025 leur retrait de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

"Le gouvernement nigérien a décidé souverainement du retrait du Niger de l'Organisation internationale de la Francophonie", a écrit le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Laouali Labo, dans une lettre adressée aux ambassadeurs du pays.

Le Niger, où l'OIF a été créée en 1970, est une ancienne colonie où la langue officielle est le français. "Le Niger a écrit à la France et la France nous a informé de cette notification", a confirmé la porte-parole de l'organisation Oria K. Vande Weghe lundi 17 mars au soir sur TV5 Monde.

Un dommage collatéral

"C'est une décision qu'on déplore mais qu'on respecte", a-t-elle réagi. "L'OIF considère peut-être être un dommage collatéral d'une situation géopolitique qui la dépasse", a-t-elle commenté, ajoutant que celle-ci resterait "près des Nigériens".

Le Niger avait été suspendu de l'organisation quelques mois après le coup d'État, qui avait renversé en juillet 2023 le président élu Mohamed Bazoum. Quelques programmes avaient bénéficié d'une exception.

L'OIF avait exigé un retour rapide à l'ordre constitutionnel et la libération de Mohamed Bazoum, séquestré depuis le coup avec son épouse dans le palais présidentiel.

En réponse, les autorités nigériennes avaient annoncé suspendre leur coopération avec l'OIF, présidée par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Le pays compte 13 % de francophones, soit un peu plus de 3 millions d'habitants.

"Le Burkina Faso a déjà annoncé une démarche similaire", a ajouté Mme Vande Weghe. Ce retrait, confirmé par d'autres sources, n'a pas été officiellement annoncé par les autorités burkinabè.

"Bien entendu, les gens s'attendent peut-être à ce que le Mali suive", pays allié du Burkina Faso et du Niger par la confédération de l'Alliance des Etats du Sahel (AES), "mais pour l'instant, il n'y a pas eu de démarche du Mali", a encore déclaré Mme Vande Weghe.

"On espère que ce ne sera pas le cas", a-t-elle lancé.

Le Mali et le Burkina Faso sont également d'anciennes colonies françaises dirigées par des pouvoirs militaires. Le français y est une langue de travail.

Basée à Paris, l'OIF compte désormais 91 États et gouvernements avec pour mission de promouvoir la "langue française et la diversité culturelle et linguistique", "la paix, la démocratie et les droits de l'Homme", ou encore "d'appuyer l'éducation".

Rupture des relations diplomatiques

Depuis son arrivée au pouvoir à Niamey, la junte, dirigée par le général Abdourahamane Tiani, mène une politique souverainiste.

Comme le Mali et le Burkina Faso, elle a rompu ses relations diplomatiques et militaires avec la France. Le Niger a également débaptisé en octobre des rues et monuments de sa capitale aux noms français.

Le centre culturel franco-nigérien, qui portait alors le nom du réalisateur et ethnographe français Jean Rouch, a cessé de fonctionner en tant qu'établissement binational.

La place de la Francophonie a été renommée "place de l'Alliance des États du Sahel".

Par ailleurs, le Niger, le Burkina Faso et le Mali se sont retirés de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), organisation qu'ils estiment inféodée à la France. Une décision annoncée en janvier 2024, effective en janvier dernier.

Après des médiations vaines du bloc ouest-africain, quelques pays souhaitent toujours les convaincre d'un retour. Le président ghanéen John Dramani Mahama a récemment effectué une tournée dans les trois États à cette fin.

En parallèle, les alliés sahéliens, frappés par des attaques jihadistes meurtrières, se sont rapprochés de la Russie diplomatiquement et militairement.

 


AFP / France 24 / MCP, via mediacongo.net
C’est vous qui le dites : 3 commentaires
2332 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


Anonyme @96KTIHP   Message  - Publié le 18.03.2025 à 14:04
Il faudra que la RDC aussi quitte cette organisation

Réagir

2
Répondre
@
Insérez un émoji
Makunyi @D3OCQY2   Message  - Publié le 18.03.2025 à 13:38
A QUI LE PROCHAIN TOUR ? LA FRANCOPHONIE DE LA MERDE

Réagir

1
Répondre
@
Insérez un émoji
right
Article suivant « Le recensement de la population conduira à une planification efficace du développement » (Judith Suminwa)
left
Article précédent Félix Tshisekedi ramène à 75 dollars le prix du passeport biométrique ordinaire

Les plus commentés

Politique Joseph Kabila est arrivé à Goma

18.04.2025, 17 commentaires

Société Olive Lembe Kabila sur la perquisition de Kingakati : "Ils nous persécutent et créent expressément des dommages sur l'image de nos activités"

17.04.2025, 16 commentaires

Politique Kabila à Goma : L’inquiétude monte et une tempête politique se profile à l’horizon

19.04.2025, 9 commentaires

Société Décès du général-major Alengbia Nyitetessya, l’un des généraux « fuyards » devant les rebelles du M23 à Goma

17.04.2025, 6 commentaires

Ont commenté cet article



Infos congo - Actualités Congo - Festival de la diversité créativité et talents

Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance