Provinces
Tôt ou tard, la République démocratique du Congo (RDC) pourra prendre sa revanche face une injustice internationale qui laisse les fils et filles du pays de Lumumba périr par la simple volonté du Rwandais Paul Kagame et de ses sous-traitants. Cette communauté internationale dirigé par des « pays-gendarme » sera responsable devant l’histoire, du sang des innocents qui est versé à cause de la méchanceté humaine.
Les terroristes du Mouvement du 23 mars (M23) appuyés par le Rwanda ont cessé depuis quelques jours, de ne pas tuer dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC) pendant deux semaines, dans le cadre d’une trêve humanitaire décrétée par les États-Unis d’Amérique qui s’érigent en « gendarme », en donneur d’ordre. Cessez-le feu observé même du côté des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), toujours sur ordre des États-Unis d’Amérique.
Cette posture des États-Unis d’Amérique inquiète parfois, surtout quand on sait qu’en réalité, il ne s’agit pas d’une guerre conventionnelle, mais plutôt d’une agression de la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda, un pays voisin qui a toujours créé des problèmes à la RDC de Lumumba, Kasa-Vubu, Kimpa Vita et autres. Comme qui dirait : arrêtez de tuer les congolais pendant deux semaines, le temps que l’on fasse semblant de leur trouver à manger et vous pourrez – après deux semaines – continuer à les massacrer à volonté. Inacceptable.
Lorsqu’il s’agit de l’Ukraine, du Moyen-Orient, de l’ex Yougoslavie et autres, d’importants moyens militaires, diplomatiques et financières sont déployés pour juguler la crise. Mais, quand il s’agit de la République démocratique du Congo où les gens meurent par centaines, ce sont des discours, de la pure hypocrisie alors que tout le monde le sait, le Rwanda mène une « guerre » par procuration. Faire croire à l’opinion que l’on s’engage pour une paix dans l’Est de la RDC alors qu’on arme au même moment l’ennemi et achète le butin de guerre qu’il ramène, c’est de la pure hypocrisie qui ramène à la face cachée d’un partenaire qui ne joue pas franc jeu.
Les dés sont jetés
Dans l’est de la RDC, une « trêve humanitaire » semble être observée entre les forces congolaises et le M23. Cette pause dans les combats arrive une semaine après les prises de nouvelles villes de la part du M23 appuyé par le Rwanda sur le front nord, provoquant de nouveaux déplacements de population.
Il s’agit bien d’une « trêve humanitaire » annoncée le jeudi 4 juillet 2024, par les États-Unis, dans le conflit entre les forces gouvernementales congolaises et le Rwanda appuyé par des grandes puissances du monde avec une sous-traitance M23 (Mouvement du 23 mars), semblait observée vendredi dernier sur le terrain, selon des sources locales.
« La situation est calme », a assuré prudemment un responsable administratif du territoire de Masisi, à l’instar d’autres habitants de la province du Nord-Kivu interrogés par l’Agence France-Presse (AFP), notamment dans le territoire de Lubero, théâtre de récents combats. « Nous prions Dieu que cela reste ainsi », a ajouté le responsable.
Dans un communiqué du Conseil national de sécurité de la Maison-Blanche, les États-Unis ont dit, jeudi dernier, « saluer la trêve humanitaire de deux semaines » démarrant le lendemain. Cette pause dans les conflits n’avait alors été évoquée publiquement par personne en RDC.
Du déjà entendu
Depuis fin 2021, le M23, appuyé par des unités de l’armée rwandaise, s’est emparé de vastes pans de territoire du Nord-Kivu, allant jusqu’à encercler presque entièrement la capitale provinciale, Goma. La semaine dernière, les rebelles ont conquis de nouvelles villes sur le front nord, provoquant de nouveaux déplacements de population.
« La situation humanitaire au Nord-Kivu est désastreuse, avec près de 3 millions de personnes déplacées internes », a précisé la Maison-Blanche. « La trêve humanitaire de deux semaines (…), qui se poursuivra jusqu’au 19 juillet, engage les parties au conflit à faire taire leurs armes, à permettre le retour volontaire des personnes déplacées et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables », a-t-elle ajouté.
Cette trêve résulte, selon la même source, de démarches menées en novembre dernier par avril Haines, la cheffe du renseignement américain, lors d’un voyage en RDC et au Rwanda. « Les gouvernements de la RDC et du Rwanda ont exprimé leur soutien à cette trêve humanitaire », d’après le communiqué américain.
En décembre, les États-Unis avaient annoncé de la même manière un « cessez-le-feu », qui avait tenu une dizaine de jours. Des combats intenses avaient repris juste après les élections du 20 décembre, remportées par le président sortant, Félix Tshisekedi, au pouvoir en RDC depuis 2019.
Dans un même chapitre, l’Union européenne (UE) s’est également félicitée vendredi de l’annonce de la « trêve humanitaire ». « L’UE salue les efforts déployés par les États-Unis et salue vivement l’engagement de la RDC et du Rwanda, en espérant que cette trêve humanitaire conduira à un cessez-le-feu permanent », a-t-elle écrit dans un communiqué. « Nous saluons la mesure, mais nous demandons purement et simplement un retrait définitif des troupes » rwandaises et du M23, ainsi que des poursuites judiciaires contre les leaders de la rébellion, a revendiqué à l’AFP, à Goma, Moïse Hangi, militant du mouvement citoyen Lucha (Lutte pour le changement).
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