Science & env.
Les populations riveraines des territoires de Rutshuru, de Beni et Lubero sont habituellement accusées de violer les limites du parc des Virunga.
Des sources proches de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) l’ont rapporté, le week-end dernier, à Radio Okapi.
Ainsi, du côté de Rutshuru, un conflit permanent des limites s’observe dans le groupement Binza, à la chefferie de Bwisha, où la population a récemment détruit une bonne partie de la clôture électrique érigée par l’ICCN à la limite du parc.
Le même conflit se fait remarquer dans le groupement Mutanda, à la chefferie de Bwito, où l’ICCN accuse les riverains d’envahir le parc dans la zone de la Rwindi.
Au village de Kamandi, territoire de Lubero, le lac du parc national des Virunga subit de plein fouet les conséquences de ce conflit des limites.
Ici, des champs des habitants sont régulièrement détruits avec toutes les récoltes par les écogardes du parc national des Virunga, sans compter les arrestations des agriculteurs.
Alors que dans le territoire de Beni, l’ICCN revendique toujours Mayangose comme étant sa partie intégrante. Cette zone agricole est aujourd’hui l’un des greniers de la ville de Beni.
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