Présidentielle 2023 : Percée de Félix Tshisekedi en face d’une opposition en ordre dispersé (Tribune)

C’est sans surprise qu’un enieme sondage donne le président Félix Tshisekedi largement vainqueur à la Présidentielle 2023 l’accréditant d’un score de 62% d’intentions de vote.

Deux facteurs contribuent, selon notre lecture, au fait de voir le président de la République caracoler largement en tête des intentions de vote.

Le premier est consécutif soit à la réalisation, soit en cours de réalisation, d’une série d’infrastructures à impact visible, contenues, pour les uns dans le projet de 145 territoires, et pour les autres, dans d’autres, à l’instar de la modernisation de l’hôpital de référence (ex-Mama Yemo), de la construction du centre financier, du lifting des aéroports de Kisangani et de Lualaba.

Dans un autre chapitre, mais dans le même élan, on peut parler de l’organisation des 9e Jeux de la Francophonie qui a été une réussite aux yeux de l’opinion nationale et même internationale.

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L’autre facteur qui fait que le président Félix Tshisekedi truste en tête de la course en terme d’intention de vote, ne se trouve pas dans le registre où se trouvent ses forces, mais dans les faiblesses de l’opposition.

En effet au-delà du facteur précité concernant les diverses réalisations, il y a cette machine électorale mise en branle dite l’Union sacrée » qui fait partie de son arsenal de guerre.

Cette machine électorale est composée de personnalités, des partis et regroupements politiques qui ont un ancrage sociologue indéniable et ne rechignent pas à l’idée de s’employer pour voir le président de la République rempiler, sans coup férir.

Nous disions que la force du président, résidait dans la faiblesse de l’opposition, qui voit un de ses candidats venir loin derrière lui.

Cela résulte de ce qu’en face, on parle et part en ordre dispersé, on en veut pour preuve la déclaration du secrétaire général du PPRD Ferdinand Kambale qui a dernièrement déclaré que Fayulu était avec le PPRD, la seule vraie opposition.

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Remettant, de facto en cause, le leadership qu’une certaine tendance accorde à l’ex-membre du parti de l’ancien chef de l’État, candidat déclaré à la présidentielle qui a du mal à faire l’unanimité et ratisser large au-delà de son cocon.