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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 aout 2024
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Député Kasekwa : « L’occupation de Rutshuru et Masisi par le M23 risque d’engendrer une crise post-électorale 2023 »

2023-07-17
17.07.2023
Société
2023-07-17
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Les élections pointent à l’horizon en République démocratique du Congo, avec l’ouverture depuis la mi-juin dernier des Bureaux de réception et traitement de candidatures (BRTC) par la Commission électorale nationale indépendante pour la députation nationale sur l’étendue du pays.

Cependant, dans la partie est, précisément dans la province du Nord-Kivu, où deux territoires, en l’occurrence Rutshuru et une bonne partie de Masisi, restent sous contrôle des rebelles du M23, il y a risque d’assister à une crise post-électorale, si jamais les élections se tenaient dans cette province sous ce format.

Cette crainte, exprimée par tant de Gomatraciens et les populations de six territoires du Nord-Kivu, a été porté haut par le député national Jean-Baptiste Kasekwa, élu de la ville de Goma.

Au cours d’une conférence débat tenue le samedi 15 juillet 2023 à Goma devant différentes couches sociales, cet élu de Goma appelle les uns et les autres à maintenir le cap de la pression sur les autorités compétentes, pour que Rutshuru et une bonne partie de Masisi soient libérés avant la tenue d’élections.

« Avec ce tableau sécuritaire sombre au Nord-Kivu, rien ne sert à se précipiter pour déposer les candidatures à la députation provinciale dont l’électorat sera lancé le 4 août prochain. Les acteurs politiques et leaders sociaux du Nord-Kivu doivent inverser l’ordre des priorités et faire de la libération de Rutshuru et Masisi un préalable », a martelé le député national Jean-Baptiste Kasekwa.

Pour lui comme pour d’autres Gomatraciens, des questions se posent sur l’avenir politique du Nord-Kivu.

« Si on y allait comme ça, on ne pourra pas avoir une assemblée provinciale fiable pour élire un gouverneur légitime au Nord-Kivu, car deux territoires ne seront pas représentés comme il se doit au sein de l’organe délibérant de la province. Les députés provinciaux, élus dans d’autres territoires de la province, risquent de rester sans fonction et cela va profiter à l’ennemi qui tient à une situation sécuritaire de crise pour matérialiser le plan de balkanisation. Avant tout, la récupération de Rutshuru et Masisi, le retour des déplacés dans leurs milieux d’origine respectifs, l’enrôlement des populations de Rutshuru et Masisi et aussi l’audit du fichier électoral avec l’inclusion des enrôlés de Rutshuru et Masisi pour éviter qu’on aboutisse à une crise post-électorale sans précédent. Il y a lieu d’épargner le pays d’une crise post-électorale comme en 2006, où on a assisté à la naissance de la rébellion CNDP, après les élections 2011. Il y a eu lieu naissance de M23 et le début des massacres de Beni et après les élections de 2018, le M23 a resurgi. Il y a eu résurgence des massacres de Beni qui se sont étendus jusqu’en province de l’Ituri, dans les territoires de Djugu, Irumu et Mambasa… Pour les élections de 2023, il y a lieu d’éviter une crise post-électorale. D’où, des préalables à réaliser avant sa tenue, car la province est menacée par un plan de balkanisation », a-t-il averti.

Par ailleurs, Jean-Baptiste Kasekwa comme ceux qui ont pris part à cette conférence débat à Goma, estiment que la libération de Rutshuru et Masisi ne devait pas être une affaire si difficile au regard de l’effectif militaire énorme qu’on trouve dans la province.

« Il y a 14.000 militaires des Forces onusiennes de la Monusco, au Nord-Kivu, il y a 5.000 militaires de la Force régionale de l’EAC, 2.000 militaires ougandais dans le cadre de l’opération Shujaa, 21.000 ùilitaires FARDC et 5.000 réservistes Wazalendo. Tout cet effectif devait aider à libérer ces deux territoires du Nord-Kivu pour qu’on ait des élections apaisées et inclusives sans crise post-électorale », a conclu l’élu de Goma, Jean-Baptiste Kasekwa.

 

Melis Boasi, Correspondant à Goma
Le Potentiel / MCP, via mediacongo.net
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