Politique
Le métavers, c'est déjà fini ? La vague ChatGPT et l'engouement pour l'intelligence artificielle semblent avoir ringardisé la mode de ces univers virtuels, qui permettent d'acquérir un terrain, d'assister à un défilé pour Decentraland, ou encore de télétravailler, sans en avoir l'impression, avec le monde Mesh imaginé par Microsoft. Mark Zuckerberg, qui misait pourtant tout sur le métavers lorsqu'il a rebaptisé Facebook en Meta, il y a deux ans, a expliqué fin mars dans une lettre au personnel : « Notre investissement le plus important consiste à faire progresser l'intelligence artificielle et à l'intégrer à chacun de nos produits. »
Disney vient aussi d'annoncer la suppression de sa division de 50 personnes chargée de développer ces mondes virtuels, dans le cadre de son plan de licenciement de 7 000 salariés. Bob Chapek, l'ex-directeur du groupe, entendait développer cette technologie pour poursuivre à domicile l'expérience des parcs d'attractions. Mais n'enterrons pas le métavers trop vite. Si l'univers du fondateur de Facebook ne soulève pas les foules, il montrera son plein potentiel d'ici à une décennie, assure le PDG de Meta : « Les deux vagues technologiques qui guident nos projets sont l'intelligence artificielle, et, à plus long terme, le métavers. »
Si l'on en croit la courbe de Gartner, un cabinet de conseil qui fait référence en matière d'analyse technologique, le métavers suit une trajectoire logique. « Toutes ces technologies en sont à un stade précoce, mais certaines sont à l'état embryonnaire, et une grande incertitude règne quant à leur évolution », souligne Melissa Davis, vice-présidente du cabinet. Après plusieurs mois passés au stade de « pic des attentes exagérées », le métavers se trouve dans le « creux de la désillusion », un moment difficile à passer dans le processus d'émergence d'une technologie. Reste à voir si le concept parviendra à remonter la pente en recadrant ses usages ou s'il mourra, faute d'adaptation au marché.
L’entreprise française Ascendance Flight Technologies – qui vient de lever 21 millions d’euros – sera-t-elle plus rapide que le slovaque Klein Vision ou l’allemand Volocopter pour mettre au point des engins volants ? Conçu à Toulouse, son aéronef Atea (photo) réalisera ses premiers vols d’essai dès 2024, et espère livrer ses premiers engins aériens en 2026. Il lui faudra toutefois relever plusieurs défis pour s’imaginer, tel Marty McFly, à bord d’une DeLorean volante à la Retour vers le futur…
Dans cet objectif, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a signé, en 2022, les premières règles pour l’exploitation de ces transports volants en ville. Sa principale préoccupation concerne la sécurité, notamment la navigabilité des machines. Des règles opérationnelles ont aussi été édictées pour assurer une bonne cohabitation avec les hélicoptères et les drones dans la circulation à basse altitude. Reste à tester l’acceptabilité sociale de ces aéronefs pour les personnes qui seront survolées ou qui habiteront près des « vertiports », les zones de décollage et d’atterrissage des engins… Autant de challenges à surmonter avant que Paris puisse voir des taxis voler au-dessus de la capitale pour les Jeux olympiques, en 2024.
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