Politique
Enfin, Paul Kagame sort tout son dernier venin contre la RDC. Des propos agressifs teintés d’effronterie vis-à-vis du pouvoir de Kinshasa. Le président rwandais a déployé toute sa rhétorique pour tenter d’humilier Félix Tshisekedi. Malheureusement, sa com n’aura été qu’une simple visibilité. Un pétard mouillé.
Une très longue interview, décidément dédiée à déployer ses positions fermes, arrogantes et insolentes sur la République démocratique du Congo. Le président rwandais n’avait jamais été si bavard sur ses actes répétés de provocation territoriale en RDC. Pour la première fois, Paul Kagame s’assume en décidant de prendre très officiellement la défense publique du M23 : « Il y a contradiction entre les deux réunions de Nairobi et celle d’Entebbe. La RDC a accepté une autre chose à Nairobi et après essaie de réfuter ses propres engagements en qualifiant le M23 de Mouvement terroriste », a déclaré en Kinyarwanda, Paul Kagame.
Manifestement, l’homme fort de Kigali a été tétanisé d’apprendre que Kinshasa venait de classer les éléments M23 dans la catégorie des combattants « terroristes ». Et donc, ils ne peuvent plus être éligibles à n’importe quelle discussion. « Si vous qualifiez les (éléments) M23 de terroristes, alors pourquoi êtes-vous partis à Nairobi ? Ça n’a pas de sens », insinue-t-il. En clair, Kagame sait que ses propres soldats qu’il voudrait faire insérer au sein des FARDC sont frappés d’illegibilité puisque développant des agissements terroristes. Ce qui fait tomber l’une de ses stratégies d’infiltration organisée.
Indexer Tshisekedi face à la communauté internationale
Le président rwandais est un stratège à court d’initiatives argumentaires aux yeux de ses partenaires occidentaux. La guerre du M23 ayant engendré plus de contrecoups sur le prestige international du Rwanda que des gloires, Paul Kagame passe à l’offensive médiatique. Cette-fois-ci, tout seul. Il assume ainsi ses malfaisances et surtout son attitude hautaine et méprisante à l’égard des Congolais.
Le monde entier est désormais au courant de son caractère brutal dans la région des Grands lacs où il développe des relations compliquées avec tous ses voisins. Le président Kagame (65 ans), vient d’en rajouter à tous les maux et reproches lui attribués depuis plus de deux décennies sur la République démocratique du Congo. Comme qui dirait que le chef de l’État rwandais a épuisé ses cartes qui l’ont longtemps propulsées en leader en Afrique.
Sa sortie médiatique de ce lundi l’expose dangereusement. D’une part, il assume la paternité du désordre régional et d’autre part, il prend la place d’une RDC généralement plaintive pour essayer vainement de se justifier. Voilà pourquoi il s’attire des projecteurs pour parler, expliquer et justifier. Mais qui écoute encore Paul Kagame ? Même les grandes puissances occidentales le tolèrent uniquement le business en sachant que son comportement vis-à-vis des autres États sera contre-productif.
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