Politique
A l’instar des Jihadistes, le M23 use des méthodes émeutières pour atteindre ses buts.
Cette pétition populaire qui veut rassembler des milliers de signatures à déposer à New-York, au siège des Nations unies, interpelle le Conseil de sécurité de l’ONU sur les conséquences néfastes du M23 dans la région des Grands lacs où il opère en violation flagrante des lois, traités et conventions collectives régionales. Le groupe terroriste (M23) prétend exister en République démocratique du Congo sans aucune référence territoriale, se mouvant avec armes, munitions et logistique de guerre entre le Rwanda et l’Ouganda.
Deux pays qui ont toujours nié l’existence de cette « force négative » sur leurs territoires respectifs. Ce qui illustre la dangerosité dudit mouvement qui opère en électron libre et jouit des connexions suspectes avec d’autres réseaux maffieux d’approvisionnement illicite en armes de toutes sortes sans qu’il ne soit soumis, ni à la réglementation en matière d’acquisition et de livraison d’armes conventionnelles et non conventionnelles, ni aux textes constitutionnels des États victimes de leurs barbaries.
« Nous demandons que les Nations unies enregistrent les éléments du M23 sur la liste des terroristes », insiste l’initiateur de ladite pétition. L’analyste politique Thierry Monsenepwo Mutoto soutient haut et fort que c’est « en violation des accords de Nairobi, soutenus par la RdCongo ainsi que les Nations unies, que les terroristes du M23 se sont permis d’attaquer les positions des FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo), tuant des populations civiles et occasionnant ainsi des déplacements internes des milliers de personnes ».
Plusieurs massacres perpétrés par le M23 depuis 2012
D’après le monitoring réalisé par les pétitionnaires, « la Mission des Nations unies en RDC avait accusé le M23 de « commettre des exactions contre les populations civiles dans plusieurs localités du territoire de Rutshuru en 2013 ». Le porte-parole militaire de la Monusco de l’époque, colonel Félix Basse, avait déclaré le mercredi 26 juin 2013, que « le mouvement rebelle s’était rendu coupable des tueries, pillages et enrôlements forcés des jeunes ».
« Entre le 16 et le 19 juin 2013, les éléments du M23 avaient exécuté vingt-six agriculteurs suspectés à tort de collaborer avec des groupes armés, au cours de leurs opérations de bouclage et de ratissage conduites dans les localités de Busanza et de Jomba ». Cette année 2022, les éléments du M23 ont été accusés de commettre « plusieurs exactions dans le groupement de Jomba, dans le territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu ».
Les habitants de la localité de Gikoro qui dénoncaient cette situation, mardi 12 avril, parlaient notamment « des tueries et pillages dans plusieurs villages de ce groupement ». Selon plusieurs sources, ces rebelles « maltraitent les populations de Jomba, qu’ils accusent de fournir des informations à l’armée« . D’après certains témoignages recueillis par Radio Okapi, « plusieurs personnes avaient déjà été tuées » et que « des corps sans vie ont été retrouvés dans plusieurs villages ». C’est notamment le cas d’un habitant du village Karubara retrouvé mort à Kayenzi lundi 11 avril, alors que deux autres personnes ont été tuées à Tchanzu dans la même période.
A Bunagana, les jeunes hommes pris pour cibles du M23
Les habitants de cette bourgade, principal carrefour commercial à la frontière ougandaise, affirment que les personnes ciblées disparaissent d’abord avant que leurs corps ne soient retrouvés plus tard. Plusieurs cas de personnes fouettées ont été enregistrés ces derniers jours. Les mêmes terroristes s’adonnent à des pillages systématiques des biens publics et violeraient des femmes et des enfants. « C’est au regard de tout ce mal que le chef de l’état congolais, Félix Tshisekedi a décidé à ce que le gouvernement puisse désormais considérer le M23 comme mouvement terroristes. Et aujourd’hui, le peuple congolais souhaite à ce que les Nations unies puissent adopter le même regard sur ce mouvement qui s’apparente à Boko haram, à l’état islamique et aux nazis », souligne Thierry Monsenepwo Mutoto.
Deux enfants bombardés et des écoles détruites par le M23
Tout récemment, les FARDC ont été surprises par cinq bombes tirées vendredi 10 janvier 2022 au soir, depuis les collines rwandaises de Muhabura. Ces bombes, qui sont tombées respectivement dans la zone tampon de Katale, à Birhuma et à Musezero, ont causé la mort de deux enfants et blessant grièvement un autre. Une école a été complètement endommagée non loin de Bigega, près de Bunagana. De vive voix, Thierry Monsenepwo Mutoto invite le peuple congolais à signer massivement cette pétition patriotique afin d’affaiblir la menace terroriste sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo.
Le lien pour signer la pétition :
Il est temps que les Nations unies inscrivent le M23 sur la liste des terroristes dans le monde. Je vous invite à signer cette pétition afin de pousser le conseil de sécurité à adopter la position du Gouvernement congolais sur cette question.
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