Garde-moi, ô Dieu ! car je me confie en toi.

Psaume 16. 1

Ils disaient en se moquant (de Jésus crucifié) : Il s’est confié en Dieu, qu’il le délivre maintenant s’il tient à lui.

Matthieu 27. 41, 43

Le Psaume 16

Lecture proposée : Psaume 16

Ce psaume de David, cité dans le Nouveau Testament (Actes 2. 25-28), s’applique essentiellement à Jésus. Il commence par cette affirmation : “Je me confie en toi”.

Cette confiance en Dieu avait manqué à nos premiers parents. Mettant en doute la parole de leur Créateur, Adam et Ève avaient cru la parole du “menteur” (Jean 8. 44). Le Fils de Dieu, venu dans le monde comme un homme, place en Dieu une confiance entière. Il rend ainsi à Dieu l’honneur qui lui avait été volé dès les débuts de l’humanité.

Les ennemis de Jésus s’exclament en se moquant, alors qu’il est sur la croix : “Il s’est confié en Dieu”. Oui, sa confiance en Dieu est alors proclamée publiquement. Crucifié comme un malfaiteur, Jésus se livre à Dieu et porte la peine de nos péchés. Les souffrances extrêmes de Christ qui expie nos péchés ne sont pas évoquées dans ce psaume. Elles le sont dans le Psaume 22, où nous lisons, dans ce contexte : “Tu m’as donné confiance” (v. 9). Rien ne peut altérer l’amour que Jésus éprouve pour Dieu, aucun doute ne trouble son cœur. À travers sa mort, il reste confiant : “Le juste est plein de confiance, dans sa mort même” (Proverbes 14. 32).

Lorsqu’il rend son esprit, Jésus se remet encore et toujours aux soins de Dieu son Père : il le préservera de la corruption et le ressuscitera. Le Psaume 16 se termine en effet par “un rassasiement de joie”, à la droite de Dieu.

Modèle de confiance sans limite de notre Seigneur envers son Père… Imitons-le !

(La Bonne semence)