Société
Kinshasa, la capitale congolaise avec ses 101 millions d’habitants, est une ville aux multiples problèmes. Ce, principalement sur le plan social. Dans la plupart des communes de la première ville Rd Congolaise se pose avec acquitté le problème du manque d’eau et d’électricité.
Nonobstant des travaux de renforcement des capacités qui se font de temps en temps par ci par là, rien de concret n’est enregistré. La population continue à se plaindre. Dans toutes les communes de la ville de Kinshasa les habitants sont butés à cette situation récurrente qui ne fait que s’accroître au jour le jour. Tant dans la commune de Ngaliema où se trouve la centrale de pompage de la Lukaya qu’à Limete ou est implantée celle de captage de la rivière N’Djili, aucune solution plausible n’est enregistrée par les kinois qui ne cessent de se plaindre journellement.
En dépit de ce qui se passe partout, les habitants des quartiers Télécom, Pompage, Malweka dans la commune de Ngaliema sont privés de cette denrée depuis plusieurs mois. A la question de savoir la cause de cette rareté, la source signale que c’est la vétusté de la tuyauterie de la Régie de distribution d’eau, Regideso, qui est la cause principale de ce manque. Cela se fait remarquer aussi vers les municipalités orientales de Kinshasa.
C’est-à-dire à Matete, Lemba, N’Djili, Masina, Ngaba, etc, les tuyaux datés de l’époque coloniale sont délabrés et, souvent, à plusieurs endroits, des mètres cubes d’eau coule, à qui mieux mieux et à découvert dans le sol. Plusieurs fuites d’eaux sont enregistrées dans au niveau du marché de la Liberté à Masina ou une importante fuite d’eau s’est signalée depuis plusieurs mois, sans être dépannée.
Une intervention rapide de la Regideso qui devra, par conséquent, compter sur la disponibilité de ses agents dans tous les sites à problèmes où la tuyauterie se dégrade progressivement.
Dans la partie ouest à Ngaliema, par exemple, des dizaines des fuites d’eau sont signalées. Les tuyaux de Kinsuka Pêcheur au niveau de Carigrès et de Ma campagne sur avenue Nguma, nécessitent une intervention rapide, au regard de la quantité d’eau importante qui se perd chaque jour. A cause de ces fuites, les habitants de ces quartiers n’ont plus suffisamment d’eau pour leurs besoins quotidiens.
A Selembao, à Mont Ngafula, certaines avenues sont devenues presque impraticables par rapport aux eaux libérées par des tuyaux défectueux. Cela est visible sur l’avenue By Pass au niveau de l’Armée du salut à Mont-Ngafula où un petit « lac artificiel » s’est créé…
Intervention rapide de la Regideso à Kinshasa/Est
Cependant, la direction de la Regideso annonce avoir lancé depuis 2008 l’opération spéciale des branchements sociaux et d’alimentation en eau potable. Il s’agit d’un projet financé par la Banque mondiale à hauteur de 20, 3 millions de dollars américains. Le projet consiste, non seulement, à renforcer la capacité de production et de traitement d’eau potable, mais aussi et, surtout, de réhabiliter tout le réseau de distribution et de connecter toutes les maisons de Kinshasa au réseau Regideso.
Il a commencé par le renforcement des capacités de l’usine de traitement d’eau de N’djili, construite pour desservir notamment les communes de N’djili, Kimbanseke et Masina.
Gervais Ntariba, le directeur provincial de la Regideso à Kinshasa, souligne qu’un autre volet de ce projet a consisté à renforcer les capacités de la Regideso pour transport de l’eau jusque dans les trois communes précitées : « Ce sont ces travaux que nous avons commencé avec la réhabilitation du lot 1, qui comprend 165 km de canalisation pour le réseau secondaire. Il sera suivi du lot 2, qui compte 18 km de grande canalisation. »
Cependant, à l’en croire, ce projet ne concerne que les communes de l’Est de la ville de Kinshasa ou les travaux vont s’étendre jusqu’à la fin de l’année 2014.
On notera, en outre que la Coopération japonaise « Jica » avait achevé depuis mercredi 4 avril 2013, les travaux de rénovation de l’usine de traitement d’eau de Ngaliema situé au quarter Ozone, desservant le centre de la ville. Les travaux, exécutés pendant 14 mois, pour une valeur de près de 22 millions de dollars américains.
Et le directeur provincial fait comprendre que tout de suite après les travaux en cours dans l’Est de la capitale, on pourra chercher le financement pour s’attaquer aux problèmes qui se posent dans la partie Ouest de Kinshasa.
La part de la SNEL
Le même problème se pose aussi à travers la ville province de Kinshasa en ce qui concerne le courant électrique. Ici, la Société nationale d’électricité a aussi du pain sur la planche pour servir toutes les 24 communes de la capitale et tenter de mettre un terme au délestage et autres coupures intempestives enregistrées ça et là sur toute l’étendue de la mégapole congolaise. L’inaction de la SNEL pour tenter de remettre de l’ordre dans le secteur de l’électrification est à la base de nombreuses incursions des « kuluna » qui sévissent continuellement dans la ville où l’insécurité règne à maître.
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