Science & env.
Une équipe européenne d'astronomes a observé le centre de notre galaxie en combinant les faisceaux lumineux issus des quatre tours du Very Large Telescope.Les résultats augurent de formidables progrès scientifiques à venir.
Traquer l'origine de l'Univers, mieux comprendre notre galaxie, le trou noir et son champ gravitationnel qu'elle recèle en son centre, sans oublier de tester la validité de la théorie de la relativité générale d'Einstein. Voici quelques-unes des missions passionnantes que doit notamment remplir le Very Large Telescope (VLT), de l'Observatoire européen, qui se trouve en plein désert d'Atacama, au Chili.
Et bonne nouvelle, les derniers résultats augures de formidables découvertes scientifiques à venir. Car en combinant les faisceaux lumineux des quatre télescopes de 8 mètres du VLT grâce à l'instrument Gravity -récemment installé-, une équipe européenne d'astronomes a pu atteindre une résolution et une précision comparables à celles d'un télescope de 130 mètres de diamètre.
Caque soir, à l'heure du "crépuscule astronomique", les quatre lunettes du Very Large Telescope (VLT) entrent en action.
ESO/S. Brunier
Résultat? En pointant les télescopes sur le coeur de notre galaxie, les scientifiques ont détecté en quelques minutes à peine une étoile, baptisée S2, qui opère sa révolution autour de Sagittarius A, le trou noir central de la Voie Lactée, en 16 ans seulement.
"Huit ans de dur labeur" récompensé en quelques minutes
"Lorsque la lumière en provenance de l'étoile a pour la première fois interféré, l'équipe a vécu un moment fantastique, venant couronner huit années de dur labeur" précise Franck Eisenhauer, responsable scientifique de l'Institut Max Planck dédié à la Physique Extraterrestre, à Garching, en Allemagne. "Dans un premier temps, nous avons stabilisé l'interférence sur une étoile proche et brillante. Quelques minutes plus tard seulement, nous étions en mesure d'observer l'interférence générée par l'étoile de faible luminosité", ajoute-t-il.
Mais le meilleur reste encore à venir. Car l'équipe sera bientôt capable, après quelques ajustements, d'obtenir des mesures de position ultra-précises de l'étoile en question. Des mesures comparables à celles que l'ont peut faire, au centimètre près, d'un objet sur la Lune. Ce qui permettra notamment aux chercheurs de vérifier les prédictions de la théorie de la relativité générale d'Einstein.
Sur cette vue d'artiste figurent les orbites d'étoiles autour du trou noir supermassif situé au centre de la Voie Lactée.
Si tout se passe bien, les scientifiques seront prêt pour 2018, année à laquelle l'étoile S2 sera à son point le plus proche du trou noir, à 17 heures-lumière seulement. A ce moment, elle se déplacera à environ 30 millions de kilomètres par heure, soit 2,5% de la vitesse de la lumière. Les effets de la relativité générale seront alors beaucoup plus prononcés et les observations de Gravity se révéleront cruciales. L'opportunité ne se représentera qu'en 2034.
D'éventuels succès à venir dont la France pourra se vanter. Car les chercheurs du Laboratoire d'études spatiales et d'instrumentation en astrophysique et de l'Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble ont non seulement contribué à la conception de Gravity, mais aussi à ce premier résultat. Cocorico.
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