Tshopo : Jean Bamanisa insiste, « l’exécutif provincial ne va pas échapper » à sa question

Jean Bamanisa Saidi, élu provincial de Kisangani, tient mordicus à sa question orale avec débat adressée à l’exécutif provincial. Dans sa démarche de contrôle parlementaire, il a encore découvert d’autres engagements de la province. Ce qui ramène à 105 millions USD les dettes de la province contractées par le gouvernement Nikomba.

La dernière fois à Kinshasa, j’ai trouvé un nouveau dossier de véhicule de trois millions deux cents. Je prends les dettes au niveau du personnel, les dettes au niveau des banques ; vous arrivez à 105 millions. « Je vous parle avec des contrats, avec des documents à l’appui », a ainsi dit ce député du Mouvement de libération du Congo (MLC).

Il revient au bureau de l’Assemblée provinciale d’inviter l’exécutif provincial pour fournir des explications. Cependant, Nikomba, déjà partante, aurait procédé à la remise et reprise, ce mercredi 17 avril 2024. Si ceci est vrai, Bamanisa et ses collègues députés verront plutôt une autre personne devant eux. Non plus Madeleine Nikomba.

#TSHOPO
Pendant ce temps, le Député Provincial @JeanBamanisa Saidi insiste sur sa question orale avec débat adressé au Gouverneur qui doit nécessairement avoir une réponse, même après Madeleine Nikomba. ⬇️ pic.twitter.com/EX2L2Sf6v1

— KIS24 Infos (@Kis24Info) April 17, 2024

Malgré cette possibilité, le souhait de ce député est de trouver des réponses à ces questions. Voilà pourquoi, pour lui, « Ça reste une question pendante, car ce sont les engagements de la province à travers le gouvernement provincial ». Toutefois, lui veut que l’exécutif se présente à l’organe délibérant avant le 29 avril, c’est-à-dire avant l'élection d’un nouveau gouverneur.

« Cette question était orientée vers le gouverneur de province. Que ce soit l’intérimaire qui va venir, il pourrait répondre là-dessus et nous voulons que ça soit fait avant les élections. Si le gouverneur qui va assurer l’intérim vient nous dire qu’il n’est pas au courant, là, en tout cas, ça sera très grave et pour lui et pour le titulaire », a-t-il dit à la presse.

Jean Bamanisa Saidi est aussi candidat sénateur. Les possibilités de le voir siéger à l’organe délibérant sont minuscules au cas où il se fait élire. L’avenir de sa question est-elle incertaine dans ce cas ? Aucune réponse à présent, cependant il compte pérenniser cette initiative, même à l’arrivée d’un nouveau gouverneur.

Mais si jamais il y a du retard là-dessus, le gouverneur qui sera élu devra répondre à cette question. « Ce ne sont pas de dossiers personnels…» a-t-il fait savoir.