Politique
Depuis quelques mois, la personnalité du Dr Denis Mukwege « l’homme qui répare les femmes victimes de violences sexuelles » dispose d’une aura et d’une image qui séduisent en RDC. D’où, les mouvements citoyens, les intellectuels, la diaspora et les personnalités voudraient voir le gynécologue accéder à la magistrature suprême en 2023.
Il s’agit d’un collectif d’intellectuels congolais qui plaide pour que l’homme se présente à la prochaine présidentielle. Parmi eux, Alphonse Maindo, politologue et enseignant à l’université de Kisangani.
A la suite de ce collectif d’intellectuels congolais, plusieurs sources de la diaspora congolaise à travers le monde pensent qu’un vent nouveau souffle dans la communauté congolaise en Europe à la suite de l’Appel patriotique du collectif d’intellectuels congolais lancé au Prix Nobel de la paix, le Dr Denis Mukwege pour qu’il puisse être candidat à la présidentielle de 2023“, rapportent plusieurs sources de la diaspora congolaise basée en Europe.
La Diaspora congolaise agissante (DCA), une association sans but lucratif créée à Paris soutient “que le Prix Nobel de la paix, le professeur Dr Denis Mukwege soit le candidat à la présidentielle de 2023”.
Il s’agit également de certains mouvements citoyens congolais qui poussent sans hésitation le leader de Panzi à se présenter à la présidence. Après le Collectif des intellectuels congolais, SAJECEK/forces vives, le Barza Interculturel et plusieurs autres structures, Partenaires pour la Paix, Pain et le Développement Intégral (PPPDI), c’est le tour du mouvement citoyen « Appel Patriotique » de hausser le ton.
Tout porte à croire que ces mouvements et associations au pays comme au niveau de la diaspora voudraient, à cette occasion, porter une seule voix. C’est celle qui plaidera auprès du Prix Nobel, la revendication citoyenne. Laquelle voudrait le voir répondre à la demande de plus en plus grandissante et pressante des Congolais et d’accepter ipso facto de se présenter comme candidat à l’élection présidentielle de 2023.
Mais les vraies questions à se poser sont à savoir: qui en voudrait réellement à Mukwege ? N’est-ce pas une désorientation de la mission du Prix Nobel de la société congolaise ?
Ne peut-il pas mieux jouer son rôle et mener effectivement sa lutte en dehors de la présidence ? Que va devenir son entreprise de « réparer les femmes » après avoir quitté le commun des mortels pour se perdre dans la sphère des préoccupations politiques congolaises? Sa place est-elle au sommet du pays ou aux pieds et au cœur des préoccupations de la femme et de la société congolaise ?
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