Economie
L’exploitation du diamant et de l’or dans la province du Sankuru est encore faible et informelle et se fait de manière artisanale, indique le Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD) dans sa publication intitulée : « Atlas des énergies renouvelables en RDC ».
Selon cette publication, la province dispose également en son sous-sol du calcaire et des schistes bitumineux jusqu’alors inexploités.
Ses besoins énergétiques du seul secteur domestique s’élèvent à 114,1 MW, dont 2,7 constituent la demande énergétique de la ville de Lusambo. Pour les villes de Lodja et de Katako-Kombe, les demandes en énergie électrique s’élèvent respectivement de 40,7 MW et 26,7 MW, suite à l’importance de leur démographie, alors que la puissance totale installée s’élève à 0,50 MW dont 0,136 MW est disponible, note également la publication. Le gap énergétique à résorber est de 114,01 MW pour un potentiel hydroélectrique évalué à 88,450MW pour les dix-sept sites identifiés dans la province. A ce jour, onze autres sites hydroélectriques identifiés et non évalués peuvent améliorer ce potentiel.
La publication relève que la province occupe une position très favorable pour développer le potentiel solaire dont la moyenne oscille autour de 5,23kWh/m2/j. La ville de Lusambo et les cités de Lubefu et Lomela sont les plus recommandées pour des modules solaires, avec des moyennes respectives de 5,37 et 5,21 kWh/m2/j.
Entité favorable aux activités agricoles
Par ailleurs, dotée d’un important potentiel forestier, cette province offre des conditions climatiques et écologiques généralement favorables aux activités agricoles, pastorales et de pêche.
Avec un réseau routier long de 2.554 km, l’économie de cette entité administrative offre des potentialités agricoles remarquables caractérisées par deux grandes zones de végétation dont l’une est dominée par la forêt et l’autre par la savane, en plus d’un pâturage important et favorable à l’élevage et à l’intensification du gros et petit bétail.
En 2012, sa production vivrière était de 1.296.618,26 tonnes pour le manioc, 439.729,31 tonnes pour le maïs et 105. 445,11 tonnes pour les tomates. La production du café était de 105.344,2 tonnes. En ce qui concerne l’industrie, la même source relève qu’elle n’est pas très développée dans le Sankuru, et qu’on y trouve quelques unités de production dont l’activité est à faible échelle en raison des difficultés d’accès à l’énergie électrique et à certains inputs.
L’état des routes est aussi un facteur qui limite la productivité des industries locales, note aussi la source, avant de souligner que le secteur tertiaire est dominé par le commerce de gros et de détail.
Quant à l’activité touristique, le PNUD note que celui-ci (tourisme) est aussi une activité importante du secteur grâce notamment à ses sites touristiques naturels qui sont, pour la plupart, attrayants (forêt de perroquets à Panya Mutombo, les trous de perroquets à Lubefu, etc).
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