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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Musique

Jalousie entre artistes et bilan de sa carrière : voici la contre-attaque de la chanteuse Faya Tess !

2018-03-14
14.03.2018
2018-03-14
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Faya Tess

Lancé depuis 2015 par l’internationale chanteuse congolaise Faya Tess, le projet musical « Au temps des Classiques » récolte un succès considérable sur terrain, au point qu’il suscite jalousie dans le milieu des musiciens à Paris, à Kinshasa et à Brazzaville. Animés de mauvaise fois, certains de ses collègues artistes peaufinent même des stratégies pour diaboliser et nuire à la relation entre la diva Faya Tess et le grand mécène Me Vincent Gomez qui soutient, à fond, le projet. Interviewée par  le journal kinois ‘‘La Prospérité’’, l’ex. chanteuse d’Afrisa International a fustigé ce comportement machiavélique qui fait reculer la musique congolaise, en lieu et place de se liguer pour défendre la rumba sur la scène mondiale. L’occasion était également propice pour cette belle et douce voix de la rumba de vanter son bilan artistique de l’année 2017 et de rassurer encore les meilleurs à ses fans qui adorent sa musique pure. Suivez-la :

Comment se présente votre bilan en termes de réalisations pour l’année  2017 ?

Faya Tess : Mon bilan artistique de 2017, est excellent. Très positif. D’abord, je remercie Dieu tout-puissant qui me donne cette force et la santé qu’il faut pour accomplir mon devoir envers mon public. Deuxièmement, je remercie ma maison de production « Air Monde Culture » dirigée par le Président André TETU, qui a aussi des partenaires très solides. Entre autres, des producteurs Français qui ont beaucoup de réseaux à travers le monde. Ce qui m’ouvre aussi d’autres opportunités afin d’évoluer aussi en dehors de nos circuits habituels. C’est toute une machine qui travaille, et moi je suis au centre. Je leur rends hommage. M. André TETU est mon producteur et manager qui gère toutes mes dates. Pour des prestations de moyenne envergure, les gens m’appellent aussi, mais je les renvoie à ma maison de production pour concrétiser et surtout aligner leurs dates pour ne pas perturber le programme. Bien qu’il y a eu plusieurs prestations scéniques pour l’année 2017, une des plus importantes qui m’a marqué, est celle de la Hongrie, précisément à Nyiregyhaza. Une ville située à quelques mètres des frontières avec la Slovaquie, Ukraine et Roumanie. Un peuple réputé glacial autrefois ! J’étais agréablement surprise de voir le public venu nombreux pour découvrir et savourer la rumba congolaise. Un concert super avec tous ceux qui m’ont accompagné. Signe de la mondialisation. La Rumba est attendue dans des Horizons qui en étaient privés injustement  jadis. Enfin, je remercie toujours le public, c’est grâce à lui que moi et mon équipe arrivons à faire tout ceci. C’est suite à leurs demandes.

 ‘‘Au temps des Classiques’’ est votre projet en cours qui fait rage sur le marché du disque. A quand le prochain volume ?

En effet, le public a bien accueilli ce projet et je reçois beaucoup de félicitations à ce propos. Nous sommes un peuple issu d’une culture où tout se transmet oralement. Combien sont ceux qui ont encore des albums de famille, des films, des souvenirs, mais à travers cette musique nostalgique, certains ont vu défiler toute leur enfance, leur jeunesse. Le public est très heureux de revivre ces trésors. Il convient de dire aussi que le moment était venu pour remettre sur table ces vrais codes de la Rumba que nous ont légués nos aînés. Je ne remercierai jamais assez mes mécènes, Maître Alexis Vincent GOMEZ et son Excellence Monsieur Hugues NGUELONDELE, deux grands operateurs culturels en Afrique. Retenez que le volume 7 réserve beaucoup de surprises qui vont permettre aux mélomanes de se régaler comme jamais. Je vous assure !  

Du  1er au 6ème volume, aucune chanson d’une femme de la musique congolaise n’a été interprétée dans ce projet. Ceci est fait à dessein  ou par ignorance ?

D’abord, les titres que j’interprète, viennent des mécènes de ce projet. Parfois, eux aussi reçoivent les différentes demandes venant du public et entourage. Le plus dur ce n’est pas interpréter les chansons des artistes féminins! Etant une femme, je rends souvent hommages à mes aînées : MPONGO LOVE, ABETI MASIKINI. Le challenge était se mettre dans la peau des tous ces chanteurs et pas de moindre ! C’est ça la difficulté de l’exercice. Le public nous témoigne que nous le faisons d’une façon excellente et son adhésion est totale. Les témoignages sont en bas de quelques clips réalisés. Mais pour cette question, je n’ai pas dit encore le dernier mot !

Comment réagissez-vous lorsque certaines langues chuchotent sur votre relation avec Me Vincent Gomez qui soutient à fond ce projet ?

Bon, difficile de répondre à cette question, car ceux qui me connaissent, savent que je n’accorde pas d’importance à ceux qui ne la méritent pas ! C’est mon boulot qui est toujours l’arme de ma réponse. N’empêche qu’il est vrai que nous avons été suffisamment combattus par certaines personnes qui peuvent se reconnaître même dans le silence. Il y a même des collègues qui envoient des messages à Maître contre moi. Mais, la culture ne se confisque pas. Comprenne qui pourra.

Quels types de relations  entretenez-vous  avec  Me Vincent Gomez, au-delà de la musique ?

Sachez que Me Vincent Gomez  est un grand operateur culturel, d’une autre dimension intellectuelle, qui sait reconnaître les qualités du travail d’une artiste chevronnée. Depuis que nous travaillons sur ce projet, nous tous, y compris mon aîné KANTA NYBOMA, CAIEN MADOKA, WUTA MAYI, nous nous sommes davantage rapprochés, au point de développer un clan familial pour nous tous. Cette famille-là qui a pris place et qui restera à jamais. Moi et mes aînés, nous avons à charge ce projet qui restera à jamais inscrit dans l’histoire de la musique Congolaise. Il était une fois, une série intitulée « Au temps des Classiques ».

Pourquoi doit-il seulement vous soutenir mais pas d’autres chanteuses ?

Je me suis posé aussi cette question il y a un moment. Mais honnêtement, j’ai rapidement zappé à autre chose. Mon boulot d’abord, et le public à qui il faut approvisionner. J’ai dit si haut que la rigueur dans mon travail est la réponse à tout. Mes tournées musicales sont aussi supervisées par un grand opérateur Français, qui est devenu aussi comme ma famille. Voilà pourquoi j’ai toujours dit, la réponse, c’est mon boulot. Venant d’aucun groupe musical à Kinshasa, rappelez-vous, j’étais très jeune lorsque j’avais intégré Afrisa International du Seigneur LEY. Au milieu des grands professionnels et  expérimentés, je me dis : j’arrive dans une arène des dinosaures ! Après cette expérience, dites-vous que plus rien ne peut me perturber. Donc, je suis rodée, disais-je !

En ce mois de mars 2018, le poète Lutumba fête ses 80 ans d’âge et 60 ans de carrière musicale. Que représente  pour vous cet homme ?

Je l’ai dit et je redis encore. Cet homme est un des artisans de la gloire de la musique Congolaise. Il raccroche sa guitare, mais la nation toute entière lui doit beaucoup. C’est un artiste qui comme Tabu LEY, travaillaient leurs textes (chansons) d’une façon accessible à tous, tout en restant dans la noblesse et l’élégance ! Je lui souhaite un joyeux anniversaire.

 Avez-vous un message à adresser aux  Congolaises, à cette occasion du mois consacré  à  la femme ?

Mon sentiment est mitigé. La tristesse se mélange à ma joie. La joie de voir que de plus en plus la femme arrive à occuper des postes de commande : de décisions et les barrières tombent.  Mais de l’autre côté, on constate avec froideur que pour certains hommes, la femme est une proie. Ce qu’on a vu en Libye, n’est qu’une partie de ce qui se passe ailleurs et dans le silence. Outre mon statut d’artiste, j’œuvre dans une organisation humanitaire, et je reçois également ces femmes-là : apeurées, livrées à elles mêmes, traumatisées et qui ont vécu l’enfer. Loin d’imaginer qu’on puisse voir encore ceci dans ce siècle. Alors ce mois de mars se présente comme une occasion non seulement pour célébrer la femme mais également pour faire attendre vivement nos revendications et réclamations en termes de droits et d’égalité. Il convient à chaque fois de rappeler que les droits de la femme font partie intégrante de droit de l’Homme. Or, ces droits sont toujours rongés dans notre pays. Alors à toutes les femmes, restons toujours vigilantes.  Nous sommes l’avenir !

Qu’est-ce que le public peut attendre de vous en 2018 ?

La surprise vaut mieux que les annonces sans effet. Avec les réseaux sociaux, je réponds à certains d’entre-eux. Le public quel qu’il soit, de Kinshasa où d’ailleurs, est notre raison d’être. C’est notre source d’énergie. Je serai avec les Kinois bientôt. Dans mon agenda, il y a un programme pour l’Afrique et l’Amérique cette année. Donc ça va bouger. Là, le 21 mars je vais jouer en Espagne accompagnée par des Cubains. Sauf Caien Madoka qui sera l’unique congolais à la guitare solo, et devant des milliers de personnes.

Jordache Diala
La Prospérité
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