Science & env.
Grâce à l’appui de World Wide Fund for the Nature (WWF/RDC) et la coopération norvégienne (Norad), des décideurs politiques et parlementaires se sont retrouvés le mardi 29 août pour une réunion de sensibilisation et de concertation sur les enjeux de la ratification de l’Accord de Paris, au titre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Le Cercle français de Kinshasa a servi de cadre à l’organisation de cette réunion.
Pour le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Amy Ambatobe, l’Accord de Paris sur les changements climatiques est un nouvel instrument international devant guider le régime climatique mondial. « Cet accord universel vise la limitation de la hausse de la température mondiale en dessous de 2°C, voire 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels », a-t-il ajouté.
Il a relevé quelques avancées déjà atteintes dans les négociations climatiques. Au nombre de celles-ci, l’on note l’instauration d’un mécanisme pour lutter contre la déforestation ; la mise en place de ressources financières fixées à un plancher de 100 milliards USD par an d’ici à 2020 pour l’aide consacrée au climat dans les pays en développement.
Dans leur exposé sur « Les enjeux et conséquences de la ratification de l’Accord de Paris par la RDC », le panel d’experts nationaux sur le climat est revenu sur la nécessité pour la RDC de ratifier l’Accord de Paris, étant donné que le 22 avril 2016, le chef de l’Etat l’avait déjà signé à New York. En le ratifiant, ont-ils soutenu, les parlementaires vont envoyer un symbole de la cohérence et de la continuité de l’engagement politique de la RDC.
De leurs avis, cet accord va également consacrer le leadership régional et international de la RDC qui s’inscrira désormais dans le peloton de tête des pays faisant montre d’ambition dans le débat sur la lutte contre les changements climatiques.
Rencontrant les préoccupations des élus, le professeur Kabasele (expert) a indiqué que pour espérer obtenir un financement en contrepartie de la forêt préservée, il faut mettre en place un environnement habilitant et des activités générateurs de crédit carbone à travers des projets et programmes à long terme. La RDC a intérêt à monter des projets avant 2020 devant attirer les financements du fonds vert. Les 200 millions USD du projet CAFI ne représentent qu’une goutte par rapport au cadre programmatique de la RDC évalué à 21 milliards USD et dont l’accès passe par la ratification de l’Accord de Paris.
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