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Une citation de Nelson Mandela tweetée le 13 août par Barack Obama au lendemain des violences à Charlottesville est devenue le message le plus aimé de l'histoire du réseau Twitter.
Alors que Donald Trump est resté silencieux sur le réseau social, refusant d'aborder les violents affrontements entre la droite radicale et les militants antiracistes, Barack Obama a cité Nelson Mandela pour adresser un message contre la haine et sur le potentiel de l'amour à ses compatriotes. Le premier de ses trois tweets est devenu mercredi 16 août vers 4 h 07 (heure de Paris) le plus apprécié de l'histoire de Twitter, et il est en train de prendre le large en dépassant les 3 millions de likes.
En deux jours, il a donc dépassé le selfie d'Ellen DeGeneres aux Oscars en 2014 (2,4 millions de likes) et même le message d'Ariana Grande à l'attention de ses fans après l'attentat de Manchester (2,7 millions de likes).
"No one is born hating another person because of the color of his skin or his background or his religion..." pic.twitter.com/InZ58zkoAm
— Barack Obama (@BarackObama) 13 août 2017
« Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion », a écrit sur le réseau social le premier président noir des Etats-Unis, après qu'un sympathisant néonazi a tué une manifestante antiracisme la veille à Charlottesville, en Virginie.
La prise de position de Barack Obama a reçu un accueil enthousiaste sur Twitter. Donald Trump, en revanche, a subi de nombreuses critiques sur son absence de réaction. Et des personnalités du monde politique et culturel ne se sont pas privés de lui en adresser, à commencer par l'auteure britannique J.K. Rowling. « Sacrée journée pour le président d'oublier comment tweeter », a-t-elle écrit.
Le président Donald Trump a déclenché une vague d'indignation le 15 août en affirmant que la responsabilité des violences qui ont endeuillé Charlottesville devaient être cherchées du côté de l'extrême droite mais aussi de la gauche et des militants antiracistes qui s'y étaient affrontés.
Ses propos contrastaient de manière saisissante avec la déclaration solennelle de la veille à la Maison Blanche au cours de laquelle il avait dénoncé des « violences racistes » inacceptables.
Le président américain a commencé par avancer que sa première déclaration, très évasive, le 12 août s'expliquait par le manque d'informations dont il disposait. « Les événements venaient d'avoir lieu », a-t-il déclaré, pour justifier sa réaction.
Volte-face
Mais Donald Trump a ensuite justifié sa première approche. « Je pense qu'il y a des torts des deux côtés, a-t-il lancé. J'ai regardé de très près, de beaucoup plus près que la plupart des gens. Vous aviez un groupe d'un côté qui était agressif. Et vous aviez un groupe de l'autre côté qui était aussi très violent. Personne ne veut le dire ».
« J'ai condamné les néonazis. Mais tous les gens qui étaient là-bas n'étaient pas des néonazis ou des suprémacistes blancs, loin s'en faut, a-t-il poursuivi. Il y avait des gens très bien des deux côtés ».
Le sénateur Bernie Sanders, ancien candidat à l'investiture démocrate, a tweeté à l'adresse de Donald Trump : « Vous faites honte à notre pays et aux millions d'Américains qui se sont battus et sont morts pour vaincre le nazisme ».
« La haine raciale a toujours existé en Amérique. Nous le savons, mais Donald Trump vient de la remettre à la mode », a lancé pour sa part la superstar du basket LeBron James.
« Nous devons être clairs. La suprématie blanche est répugnante. Il ne peut y avoir aucune ambiguïté morale », a pour sa part tweeté Paul Ryan, président républicain de la Chambre des représentants.
Donald Trump a par ailleurs profité de cet échange avec les journalistes pour laisser entendre que Steve Bannon, son très controversé conseiller stratégique, pourrait bientôt quitter la Maison Blanche.
Par ailleurs,dans le sillage de plusieurs patrons, le président du principal syndicat américain, l'AFL-CIO, a annoncé qu'il quittait à son tour un groupe conseillant le président américain sur l'économie.
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