Economie
Le nouveau directeur général de la Banque Africaine de développement (BAD) pour l’Afrique Centrale, Ousmane Doré a réitéré mercredi soir à Kinshasa, l’engagement de son institution à accélérer le rythme de sa coopération avec la RDC qui se situe à environ un milliards trois cent millions de dollars pour le porter à un niveau plus élevé.
M. Doré qui l’a déclaré à l’issue de l’entretien avec le premier ministre Bruno Tshibala Nzenze a indiqué que son institution s’est engagée à revenir en tant que direction général pour booster cette coopération qui doit toucher d’autres secteurs de l’économie congolaise.
« Nous devons passer en revue la situation macroéconomique que connaît la RDC aujourd’hui dû à l’ effondrement de coûts des matières premières qui a amené le pays à passer d’une croissance qui jadis était d’ environ 7 à 8% à celle en deçà du taux de croissance démographique. En tant qu’organisme de développement, cette situation nous interpelle puisque le coût des matières premières parfois ne sont pas sous le contrôle des États. Il faudrait créer une résilience qui passe par la diversification de l’économie pour que le choc exogène ne vienne pas compromettre les acquis que les États ont réalisé, c'est pourquoi, avec le premier ministre, nous avons parlé du secteur agricole qui reste un des secteurs clé pouvant faire face à cette résilience», a-t-il souligné.
Bruno Tshibala, pour sa part, a salué le sens de cette coopération avant de reconnaitre les efforts de la BAD dans différents secteurs : infrastructures, énergie, agriculture… « Nous nous sommes engagés à revenir en tant que direction générale pour booster la coopération qui devrait peut-être toucher d’autres secteurs de l’économie congolaise », a ajouté Ousmane Doré.
En outre, le Haut cadre de la BAD a affirmé avoir évoqué avec le chef du gouvernement la situation macroéconomique que traverse le pays, due en partie à l’effondrement des cours des matières premières qui a amené le pays à passer d’une croissance qui était aux environs de 7 à 8 % à une croissance en deçà des taux de croissance démographique. « Pour nous organisme de développement, cela nous interpelle parce que les cours des matières premières, parfois, ne sont pas sous contrôle des Etats.
Donc, il faut créer une résilience qui passe par la diversification de l’économie pour que les chocs exogènes ne viennent pas compromettre les acquis que les Etats ont réalisé », a expliqué le DG de la BAD.
Le développement du secteur agricole était aussi en ligne de mire de leurs échanges. Le Premier ministre a rassuré son interlocuteur de l’engagement du gouvernement de la République à poursuivre les réformes à la fois sur le plan politique et économique.
Selon M. Ousmane Doré, le premier ministre Tshibala, qui a été salué le dynamisme de la coopération entre la RDC et la BAD, a reconnu les efforts de cette institution financière internationale dans le secteur des infrastructures, de l’énergie, de l’agriculture, des questions sociales et de la gouvernance.
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Ousmane Doré, le Directeur général pour l’Afrique-centrale à la BAD a rencontré mercredi 14 juin 2017 le Premier ministre, Bruno Tshibala (© Primature)