Bassin du Congo : des experts à Kinshasa pour un atelier de capitalisation des résultats

La préservation de l’écosystème dans le bassin du Congo ne cesse de préoccuper les experts. Toute la sous-région se dit concernée.

Compte tenu des résultats déjà réalisés dans le cadre de la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo, il est important que ces résultats et autres acquis soient pérennisés.

Dans cette optique, le programme d’appui à la conservation des écosystèmes du Bassin du Congo (Pacebco) organise depuis le mercredi 10 mai à Kinshasa, un atelier de capitalisation de résultats et acquis de ce programme. Le salon Okapi de Venus hotel dans la commune de Gombe sert de cadre à l’organisation de cet atelier de 3 jours.

Du 10 au 12 mai, différentes thématiques seront abordées par les participants, dans le but de s’assurer du futur des forêts du Bassin du Congo. Le principal enjeu de l’atelier de Kinshasa, c’est de partager les connaissances acquises et confronter les expériences accumulées tout au long de la mise en œuvre du Pacebco, afin de tirer les enseignements ; apprendre les leçons susceptibles d’être utiles tant à d’autres programmes actuels et futurs qu’à des organisations partenaires de la sous-région.

Parmi les thématiques qui font sujet d’échanges, l’on signale entre autres ; la gestion durable de la biodiversité et adaptation aux changements climatiques ; la promotion durable du bien-être des populations ; la gestion durable de la biodiversité…

Dans son mot de circonstance, le coordonnateur régional du Pacebco a eu les mots justes pour peindre le tableau relatif à l’exécution du programme.   « Le Pacebco est le fruit de l’engagement pris par la Banque africaine de développement (BAD) d’accompagner la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) dans la mise en œuvre du plan de convergence adopté en février 2005, lors du 2ème sommet des chefs d’Etats d’Afrique centrale sur les forêts, tenu à Brazzaville au Congo », a-t-il rappelé.

Parmi les objectifs du Pacebco, l’on retient qu’il assure la régénération des écosystèmes, améliorer les conditions de vie des populations et renforcer les capacités des institutions en charge de la gestion des écosystèmes dans la sous-région. Le programme intègre à la fois les enjeux écologiques, sociaux et économiques. Il contribue ainsi à l’intégration régionale.

Le Pacebco est cofinancé à auteur de 37,28 millions d’unités de compte, soit environ 28,53 milliards de francs CFA par un don du Fonds africain pour le développement (FAD) de la BAD et les contributions de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et des bénéficiaires. Il intervient dans 6 des 12 entités ou écosystèmes définis par le vocable de paysage. Notamment le paysage tri nationale de la Sangha, le paysage de Virunga, celui de Maringa-Lopori-Wamba, le paysage Maiko-Tanya-Kahuzi Biega, celui de Monte Alen-Monts de Cristal ainsi que le paysage lac Tele-lac Tumba.