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Park Geun-hye est interrogée depuis ce mardi 21 mars au matin par le Parquet sud-coréen. Première présidente de l’histoire du pays à être destituée, Park Geun-hye est accusée de corruption, de trafic d’influence et de fuite de secrets d’Etat. Cette audition suscite un intérêt immense en Corée du Sud : empêtrée dans un tentaculaire scandale de corruption qui a provoqué sa chute, Park Geun-hye refusait jusqu’à présent de répondre à la justice. Mais son immunité présidentielle étant levée, elle n’a désormais plus le choix.
Park Geun-hye est arrivée sous lourde escorte policière. Devant le bureau du procureur l’attendaient 2 000 policiers, une foule de journalistes, et des dizaines de partisans, qui agitaient des drapeaux et demandaient en criant d’annuler sa destitution.
Le trajet depuis son domicile a été diffusé en direct par les télévisions nationales, signe de l’importance de cette audition. Certains parlent déjà de « procès du siècle ». Park Geun-hye doit en effet répondre au total de 13 chefs d’accusation. Avant d’entrer dans le bureau du procureur, elle a présenté de brèves excuses et a promis de coopérer « avec sincérité » à l’enquête.
Donations massives ?
Le Parquet cherche notamment à déterminer si l’ex-présidente a forcé de grandes entreprises à contribuer, via des donations massives, à deux fondations douteuses établies par sa confidente, Choi Soon-sil, surnommée « Raspoutine ». Le vice-président et héritier du groupe Samsung a déjà été placé en détention provisoire dans ce volet du scandale.
Park Geun-hye nie en bloc l’ensemble des accusations. Son interrogatoire pourrait se poursuivre jusque tard dans la nuit.
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La présidente sud-coréenne destituée, à son arrivée au bureau du procureur à Séoul, le 21 mars 2017