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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Musique

Hommage aux vétérans de la rumba : Les vérités de Faya Tess sur Josky Kiambukuta !

2017-02-15
15.02.2017
2017-02-15
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Aux allures d'une sirène, Faya Tess demeure dynamique pour sa carrière internationale. Cette chanteuse de charme fait encore et toujours la fierté de la rumba qui est une valeur intrinsèque dans le cadre de la promotion de la culture congolaise.

Depuis la France, elle a accordé une interview exclusive au journal « La Prospérité », au cours de laquelle elle présente le bilan de ses activités musicales, tout en projetant un futur très engagé pour l'intérêt des mélomanes.

Très optimiste, l'ex- diva de l'Afrisa International a profité de l'occasion pour annoncer la sortie prochaine du Volume 6 de la série de «Classiques de la rumba » qui est consacré au chanteur Josky Kiambukuta, un des vétérans de la rumba congolaise.

Suivez-la :

Comment se présente votre bilan artistiquement parlant, pour l'année 2016 ?
Faya Tess : Je crois que vous êtes mieux placé pour démontrer aux Congolais ce que moi je fais par rapport à la musique congolaise sur le plan international.

Je suis basée en dehors du pays, mais les travaux que j'effectue renseignent combien je défends valablement la rumba que nos ancêtres nous ont léguée.

Le bilan est largement positif d'autant plus que je continue à exécuter correctement le projet de Classique de la rumba avec lequel nous évoluons très bien.

Sur le plan scénique, j'ai livré quelques grandes productions à travers le monde, notamment le 3 juillet 2016, au Théâtres Romains de Fourvière, à Lion, où j'étais accompagnée par une orchestration cubaine.

Toujours en France, j'ai fait également d'autres prestations dans les différentes villes avec notre communauté. J'étais en Espagne pour plusieurs autres projets artistiques.

J'étais aussi dans mon pays où j'ai solennellement été conviée pour agrémenter le Festival International des Etoiles, FIET, à Kinshasa. C'était show ! Merci au public surtout !

Que peut-on alors attendre de vous en 2017 ?
Je suis en plein tournage de nouveaux clips vidéo. Pour la suite du travail, je ne manquerai pas de vous tenir informer sur l'évolution de chaque étape. Il y a beaucoup de projets !

Qu'en est-il avec la suite du projet « Classiques de la rumba »
En effet, le monde évolue très rapidement. Le volume 5 a été dédié au Poète Lutumba Simaro et Madilu Système. C'est une belle trouvaille qui exhume les belles œuvres signées par les princes de l'école Odemba.

Une compilation magique à écouter sans modération. Pour le moment, on est déjà en studio pour l'enregistrement du 6ème Volume du « Temps de classique » de la rumba. Les choses vont vite. C'est pour cela que je suis un peu speed.

A qui est consacré le Volume 6 ?
C'est la suite logique du Volume 5 et des autres grands vétérans de notre rumba. Cette fois-ci, les amoureux de la bonne musique vont se retrouver avec Josky KIAMBUKUTA. Ce chanteur exceptionnel et respectable a aussi contribué à l'évolution de la rumba.

Lui tout comme LUTUMBA méritent notre reconnaissance, pendant qu'ils sont vivants. Ils doivent savoir aussi que quelque part le public les reconnaît toujours. On a repris la chanson telle que «MBAWU» de Josky.

Il y aura encore quelques titres du Seigneur Rochereau Tabu Ley ainsi que du Docteur Nico Kassanda wa Mikalayi, à savoir : «Djemelassi», «Selija», «Kinshasa mobimba», etc. Au total, le Volume 6 sera composé de 16 chansons. Ce sera un coffret à double CD.

En quoi consiste concrètement ce projet « Les Classique de la Rumba» ?
Ce projet est une reconnaissance aux grands, aussi bien aux génies et pères géniteurs de la rumba. Il consiste à rendre hommage et à honorer les vétérans, en interprétant dans une compilation musicale leurs tubes mais avec une touche vocale particulière de ma voix.

Depuis quelques temps, la musique de l'Afrique de l'Ouest, et surtout Nigériane a infiltré notre musique. Savez-vous pourquoi ?

C'est parce qu'on a laissé des fissures. Mais il y a de ces artistes, des vétérans qui ont continué à perpétuer la rumba en respectant toutes les normes Congolaises.

L'idéal pour nous est d'immortaliser ces précurseurs qui nous ont enseignés la vraie rumba, sans y mélanger. Notre projet consiste à reprendre les merveilles du passé dans une compilation musicale.

Que gagnez-vous en chantant les autres musiciens ?
Ce projet est purement culturel. Le plus dur pour un artiste, c'est d'avoir des sponsors pour soutenir son projet.

Je ne peux rentrer dans les détails techniques, commerciales ou marketing, qui concernent la Maison de production qui intervient également pour cette réalisation, du moins dans son étape.

Mais, retenez que nos sponsors, Maître Vincent GOMEZ et Monsieur le Maire Hugues NGOUELONDELE, sont des vrais amoureux et mécènes de la culture. Comme vous avez des sponsors pour le football, eux aussi sont pour la musique.

J'ai été formé à l'école Fiesta du Seigneur Ley, mais avec ce projet, je fais un exercice dans lequel je traverse de la Fiesta à l'Odemba, un autre exercice d'un autre genre musical créé par le Grand maître Franco. J'aime moi-même cette école de l'Ok Jazz. Je laisse aussi mon empreinte désormais dans l'histoire des reprises de nos valeurs.

Pour faire partie de notre équipe, il ne faut pas être mercantile. Nous recevons beaucoup en retour, surtout du public qui nous encourage de continuer ce projet.

Certains collègues, artistes également, nous jettent de fleurs. Le public : cette minorité silencieuse qui n'avait plus de la bonne musique, se retrouve à travers nous. Il apprécie beaucoup !

A quant votre propre album ?
Evidemment, on est en train de travailler aussi sur mon album « Panthère Noire ». Un disque pas comme les autres. Je vous confirme que les artistes musiciens cubains vont aussi intervenir dedans.

Donc, c'est une autre dimension artistique. Le travail se fait différemment, avec une autre cadence et au rythme de disponibilité des autres. Il y aura une diversité des sonorités musicales exaltantes.

Mais, on est dans le temps ! Pas pressé ! Car, la périodicité pour sortir mes opus, c'est 3 à 4 ans !!! Rappelez-vous que « Désoléeee !! » date de 2014. On n'est largement dans le temps. Donc, le projet des Classiques n'empiète pas du tout sur mes propres opus.

Quand est-ce que Faya Tess va-t-elle chanter sur sa vie ?
D'abord, je vous informe que dans le prochain disque « Panthère Noire », Faya Tess va chanter Faya. Il y aura quelques reprises que le public a toujours réclamées.

En plus de nouveaux discographiques, il y a aussi un livre qui va sortir cette année dans lequel on parle de moi. Donc, le public va aller au plus profond de ma vie.

Vous êtes une des rares chanteuses qui se distingue par la qualité de ses œuvres. Qui est derrière vous ?
Tous ces charmants travaux se font toujours sous la houlette de Cantador Niboma Kanta, qui est aussi un autre génie !

Il y a également Caien MADOKA à la guitare, WUTA MAYI, NZEZA et CABERT pour les cuivres, ainsi que d'autres artistes qui seront cités sur la pochette. Ils méritent ma gratitude tellement qu'ils se sont investis avec passion.
Nous sommes coachés grâce à l'encadrement de notre Maison de production «Air Monde Culture » avec le Président André TETU, qui nous suit toujours dans nos réalisations.

Mention spéciale à Me Vincent GOMEZ et Mr. Hugues GOUELONDELE qui ont une connaissance exceptionnelle sur la musique, tant sur le plan d'écoute, en tant que consommateurs, mais aussi ils connaissent le son.

Ils ont tellement des oreilles exercées qui font d'eux des bons opérateurs culturels en Afrique. Ce qui fait que le choix des chansons viennent d'eux et probablement ils recueillent le souhait des autres.

D'où, une bonne continuité dans ce projet. D'ailleurs, les deux personnalités ont eu des attachements avec certains artistes à qui nous rendons hommages.

Avez-vous un mot à adresser au Poète Lutumba donné pour mort à Kinshasa, alors qu'il est encore vivant ?
Je me rappelle encore de l'une de ses compositions que j'ai reprise dans le « 5ème  Volume de Classique ». Comme il l'avait dit lui-même dans une de ses chansons intitulée "Mabele" : «Photo na ngai bakamata basala monument ».

Donc, je peux vous dire combien cet artiste est un génie créateur. Il construisait ses chansons avec une cohérence remarquable et rare. Tabu Ley était un Seigneur, qui a engendré des princes et, voire de Rois dans la musique congolaise.

Et Lutumba est un patrimoine du Congo. C'est notre patrimoine. Nous avons une forêt équatoriale, un fleuve ainsi que des parcs.

Nous avons des richesses du sous-sol, et nous avons LUTUMBA, que nous devons soutenir, honorer jusqu'à ses derniers jours, selon que Dieu a prévu.

Jordache Diala
La Prosperité
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