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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 08 avril 2024
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Obama fait son discours d'adieu à la vie politique américaine, à Chicago, où tout a commencé

2017-01-10
10.01.2017 , Chicago
2017-01-10
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http://www.mediacongo.net/dpics/filesmanager/actualite/2017-actu/01-janvier/1_8/obama_perstation_serment_17_002.jpg Chicago-

A 55 ans, Barack Obama fait mardi ses adieux à la vie politique américaine, avant de céder la place à Donald Trump dont la victoire surprise a provoqué une onde de choc, aux Etats-Unis et au-delà.

Le démocrate a choisi la ville de Chicago, terre de sa fulgurante ascension politique, pour prononcer son dernier discours en tant que président des Etats-Unis. Accompagné de sa femme Michelle et du vice-président Joe Biden, il s'exprimera depuis le "McCormick Place", au coeur de cette grande ville de l'Illinois.

"Il entend offrir une vision à long terme et expliquer pourquoi il est optimiste sur l'avenir de notre pays", a souligné Valerie Jarrett, proche conseillère, à ses côtés depuis les premiers jours.

Les billets - gratuits - pour assister à ce dernier discours se sont arrachés samedi à l'aube devant ce centre de conférences où des centaines de personnes ont fait la queue dans un froid polaire en espérant obtenir le précieux sésame.

C'est quelques rues plus haut, à Grant Park, immense jardin public coincé entre le lac Michigan et des gratte-ciels, que Barack Obama avait pris la parole au soir de sa première victoire, le 5 novembre 2008.

"Il a fallu longtemps. Mais ce soir, grâce à ce que nous avons accompli aujourd'hui et pendant cette élection, en ce moment historique, le changement est arrivé", avait lancé le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis après sa victoire écrasante sur son adversaire républicain John McCain.

"Si jamais quelqu'un doute encore que l'Amérique est un endroit où tout est possible (...) la réponse lui est donnée ce soir", avait-il ajouté devant plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées dans le froid et brandissant des pancartes frappées du slogan "Yes we can".

Huit années à la tête de la première puissance mondiale ont blanchi ses tempes et émacié son visage, mais le président sortant, qui peut s'appuyer sur une solide cote de popularité, entend délivrer une nouvelle fois un message d'espoir. Il a expliqué vouloir remercier les Américains pour "cette extraordinaire aventure" et "livrer quelques réflexions" sur l'avenir.

"C'est un discours à part (dans une présidence), il n'y a pas vraiment de canevas", explique Cody Keenan, plume de Barack Obama, qui assure avoir lu ceux de tous ses prédécesseurs (la tradition remonte à George Washington). S'il entend revenir sur son parcours et présenter "sa vision de l'Amérique", ce "ne sera pas un discours anti-Trump" assure ce dernier.

Parler de l'avenir sans égratigner son successeur au nom d'une transition politique apaisée s'annonce comme un exercice d'équilibriste pour celui qui affirmait durant la campagne que les progrès accomplis au cours des huit années écoulées "partiraient en fumée" en cas de victoire du magnat de l'immobilier.

Donald Trump participera mercredi à New York, pour la première depuis son élection le 8 novembre, à une conférence de presse.

Les auditions des membres de son futur gouvernement ont débuté mardi dans une atmosphère mouvementée avec des protestations véhémentes depuis les rangs du public dans la salle.

Jeff Sessions, choisi pour diriger le ministère américain de la Justice, a d'emblée dû rejeter des accusations de racisme.

Chicago, où la famille Obama possède toujours une maison, jouera un rôle central dans la "vie d'après" du président démocrate: elle accueillera sa bibliothèque présidentielle et sa fondation.

Barack Obama a prévu de vivre quelques années encore à Washington, le temps que sa fille cadette, Sasha, termine son lycée.

Mais il rappelle inlassablement son attachement à Chicago: "C'est là où j'ai trouvé une forme d'idéalisme, c'est là où j'ai rencontré ma femme, là où mes enfants sont nés".

A son retour, dans la nuit de mardi à mercredi, Barack Obama n'aura plus que dix jours à la Maison Blanche.

C'est dans ce bâtiment public, le plus ancien de la capitale fédérale américaine, qu'il a travaillé, et vécu, pendant huit ans. Et où il a vu ses deux filles grandir.

"C'est l'un des principaux avantages d'être président, auquel vous ne pensez pas avant d'arriver ici: cela ne m'a jamais pris plus de 30 secondes pour aller de la maison au bureau... C'est grâce à cela que j'ai pu maintenir une vie familiale qui m'a nourri et soutenu durant toute cette période", a-t-il raconté dans un entretien diffusé dimanche sur ABC.


LE VIF/MCN
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Evangéliste Robert @7KOUIUM   Message  - Publié le 11.01.2017 à 10:42
À l'heure de quitter le pouvoir, Barack Obama bénéficie d'une solide cote de popularité. Et il a par moments tenté de réconforter sa famille politique, toujours sous le choc de l'élection surprise de Donald Trump, en vantant les progrès accomplis et sa confiance intacte en la capacité de progrès de la société américaine. SOIT BENIS OBAMA

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Evangéliste Robert @7KOUIUM   Message  - Publié le 11.01.2017 à 10:39
Dans son discours, Barack Obama a pris le soin de ne jamais citer le nom de celui qui lui succédera le 20 janvier dans le Bureau ovale, mais il lui a lancé quelques mises en garde, en particulier sur le réchauffement climatique. « Nous pouvons et devons débattre de la meilleure approche pour s'attaquer à ce problème », a-t-il affirmé. « Mais simplement nier le problème revient non seulement à trahir les générations futures, mais aussi à trahir l'esprit d'innovation et de recherche de solutions qui ont guidé nos fondateurs », a-t-il ajouté dans l'immense centre de conférence McCormick Place Huit années à la tête de la première puissance mondiale ont blanchi ses tempes et émacié son visage, mais le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis entend délivrer une nouvelle fois un message d'espoir A l'heure du départ, Barack Obama peut s'appuyer sur une solide cote de popularité Selon un sondage Quinnipiac University publié quelques heures avant son discours, 55% des électeurs approuvent (39% désapprouvent) son action à la présidence, son score le plus élevé depuis sept ans Le résultat est presque inverse (51% désapprouvent,...

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svp invitez edem kod @PHYVEMI   Message  - Publié le 11.01.2017 à 06:48
Bravo Obama pour le travail réalisé. Qui disait que le noir n'est pas intelligent et incapable de diriger le grand Amérique mais avant de quitter définitivement debarassez nous svp de Kabila le sanguinaire comme tu l'avais fait avec Ben Laden. La nationalité congolaise vous attend

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Jo Ali @WGRPVB2   Message  - Publié le 11.01.2017 à 06:25
Du Courage tu merite l'honneur tu as fait preuve d'un homme politique digne de son nom durant votre mandat

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