Société
A l'issue de l'audience de ce vendredi 12 janvier 2024, le tribunal a renvoyé l'affaire du journaliste Stanis Bujakera au 2 février sur le fond et devra se prononcer sur la désignation de nouveaux experts et sur une nouvelle demande de remise en liberté provisoire de ce dernier.
D'après la défense de Stanis Bujakera, l'expert qui a été désigné, depuis deux mois, pour retracer l'authenticité du rapport attribué à l'Agence nationale des renseignements, exploité dans l'article de Jeune Afrique au sujet de l'assassinat de l'Ex- ministre des Transports Chérubin Okende (où tout est parti), s'est désisté par une lettre adressée à la cour, dont le contenu a été révélé à l'audience de ce jour.
Les avocats du journaliste Stanis Bujakera ont renouvelé leurs demandes au Tribunal, notamment d’une contre-expertise des documents pour lesquels est poursuivi leur client.
Selon maître Jean-Marie Kabengela Ilunga, un des avocats du directeur de publication adjoint d’Actualité.cd, cette demande est motivée par la démission de l’expert désigné par le Tribunal, mais aussi et surtout par le fait que les documents versés par l’ANR ne corroborent pas aux documents présentés par le ministère public.
« Il était question aujourd’hui qu’on sache si le jugement avant dire droit a été exécuté tant par l’ANR que par l’expert désigné par le Tribunal. L’on a constaté que l’ANR avait envoyé quelques spécimens dont une signature, un sceau et une lettre par lesquels l’administrateur général de l’ANR disait qu’il ne remettait pas en cause l’authenticité du sceau et de la signature qui étaient posés sur le document taxé de faux. Et l’expert, qui était désigné pour procéder à la contre-expertise, a fait le rapport de l’impossibilité dans laquelle il s’est trouvé pour pouvoir exécuter les charges qui lui ont été imposées, le sceau et la signature présentés par l’ANR ne correspondent pas à ceux présentés par le ministère public comme falsifiés par notre client », a-t-il expliqué.
Face à ce qu’ils qualifient de manque d’indices sérieux de culpabilité de leur client, les avocats du correspondant du magazine Jeune Afrique ont une nouvelle fois sollicité une demande de mise en liberté provisoire. L’affaire a été prise en délibéré. La prochaine audience est prévue le 02 février prochain.
Pour rappel, arrêté depuis le 8 septembre 2023, le journaliste Stanis Bujakera est poursuivi pour faux en écriture, falsification des sceaux de l'État, propagation de faux bruits et transmission des messages erronés et contraires à la loi.
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