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Infos congo - Actualités Congo - 08 Mars 2024
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Dorah ILUNGA: la politique comme levier d'action.

2005-12-28
28.12.2005
Interviews
2005-12-28
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Celle qui n'est peut-être plus à présenter au sein de la communauté congolaise de Belgique, a attiré notre attention par son engagement dans différentes initiatives en particulier en faveur des femmes. En sa qualité,d' Echevine de Saint-Josse (une commune de Bruxelles) chargée entre autres des relations extérieures, Dorah ILUNGA est très impliquée dans des projets de coopération avec les communes de sa RDC natale.
Sur mediacongo.net, Dorah adopte un langage franc et direct…

mediacongo.net (MCN) : Dans quelles circonstances êtes-vous arrivée en Belgique?

Dorah Ilunga (D.I.) : Comme la grande majorité des congolais, je suis arrivée en Belgique pour raison d'études. Cela devrait donner de l'espoir à tous les immigrants de la 2ème génération qui, comme moi, ne sont pas nés ici et sont venus pour faire des études sans intention de s'installer.

Arrivée en 1986, j'ai d'abord obtenu un graduat en agro-alimentaire, puis une licence en science du travail à l'ULB (Université Libre de Bruxelles), réorientation voulu et consentie, vu les projets en tête.

Mon premier emploi fût dans une association de défense de différents intérêts, notamment tout ce qui concerne la citoyenneté. Puis, j'ai assuré la coordination de plusieurs projets de coopération au développement. Ensuite, je suis entrée à la mission locale de la commune bruxelloise de Saint-Josse où j'ai coordonné deux projets: un projet d'insertion des minorités d'origine étrangère et un autre de coordination communale des associations sur le territoire, dit projet, "cohésion sociale".

MCN : Et l'entrée en politique?

D.I. : Je me suis rendue compte que les grandes décisions qui nous permettaient d'œuvrer dans l'action sociale, au sens large, venaient des politiques. Alors l'idée de passer de l'autre côté de la barre, pour être plus efficace, devenait une évidence; aussitôt dit, aussitôt fait!

Puis, de fil en aiguille, je me suis retrouvée au cabinet de Laurette Onkelinx à l'époque où elle était Ministre Fédérale de l'Emploi. J'étais chargée de tout ce qui avait trait à l'emploi des jeunes, la formation et divers plans d'accompagnement des chômeurs.

En même temps, après les élections communales de 2000, je fus nommée conseillère au CPAS (Centre Public d'Aide Sociale) de la commune de Saint-Josse où j'ai siégé à la commission d'octroi du minimex (salaire minimum). Je dois dire qu'on apprend vraiment à côtoyer et gérer de près l'exclusion sociale sous toutes ses facettes.

Puis ce fut le conseil communal avant d'être Echevine: la première femme noire Echevine en Belgique. Cette position, m'a ouvert beaucoup de portes.

MCN :Quelles étaient ces portes fermées ou quel genre de difficultés avez-vous rencontré dans votre parcours?

D.I. : J'ai souvent été pionnière, issue de la communauté dont on parle: au cabinet de la Ministre Onkelinx, de même qu'à la mission locale et maintenant ici à l'échevinat.

Ce n'est pas toujours évident, au début, les relations sont souvent basées sur des appréhensions et chacun se demande intérieurement comment se comporter. Néanmoins, peu à peu, les choses se décantent.
Bref, je me suis comportée en pionnière et j'ai donc dû me battre. Ma situation était d'autant plus délicate que mes erreurs auraient ternies l'image de toute la communauté dont je suis issue.

MCN : Pouvez-vous nous dresser un panorama du monde associatif (sub-saharien) et son état de santé?

D.I. : Dans le milieu associatif, je suis passée par toutes les étapes: ONG, association classique, fonds de subside aux associations et maintenant Echevine chargée des associations, entre autre. Donc, je connais maintenant assez bien le circuit. Je dois vous avouer qu'il y a réellement un problème concernant les associations d'origine africaine: la réalisation, l'évaluation et le suivi des projets semblent encore trop proche de l'amateurisme. Bien entendu, ce n'est pas le cas de toutes les associations africaines, mais en grande partie, malheureusement, ça se vérifie encore. Dès lors, comment faire pour que les milieux associatifs africains puissent s'en sortir?

Les autres communautés semblent solidaires lorsqu'elles veulent mettre en place une association. Ce qui n'est pas le cas ici! Par exemple, je remarque que lorsqu'elles montent une association, ces communautés se cotisent et font appel à ceux des leurs qui possèdent telle ou telle autre compétence pour la réalisation du projet.
Parallèlement, à des problèmes de fond, il y a ceux de forme: projets incomplets, non respect des délais, projets mal conçus, peu structurés, faute d'avoir demander conseil auprès d'un spécialiste, or, notre premier contact avec l'association reste son dossier.

Il y a aussi un problème d'évaluation et de suivi de projet. On fait appel à des bénévoles qui à un moment donné partiront vu qu'ils ne peuvent vivre du bénévolat! Et donc, il est impossible d'avoir un projet à long terme.

Le problème le plus épineux reste celui des justificatifs financiers. Je suis désolée, mais c'est ce que je constate! Pourquoi ne pas prendre un comptable, ne fût ce que ponctuellement, soit en cherchant dans le réseau relationnel ou en s'informant auprès d'autres associations?

MCN : Avez-vous l'impression que même du point de vue associatif, l'image du Congolais serait tout aussi peu sérieuse?

D.I. : Vous savez, nous évaluons les dossiers sur base de trois zones de cotations: rouge, orange et verte. La majorité des évaluations nous reviennent des pouvoirs subsidiants avec la mention rouge "rejet" ou avec un peu de chance, la mention orange c'est à dire "à revoir". Il y a donc un sérieux problème!

Sur la cinquantaine de demandes de subside que je reçois, seulement environ 10% sont d'origine africaine. J'estime que ce n'est pas normal! Et encore, quand je dis 10%, c'est parce que pour certaines, j'ai dû faire du repêchage; c'est à peine si je n'ai pas dû revoir le projet moi-même. La raison est simple: je ne conçois pas que l'on parle de programme de cohésion sociale en Belgique, sans la communauté africaine et pire, sans la communauté congolaise.

MCN : Et comment résoudre ce problème?

D.I. : Selon moi, la première chose à faire serait de sensibiliser la communauté africaine, je pense aux associations, aux médias (c'est pour cela que vous êtes là) ou via des discussions que vous pouvez avoir entre amis, collègues, anciens du Congo afin que l'on puisse se rendre compte qu'en posant un acte, c'est toute une communauté que l'on engage derrière soi. Une responsabilité vis-à-vis de la communauté dont on est issue existe! Quoique nous fassions, faisons-le avec sérieux!

Deuxièmement, le manque flagrant de solidarité. Par jalousie? Par individualisme? J'ai déjà assisté à des situations où pour mieux défendre chacun son projet, deux associations africaines se mettaient des bâtons dans les roues devant les organismes de subsides!!!
Est-ce dû au fait qu'il y a cette précarité en terme d'insertion et que beaucoup voient par l'entremise des associations un moyen de subsistance? Je ne sais pas, je dois encore me pencher sur la question.

J'aimerais aussi, attirer votre attention, d'une part, sur le respect de l'heure, l'anticipation dans la recherche d'emploi, le recours à des services ou des personnes compétentes lorsque le besoin se fait sentir... D'autre part, il faut savoir que les ghettos n'ont jamais servi ceux qui les encouragent. Il est conseillé de s'ouvrir au pays d'accueil et d'y établir des relations de toutes sortes. Il faut savoir qu'en matière d'emploi par exemple, le réseau relationnel, par la même occasion le bouche à oreille, reste le meilleur moyen de trouver un emploi, si pas le plus rentable.
Et pour finir, éviter le phénomène de "victimisation"; avant d'accuser l'autre de racisme ou de discrimination, ne faisons pas l'économie d'une autocritique: ai-je fait tout ce qui était en mon pouvoir pour...?

MCN : Pour rester dans le domaine associatif, nous savons que vous êtes très engagée dans les actions en faveur des femmes. Pourriez-vous nous en dire un mot?

D.I. : Effectivement, je milite beaucoup pour la femme non pas parce que je la considère comme le sexe faible, mais plutôt car je pense que - par opposition aux hommes qui sont beaucoup plus guerriers et cherchent à se prouver par leurs réussites - la femme passe à l'action pour le bien du groupe. C'est dans ce sens que j'ai lancé une initiative communale: le réseau INES, pour plus d'information sur ce réseau visitez notre site: www.reseau-ines.org
Ce projet apolitique (puisque soutenue par les femmes de différents partis) a pour objectif l'encadrement et le lobbying des femmes. Par ailleurs, l'idée aujourd'hui est de mettre les communes face à leurs responsabilités vis-à-vis des femmes. En ce qui concerne ma commune, j'ai le soutien du collège du Bourgmestre et des Echevins, des fonds sont débloqués, des actions programmées.

La prochaine étape est d'officialiser et d'institutionnaliser ce réseau pour l'inscrire dans la durée et la qualité, toujours dans le but d'apporter aux femmes des outils de management performants.

La femme du réseau INES est à la fois ménagère et manager (ça rime en plus).

On ne peut pas seulement s'occuper des femmes travailleuses mais de toutes les femmes, puisque même celles qui sont à la maison gèrent toutes une série de choses: quand il faut aller discuter avec la maîtresse d'école pour l'enfant alors qu'elle-même n'a pas été à l'école; quand il faut aller négocier avec Electrabel pour les modalités de paiement parce que le gaz va être coupé, cela relève du management! Il y a également des femmes qui font des coussins et des couvertures pour les écoles, elles participent aux activités scolaires et donc à l'éducation de leurs enfants.

Il faut bien dire qu'il existe plusieurs moyens d'aider ces femmes. En ce qui concerne le réseau INES, nous nous sommes focalisées sur trois secteurs: l'associatif, le politique et l'économique. C'est-à-dire, la recherche de ce qui existe au niveau européen, fédéral, régional et communal comme soutien aux femmes - qu'est ce qui existe comme actions concrètes pour la femme et quels actes législatifs peut-on prendre afin de mieux les soutenir?
En effet, beaucoup d'entre elles ignorent l'existence des relais, des entreprises de consultance qui peuvent les aider à monter des projets; il existe aussi plusieurs aides pour l'accompagnement dans le projet ici ou à l'étranger, et même en ce qui concerne les garanties bancaires, beaucoup ignorent que l'Etat peut servir de garant… L'idée est vraiment de pouvoir donner aux femmes l'autonomie, l'émancipation dans leurs actions grâce à des outils appropriés.

MCN : En parlant d'autonomie et d'émancipation, quel regard avez-vous de la femme congolaise ici en Belgique?

D.I. : Je ne puis dire qu'une chose: chapeau! C'est une femme formidable. S'il y a bien quelqu'un qui peut s'affirmer ici, c'est la femme congolaise ou d'origine congolaise. Avec un revers de la médaille, car cela signifie quelque part que l'homme est un peu perdu: d'où les divorces et les séparations, actuellement en augmentation dans cette communauté.
Mais c'est là aussi que se trouve une autre problématique de la femme active: les difficultés à allier vie privé et vie professionnelle. Ici, ma responsabilité de femme politique est de penser à des solutions qui permettent cette double vie.

Prenons l'exemple d'un couple qui arrive ici aujourd'hui, et bien, l'on remarque que deux ans plus tard, la femme est complètement insérée socialement et professionnellement.
L'homme, par contre, se cherche encore. Il se dit: "je possède un diplôme et je ne vais pas m'abaisser à faire des travaux vils". La femme, en revanche, pour faire vivre sa famille va mettre son diplôme dans un tiroir et la voilà prête pour un emploi, quel qu'il soit, du moment qu'il lui permette de nourrir son "clan".

Je pense que la femme d'origine noire africaine en général (congolaise en particulier) est très courageuse - c'est d'ailleurs ce que le Roi avait fort judicieusement soulevé lorsqu'il m'a reçu lors de ma prestation de serment en tant que 1ère échevine d'origine africaine noire.
Sans toutes ces femmes, l'Afrique disparaîtrait.
Regardez les pays de l'Afrique de l'Ouest où ce sont les femmes qui tiennent l'économie. Au Congo (RDC), c'est pareil avec la problématique des salaires impayés, ce sont les femmes qui tiennent les maisons, c'est elles qui vont chercher des solutions; négocier les minervals à l'école; rechercher des fonds pour faire partir l'enfant à l'étranger; s'arranger pour trouver des hôpitaux lorsqu'il y a un malade; c'est elle, c'est elle, c'est encore elle…

Je crois que le gros problème de l'homme africain ici en Belgique est qu'il n'envisage que le long terme, il a du mal à s'inscrire dans un court terme, à trouver un équilibre. Il est persuadé de rentrer un jour au Congo, en Afrique, mais les années n'attendent pas, elles passent. A 40, 50 ans sans expérience professionnelle que propose encore l'occident comme alternative? Rien de gratifiant!
D'autre part, comme l'homme représente quand même le garant du patrimoine culturel de la famille dans beaucoup d'esprit (ce lien avec les origines), l'homme africain a du mal à s'insérer, à faire des projets d'avenir basés en occident. Il y a toujours cette petite fenêtre braquée sur l'Afrique, le Congo (d'ailleurs, il connaît très bien le gouvernement du pays d'origine et maîtrise les enjeux politiques de celui-ci mieux que ceux de la Belgique) attendant le jour où il pourra rentrer afin de créer quelque chose là-bas.

Il existe bien sûrs des hommes bien insérés aussi, mais actuellement leur nombre reste encore trop faible comparé aux femmes.

J'ai réalisé mon travail de fin d'études sur les femmes cadres. J'ai essayé d'analyser le style de vie de la femme cadre par rapport à celui de l'homme cadre. On remarque que ce n'est pas du tout le même style de vie! Je vous assure que si la femme n'est pas forte, c'est l'effondrement assuré! Les horaires ne sont pas adaptés aux conditions des femmes. Par exemple, une séance de travail peut commencer à 7H00 et se poursuivre jusqu'à 18 voir 19H00. Personne de la gente masculine ne va penser à rentrer avant la fin de la réunion pour s'occuper des enfants, sauf si celui-ci n'a pas le choix, problème de garde par exemple, mais chez la femme c'est un souci permanent, semble-t-il. En politique, c'est pareil. La majorité des décisions importantes ne se prennent pas toujours au bureau mais plus tard le soir autour d'un verre. Et qui va-t-on le plus souvent rencontrer à ce moment-là: des hommes!

En Afrique, au Congo, c'est encore plus difficile surtout pour une femme politique car elle se mettra à dos, en plus de sa famille, sa belle famille et la société. De telles femmes sont bien braves. J'ai pu discuter avec certaines d'entre-elles. Mais, plus nous serons nombreuses en politique, plus nous pourrons changer les choses.
Femmes, engagez vous, si vous vous sentez porteuses d'un combat, quel qu'il soit!

MCN : Puisque nous parlons de l'emploi. Selon vous, quelles influences la diaspora a-t-elle dans la prospérité de la Belgique?

D.I. : Comme tout autre belge, le travailleur d'origine étrangère qui fait correctement son travail et qui est compétent contribue au développement de ce pays. Et notamment, si celui-ci travaille dans une entreprise qui fait des bénéfices, il contribue à la croissance économique de la Belgique.
Loin de nier l'existence du racisme et de la discrimination, je pense que le racisme intervient particulièrement dans tout ce qui a trait à un conflit d'intérêt. Si l'on peut prouver que l'on apporte un intérêt supplémentaire à l'intérêt pour lequel nous avons un conflit, la couleur n'a plus rien à avoir.
Demandez à un patron pour qui un employé commercial rapporte x millions par an de s'en défaire car il est d'origine étrangère!

Quand on est réellement compétent et que l'on offre un service de bonne qualité et rentable pour la société (ce que l'on a souvent tendance à oublier puisqu'on se présente le plus souvent comme quémandeur de travail), on finit souvent par avoir un travail gratifiant.

La preuve est que la majorité des africains qui trouvent du travail le font par l'intermédiaire du travail étudiant ou via des stages car la confiance de l'employeur vis-à-vis de ces personnes a finie par être acquise, celui-ci ayant fait ses preuves. C'est là que l'image intervient. Il faut changer cette image négative (car même entre personne de la même communauté, il y a déjà un manque cruel de confiance). Alors allez demander aux autres de croire en quelqu'un en qui vous même, de la même communauté, n'accordez aucun crédit…

MCN : Que pensez vous du Congo (RDC) en ce moment?

D.I. : C'est toujours un peu délicat lorsqu'on est de l'extérieur de donner des leçons ou de faire des projections. Cependant, en tant que personne ayant une certaine connaissance et de l'expérience de la vie publique ici, je crois que je peux apporter quelque chose. Un peu comme ces Belges qui ont travaillé au Congo et sont toujours prêts à l'aider en cas de catastrophe sous l'association des amis du Congo. C'est presque une question de survie, il y a toujours cette espèce de retour d'ascenseur vers le pays d'origine car on y garde des liens. Rien de plus normal.

C'est le cas par exemple de ce projet de coopération que j'ai envie de mener, où j'utilise réellement mes compétences d'élue communale afin de réaliser des projets là-bas.

MCN :Pouvez-vous nous en dire plus sur ces projets de coopération?

D.I. :
Comme vous le savez sans doute, les communes peuvent désormais faire de la coopération au développement sans nécessairement devoir passer par l'autorité fédérale. Dans le but de garder une approche participative, je me suis rendue au Congo, le mois passé en vue d'établir un partenariat entre la commune de Saint-Josse et une de 24 communes de Kinshasa. L'étape suivante sera la mise en place d'un plan communale de développement en collaboration avec la commune élue qui devrait être celle de Lingwala. Ensuite, envisager un transfert de compétences et de ressources; en vue de prévoir une autonomie au delà du projet. Ainsi, les autorités locales pourront poursuivre le projet avec des gens qu'eux-mêmes auront formés.

D'autres contacts ont été pris dans deux domaines que j'ai particulièrement à coeur actuellement. Ces projets démarreront dans les mois à venir, les négociations étant en cours. Il s'agit des "microprojets" de développement (par exemple, la problématique d'accès à l'eau dans les villages reculés) et de l'action "femmes" (formation, soutien, encadrement et mise à disposition d'outils, en deux mots, le réseau INES, version Sud).

Vous pouvez suivre toutes ces actions via mon site Internet: www.dorahilunga.be

MCN :Une dernière question pour terminer: aujourd'hui Echevine, et demain?... Quelles sont, en d'autres termes, vos ambitions?

D.I. :
Je ne travaille pas par ambition! Le pouvoir pour le pouvoir ne m'intéresse pas! Ce que j'aimerais néanmoins, avec les élections qui se profilent, c'est de pouvoir revenir pour achever les projets commencés.

Toutefois, les ambitions peuvent me servir pour parvenir à des finalités: s'il le faut, j'irai encore plus haut. Mais plus haut ne veut pas nécessairement dire en politique. S'il existe d'autres sphères de pouvoir par lesquelles je peux combattre toutes formes d'exclusion, je mettrais tout en œuvre pour en faire partie.

Ma devise: "Toujours plus haut, pour mieux servir"
Dorah ILUNGA

Pour contacter Dorah Ilunga, veuillez écrire à : dorah@dorahilunga.be






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