Suite à la fermeture du boulevard Sendwe, les embouteillages s’intensifient dans certaines artères de la capitale

Une situation peu reluisante et qui empêche les conducteurs des véhicules de circuler librement surtout pendant les heures de pointe.

Hier matin (lundi 20 avril), la plupart des arrêts de bus  se trouvant le long du boulevard Lumumba étaient envahis par les usagers qui attendaient avec impatience les moyens de transport. Interrogés, les usagers et les conducteurs évoquent la même raison. Tout en ajoutant que le manque de courtoisie routière serait également à la base de cette situation. Certains usagers avec lesquels nous avons pris place à bord  du bus Transco à destination de Royal ont déploré le comportement de certains chauffeurs qui, au lieu de rester sur la bande, se bousculent pour se frayer un chemin.

"Il y a un manque de courtoisie entre les chauffeurs", a lâché un passager.

Le même scénario est constaté sur l’avenue victoire devant les installations de la légion nationale d’intervention de la police où les travaux de réhabilitation sont exécutés, rapporte la radio onusienne. Comme on peut s’en rendre compte, ces embouteillages ne sont pas de nature à rendre les conducteurs et les usagers heureux car ils interviennent souvent pendant les heures où les passagers se rendent à leurs lieux de travail ou à leurs domiciles.

Selon eux, ces moments sont devenus des heures de calvaire pour parcourir une distance de moins d’un Kilomètre.  Les conducteurs sont devenus nerveux. Peut-on lire sur leurs visages. Les policiers de roulage qui devraient assurer la circulation, sont souvent absents parce que débordés par les événements.

Les usagers déplorent la fermeture de ces deux routes au même moment car qualifiées d’importance capitale.

Si le boulevard Sendwe et l’avenue victoire connaissent ces embouteillages suite aux travaux de réhabilitation, ce n’est le cas de l’arrêt communément appelé  "victoire"  au croisement du boulevard Lumumba et de l’entrée de la route Mokali. Ici, c’est presque toute la journée même aux heures normales, il se crée des embouteillages. Les uns parlent de l’incompréhension des conducteurs et les autres évoquent même l’irrégularité des policiers de roulage.

Qu’à cela ne tienne,  les deux cas d’embouteillages évoqués ci-haut viennent relancer la problématique de la construction des routes secondaires. Celles-ci, à en croire certains observateurs, contribueraient à réduire le taux d’embouteillages. 

D’autres souhaitent même qu’on puisse construire le viaduc à l’instar du pont Matete. Mais la grande question qui reste suspendue sur beaucoup de lèvres est celle de savoir si dans le cadre de la  révolution de la modernité tous ces projets de construction des routes secondaires, sont  prévus.  Si c’est le cas à quand la réalisation ?

Nous espérons que le Gouvernement Matata 2 qui accompagne la vision du chef de l’Etat ne tardera pas à s’y atteler car le besoin se fait déjà sentir.