En 5 ans, la Compagnie minière de Kambove a investi 30 millions usd pour le développement communautaire

Dans le Haut-Katanga, non loin de ce qui reste de la Générale des carrières et des mines (Gécamines), la Compagnie minière de Kambove (Comika) du haut de ses 70 % des parts dans ce partenariat gagnant-gagnant, a investi 943 millions usd pour la première phase du projet et 225 millions pour la deuxième phase dans ces deux importants gisements de cuivre et de cobalt, Kamoya et Kasibisi. Cette exploitation a permis à la société de soutenir le développement de la communauté qui l’abrite à hauteur de 30 millions usd.

Depuis qu’elle existe, la Comika a favorablement répondu à ses responsabilités sociétales avec un investissement de 30 millions usd pour la construction des écoles et centres de santé, la construction de certaines infrastructures électriques pour l’amélioration de la desserte et la réhabilitation des routes pour la communauté locale de Likasi. Elle s’attèle actuellement à finir les ouvrages d’adduction d’eau potable. Sur les cinq chantiers, 2 sont déjà disponibles et servent à la population qui n’est plus obligée de parcourir de longues distances pour se procurer de l’eau.

Les premiers bénéficiaires de la présence de cette entreprise à Likasi sont les riverains, les premiers à être engagés et à profiter du renforcement des capacités pour occuper des postes clés. Leur engagement met en évidence l’impact des activités minières dans leurs communautés où ils ont développé de petits commerces disposant pour leurs semblables des produits manufacturés et autres biens pour lesquels il fallait parcourir plusieurs heures de routes pour les posséder.

Respectueuse des textes (code minier révisé en 2018), la société a investi dans le développement de la communauté. La Comika a signé avec les partenaires un cahier des charges à hauteur de 1 million usd pour l’amélioration des conditions de la population en renforçant les infrastructures déjà existantes, en élargissant les circuits d’adduction d’eau et par la construction, en cours, de quatre bureaux des quartiers.

A propos de la Comika

C’est en septembre 2008 que la Comika est créée. La construction de l’usine a débuté en 2015 et une année a suffi pour que l’entreprise minière produise son premier concentré de cuivre. C’est en juillet 2020 qu’elle a produit sa première cathode de cuivre. Et en novembre de la même année, l’entreprise a produit le premier hydroxyde de cobalt sous forme de sel. Elle cumule une production de 40.000 tonnes de cuivre l’an et 10.000 tonnes de 30, 35 à 40 % de cobalt l’an.

La Comika envisage, en perspective, la conception de four grillage sulfatant de cuivre pour la troisième phase d’ici 2 ans. Ce qui va engendrer des opportunités de divers ordres.

D’une façon générale, la Comika veille sur le traitement du personnel. Elle emploie 1530 agents dont la plupart sont des nationaux à l’instar du Directeur général adjoint au chef d’équipe compris dans le total de cent nationaux à occuper des postes de commandement. « Le dernier agent touche en moyenne 400 usd. Quand on regarde d’une façon générale avec les entreprises avoisinantes, le traitement se passe bien », indique-t-on.

Pour barrer la route aux creuseurs illégaux, l’entreprise a clôturé la concession. Néanmoins, de petites incursions sont signalées et cela en complicité avec les internes, « ce n’est que dans ces conditions que les clandestins peuvent y accéder », soutient le directeur de production adjoint Sébastien Mubiala.

En ce qui concerne la revisitation du contrat, l’entreprise indique que pour le moment, le mieux c’est d’aboutir et de négocier le prochain.