Phénomène Kuluna : André Kimbuta confirme le retour en puissance de ces hors-la-loi

Dans son adresse mardi 3 mars lors de la cérémonie d’inauguration du centre de contrôle et de surveillance de la circulation routière, Le gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta Yango a affirmé que les bandits appelés communément " kuluna  » refont surface sur la ville de Kinshasa, tout en citant l’incident qui est survenu dans la commune de Makala. 

En effet, en RDC le phénomène « kuluna » constitue un danger permanent pour la sécurité des personnes et de leurs biens. Ces hors la loi, communément appelés « kuluna » sèment la panique et la désolation au sein de la population.

Munis de bouteilles, machettes, couteaux et autres armes blanches, les « kuluna » n’hésitent pas un seul instant pour blesser ou ravir les biens appartenant à de paisibles citoyens. Il suffit de faire la ronde de toutes les communes de la capitale congolaise pour se rendre compte de l’ampleur de ce phénomène tant décrié.

Profitant de l’obscurité qui sévit dans beaucoup de communes de la ville de Kinshasa, ces jeunes désœuvrés ravissent de l’argent, des téléphones, des bijoux et autres biens précieux des passants.

Considéré comme une bombe à retardement, le phénomène « kuluna » mérite une attention particulière des autorités congolaises. Surtout, quand on sait qu’actuellement, ce phénomène est en train de prendre des dimensions inquiétantes à Kinshasa, voire dans d’autres provinces de la RDC. Pour un lendemain meilleur, son éradication est plus qu’indispensable. De temps en temps, la population assiste, impuissante, devant des actes de barbarie et de criminalité posés par ces hors-la-loi.

Alors des stratégies sont nombreuses pour éradiquer ce phénomène au pays, parmi elles,  le bouclage des quartiers. Une fois arrêtés, ces « kuluna » doivent être transférés en prison et au besoin les envoyer dans des maisons de détention disséminées à travers le pays comme le faisait, il y a peu, le ministre sortant Luzolo Bambi.

C’est de cette manière que le gouvernement actuel peut arriver à combattre ce mal qui ronge la société congolaise.