En aide aux femmes survivantes de violences sexuelles, Vodacom remet 170.000 $ à la Fondation Panzi

La remise du chèque a eu lieu au cours d’une cérémonie, tenue dans l’enceinte de l’hôpital de Panzi en présence des autorités provinciales et des femmes survivantes de violences sexuelles. Dans son adresse, la directrice générale de Vodacom Congo, Murielle Lorilloux, a expliqué l’importance de cette action qui s’inscrit dans le volet santé des activités de la campagne Alerte Rouge annoncées depuis le mois de juin 2013.

Elle a en outre annoncé une contribution prochaine devant servir à la réinsertion socio-économique de ces femmes survivantes de violences sexuelles : « cette contribution n’est qu’une première partie des efforts consentis par Vodacom car, nous nous sommes engagés à rajouter 132. 000$ dans les mois qui viennent. Cet argent sera affecté au frais de fonctionnement du Centre et aux activités de formation dans le cadre de la réinsertion socio-économique des femmes survivantes de violences sexuelles », a-t-elle déclaré.

En effet, Vodacom Congo, pour voler au secours des victimes de la guerre dans l’Est, notamment des femmes survivantes des violences sexuelles, avait signé en 2013, un partenariat avec la Fondation Panzi pour la prise en charge et la réinsertion sociale d’un grand nombre d’entre elles. Pour réaliser ce projet évalué à hauteur de 302.000 dollars américains, Vodacom Congo, à travers ses plateformes sms et M-pesa mises à la disposition du public et une collecte de fonds faite auprès de certaines communautés religieuses de Kinshasa, a pu réunir la somme de 10. 000 dollars sur les 170.000 remis à la Fondation Panzi.

La société Vodacom remercie ainsi la population congolaise en général, mais aussi les Eglises et mosquées pour leur contribution. En outre, la directrice générale de Vodacom a adressé des remerciements au Docteur Mukwege pour son dévouement à la cause des femmes survivantes de violences sexuelles. Murielle Lorilloux salue les efforts et les réalisations du « réparateur des femmes ». « Mais surtout un grand merci, pour ce sentiment que nous chérissons ensemble, qui est celui de croire au Congo et de croire aux potentiels des femmes congolaises ».

Vodacom au Sud-Kivu

L’on se souviendra que la société Vodacom n’en est pas à sa première action pour soutenir la population du Sud-Kivu. En 2010, suite au drame survenu à Sange au Sud-Kivu faisant environ 242 morts et plusieurs blessés, Vodacom Congo à travers sa campagne lancée au moment de la tragédie « Un geste pour Sange », avait répondu à l’appel du gouvernement en construisant l’école Kilomoni qui accueille gratuitement environ 450 élèves, tous, enfants des sinistrés du drame de Sange ; l’hôpital de Référence de Sange et la salle polyvalente qui avait volé en éclats suite à l’explosion du camion-citerne. Ce projet a été évalué à plus de 150.000 dollars.

Autres actions de la campagne Alerte Rouge

Avant le lancement de la campagne Alerte Rouge, une équipe composée notamment de l’ancien directeur général de Vodacom Congo, Godfrey Motsa, avait visité le camp Mugunga pour évaluer les besoins urgents des déplacés mais aussi pour remettre quelques vivres à ceux qui souffrent des affres de la guerre. Préoccupé par leur situation, Vodacom Congo avait décidé de lancer un SOS sur les plans national et international pour les aider à retrouver une vie normale.

C’est ainsi que, le 16 mai 2013, la campagne Alerte Rouge a été lancée officiellement à Kinshasa. Un mois après, la campagne Alerte Rouge a été lancée à Goma avec une deuxième remise de dons au Camp Mugunga.

Pour une grande sensibilisation sur les réalités de l’Est et pour récolter des fonds, Vodacom Congo avait organisé le Marathon du cœur, comme première grande activité de la campagne Alerte Rouge. Plus de 9500 personnes étaient dans les rues de Kinshasa pour témoigner de leur soutien aux Congolais victimes des guerres répétées dans l’Est de la Rdc.
Grâce aux fonds récoltés suite à l’organisation du Marathon du cœur, Vodacom Congo a procédé le 24 septembre 2013, à la remise d’un lot de 2600 tentes, 4000 moustiquaires et 2600 couvertures afin de répondre aux besoins urgents des déplacés du camp Mugunga. 5 cabines téléphoniques ont également été construites sur place pour faciliter la communication entre les victimes de la guerre et leurs familles. Ces fonds ont aussi servi à la construction de 4 maisons d’accueil dans le camp pour permettre aux déplacés de s’abriter avant d’être installés.

Le 25 octobre 2013, la campagne Alerte Rouge a été lancée à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga.