Société
Au terme de cette rencontre, les participants ont convenu de mener des actions concrètes, telle que la sensibilisation des parents à cette question puis, alerter les acteurs de la société civile de ce secteur sur la question de financement public de l’éducation en RDC. Ensuite, ils vont élaborer un cahier des charges comprenant les recommandations des parties prenantes qui sera déposé auprès de décideurs.
Le coordonnateur de la CONEPT/RDC est d’avis que l’objectif poursuivi, est d’améliorer l’accès, l’équité et la rétention dans le système éducatif congolais. Pour Jacques Tshimbalanga, la sensibilisation des parents par des acteurs de la société civile sur la problématique est une nécessité car, il s’agit d’une question de l’heure. Dans la mesure où le grand problème du système éducatif congolais demeure son faible financement, a-t-il poursuivi.
Cependant, la CONEPT qui est un réseau des organisations œuvrant dans le secteur de l’éducation, pense que les acteurs de la société civile doivent être mis à contribution dans la recherche des solutions par rapport à l’effectivité de la gratuité de l’enseignement primaire et à l’accroissement du budget alloué au secteur de l’éducation.
En outre, Jacques Tshimbalanga a fait savoir que depuis quelques mois, la communauté internationale a entrepris l’accélération de la réalisation de l’EPT. Car, d’après lui, selon les projections de l’Unesco, 31 pays de l’Afrique subsaharienne parmi lesquels la RDC risquent de ne pas atteindre les objectifs fixés. Selon lui, la mise en œuvre du Plan intérimaire de l’éducation, en tant que plan d’opérationnalisation de la stratégie sous-sectorielle de l’EPSP contribuerait certes à l’accélération des progrès. Pour ce faire, elle doit obtenir un financement adéquat, a estimé le coordonnateur de la CONEPT/RDC.
Par ailleurs, cela va faire plus de 6 ans, que l’article 43 de la constitution pose problème dans son application, a souligné le responsable de ce réseau des éducateurs. Car, a-t-il mentionné, la mesure de la gratuité décrétée par le gouvernement ne s’exerce pas correctement sur le terrain au motif qu’il y a plusieurs barrières qui s’érigent pour son application. Et cela, avec les conséquences sur la qualité des services offerts aux enfants dont la cessation du caractère d’utilité publique de l’enseignement dans les établissements publics et la détérioration de la qualité de l’enseignement. D’où, la nécessité pour les organisations de la société civile d’organiser des évaluations régulières sur la question du financement public ainsi celle de la mesure de la gratuité pour suggérer des propositions concrètes aux gouvernants afin d’améliorer le système éducatif congolais, a-t-il confié.
Faisant les statistiques, la CONEPT évoque plus de 7 millions et demi d’enfants de la RDC, en âge de scolarité se retrouvent en dehors de l’école. Parmi eux, 3.508.181 ont l’âge d’être à l’école primaire. Environ 10,5 millions d’élèves inscrits à l’école primaire sont tous les jours soit victimes des pressions psychologiques soit exclus temporairement des cours pour cause de non paiement des frais scolaires, avec des conséquences néfastes sur la survie scolaire des enfants poussés parfois à abandonner. Selon cette organisation, dans près de 1.070 écoles à Kinshasa, les enfants sont régulièrement chassés.
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