Economie
La télédétection permet, selon lui, de fournir des connaissances et des techniques utilisées pour déterminer les caractéristiques physiques et biologiques des objets, grâce à des mesures effectuées à distance. Le vice-Premier ministre a fait savoir que ces technologies permettent une capacité cognitive certifiée et une prospective garantie dans les domaines divers et la prévision des phénomènes naturels. Il n’est pas possible de limiter les domaines d’application et d’utilisation de la télédétection par satellite, a-t-il indiqué.
Les apports de la détection, selon M. Luhaka, permettent de déployer des techniques d’observation et de détection à distance qui fonctionnent à l’aide des capteurs enregistrant les ondes électromagnétiques. Il a souligné que le but poursuivi par ce séminaire est de renforcer les capacités des experts africains et congolais, en vue de contribuer au développement des pays avec les bases élémentaires et des connaissances à acquérir au cours de ce séminaire. Les experts formés, a-t-il indiqué, pourront constituer une ossature des personnes ressources dans divers domaines pour le pilotage des actions futures du gouvernement dans la certification des ressources et dans le domaine de recherche pour le développement de l’Afrique.
Il a appelé à un bon déroulement de ce séminaire de renforcement des capacités des experts africains pour que le contenu de ce séminaire serve de rapport exploitable à l’avenir, en vue d’une création des structures de continuité et des projets pour l’Etat congolais.
L’ambassadeur du Japon en RDC Shigeru Ushio, a salué pour sa part, l’initiative du président joseph Kabila Kabange pour la consolidation de la paix et le maintien de la forte croissance économique de ces dernières années. Cette croissance, a-t-il dit, repose en partie sur l’immense potentiel minier, hydraulique, agro-forestier du pays dont l’exploitation et l’essor sont liés au développement, à l’utilisation de la technologie satellitaire.
Le Japon, a-t-il souligné, entend poursuivre son soutien au développement économique de la RDC à travers la maîtrise de cette technologie. M. Shigeru a relevé, en outre, que depuis plusieurs années, son pays intensifie la coopération pour la diffusion de cette technologie en RDC et en Afrique.
Ce projet est d’une importance capitale dans le renforcement du système national de monitoring des ressources forestières pour la promotion de la gestion durable des forêts et de Redd plus. Il est mené à travers l’association japonaise de technologie forestière(JAFTA) depuis 2012 pour réaliser un inventaire forestier en utilisant les images des satellites japonais, a poursuivi le diplomate.
Cette coopération ne s’arrête pas au transfert de la technologie satellitaire, mais s’étend également à la construction des infrastructures, a-t- il affirmé. Pour sa part, M. Muwete Muluaka, président du comité d’organisation, a salué la tenue de cette rencontre pour la première fois en Afrique et en RDC au profit des experts africains grâce à l’apport de la technologie japonaise. Les délégués de quinze pays africains notamment l’Angola, la Namibie, le Botswana, l’île Maurice, le Lesotho et le Madagascar participent à ce séminaire, signale-t-on.
Un projet de télédétection du Japon en RDC présenté au vice-Premier ministre des PT-NTIC
L’ambassadeur du Japon en RDC Shigeru Ushio a présenté mercredi, au cours d’une audience auprès du vice-Premier ministre, ministre en charge des PT-NTIC, un projet de télédétection que le gouvernement japonais compte exploiter en RDC.
Ce projet, dont le démarrage est prévu en avril prochain, concerne les secteurs de l’énergie, de l’environnement et ressources naturelles, de la forêt et de l’agriculture ainsi que de la propagation et de la contamination des maladies, a précisé le diplomate japonais au sortir de l’audience.
Selon M. Shigeru qui s’est dit satisfait de l’intérêt manifesté par le vice-Premier à ce projet, le gouvernement congolais aura le libre choix de se prononcer sur les secteurs de sa convenance que la coopération japonaise va appuyer.
Par ailleurs, le vice-Premier ministre a examiné avec une délégation de l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications du Congo (ARPTC) conduite par son président Oscar Manikunda, les grandes lignes de la feuille de route de cette structure.
De telles concertations régulières entre l’ARPTC et la vice-primature de PT-NTIC sont nécessaires dans le cadre de la collaboration existant entre les deux parties, a dit M. Manikunda. Il a également dit avoir proposé au vice-Premier ministre la création d’un comité de suivi et de sanction qui veillera notamment au respect des prix par les opérateurs du secteur.
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