Politique
Il sera également question d’examiner le projet de loi organique de la Caisse nationale de péréquation. Si pour le Président de l’Assemblée nationale, les agitations, les affrontements d’opinions parfois rudes, voire le brouhaha ou les excès de ton permettent de savourer la marche de la jeune démocratie congolaise, l’Opposition, de son côté, voit les choses autrement.
Les opposants soupçonnent la Majorité de vouloir introduire dans la loi électorale, des dispositions anticonstitutionnelles. Aussi, les Groupes parlementaires UDPS et Alliés, UNC et Alliés, Mlc et alliés avaient-ils promis de boycotter toutes les plénières relatives à l’examen des projets de lois électorales.
Dès ce samedi 27 décembre, l’Opposition serait au point de déposer une motion au Bureau de l’Assemblée nationale pour tenter d’empêcher ou de bloquer la modification de la loi électorale. Les débats, comme l’on peut s’en rendre compte, seront très houleux. Tout cela dans une ambiance mouvementée. Comme pour en rajouter, voici qu’une folle rumeur de plus en plus persistante laisse entendre que dans le nouveau projet de loi électorale à examiner, l’auteur y aurait inscrit une disposition qui exigerait des candidats présidents de la République qu’ils soient nés de deux parents Congolais d’origine. Depuis qu’un journal français, Le Figaro, relayé par la télévision publique belge, RTBF, avait mis sur la place publique un commentaire selon lequel la fameuse disposition visait à empêcher les mulâtres de briguer la présidence, les rues sont très animées à Kinshasa. L’histoire des pénaltys de Moïse Katumbi aurait contribué à amplifier les spéculations.
Mission difficile pour Minaku
En fin de matinée, ce samedi 27 décembre, dans son discours d’ouverture de la session extraordinaire, il serait loisible que M. Aubin Minaku fixe, une fois pour toutes, les esprits. Car, la session qui s’ouvre est pleine d’incertitudes. Elle intervient alors que les lignes bougent au sein de la Majorité. Des voix discordantes commencent à se faire entendre. Pas plus tard qu’hier, le Porte-parole de la Majorité Présidentielle, Luzanga Shamandefu, promettait de répondre à Moïse Katumbi, Président de l’Interfédéral PPRD/Katanga, à qui l’on attribue des ambitions présidentielles en 2016. Ce dernier, en effet, s’est offert un bain de foule comme personne ne l’a fait avant lui, à Lubumbashi. L’affirmation est de Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Président de l’Assemblée provinciale du Katanga.
Outre les dissensions internes à la Majorité et les positions tranchées de l’Opposition, les défis à relever par le pouvoir, courant 2015, sont énormes. Plusieurs structures et institutions ont été créées dont l’installation nécessite d’importants moyens financiers. On pense à l’ONIP (Office national de l’identification de la population), à la Cour Constitutionnelle, au Conseil Economique et Social, à la Commission Nationale des Droits de l’Homme et à tant d’autres structures. Allusion faite, par exemple, à la question des moyens pour combattre les violences faites aux femmes ainsi qu’aux jeunes, à la lutte contre la corruption, à la bataille contre les groupes armés. Au même moment, par ailleurs, Claude Mashala du PPRD, se serait signalé avec quelque 200 mille signatures, a-t-on appris, afin de réclamer la révision ou l’élaboration d’une nouvelle Constitution. A Minaku de prendre de la hauteur, dans la conduite des travaux, s’il veut sauver l’image de l’Assemblée nationale. Mission difficile, mais pas impossible.
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