La MESP se déploie à Mbandaka, Kipushi et bientôt Kisangani

Le bilan obtenu par la Mutuelle de santé des enseignants de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (E.P.S.P.), aujourd’hui appelé « Enseignement primaire, secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté (E.P.S/I.N.C.) est très performant. Parti de rien depuis 2011, date de son lancement, la MESP affiche actuellement un bilan flatteur : plus de 25.000 épisodes maladies autrement dit, cas de maladies traités jusqu’à la fin de l’année 2013.

On peut facilement présumer qu’avec la fin de l’année 2014, le bilan qui sera établi à cette occasion soulignera davantage cette progression dans la prise en charge de la santé des enseignants et de leurs dépendants (ou familles). Et pourtant, au démarrage de cette initiative, prise par l’actuel ministre de l’EPS/INC, Maker Mwangu Famba pour concrétiser la vision du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, et du gouvernement concernant la sécurisation sanitaire des enseignants et de leurs familles, le parcours de la MESP n’a jamais été de tout repos ; ou plutôt s’est toujours illustré par un effort permanent et une lutte de tout instant pour répondre aux nombreux défis soulevé par la mise en œuvre de cette initiative.
            
C’est ainsi qu’une délégation, conduite par le président du Conseil d’Administration (C.A.) de la MESP, Guy Mafuta Kabongo, vient d’effectuer, pendant plusieurs jours, un périple de prospection et d’inspection à M’Bandaka (l’Equateur), à Kipushi (Katanga) et, pour terminer, dans la Ville-Province de Kinshasa. L’objectif poursuivi par ce déplacement effectué par une délégation du C.A. de la MESP est double : d’abord parvenir à respecter l’instruction du Chef de l’Etat qui a exigé l’installation progressive de la MESP dans les provinces ; ensuite inspecter au Katanga et à Kinshasa, quelques unités ciblées de la MESP, déjà installées et en pleine fonction.

La première étape de cette délégation a été la ville de Mbandaka en vue de procéder à une prospection visant l’installation de la MESP. C’est ainsi que le Président du C.A. et sa délégation ont pu rencontrer plusieurs autorités politiques de la Province de l’Equateur pour les impliquer dans la recherche d’un siège pour la mutuelle et pour leur demander de faciliter la régularisation d’actes de l’Etat civil, en menant une campagne pour ce faire et en réduisant les frais pour inciter davantage les enseignants à venir souscrire. Le gouverneur de la Province de l’Equateur, Sébastien Impeto ; la commissaire de l’EPSP, Jeanne Ebamba ; les ministres provinciaux de la Santé, des ITPR, de l’Urbanisme et de l’Habitat ont été mis en contribution pour trouver un siège à Mbandaka. Chose qui est effective actuellement avec le début de réfection du bâtiment ciblé pour cet objectif et qui a ouvert aux enseignants de cette province l’espoir de bénéficier bientôt de la prise en charge des soins de santé pour eux-mêmes et pour leurs familles.

Satisfaction des enseignants et de leurs familles

La délégation de la MESP, partie de Kinshasa pour Mbandaka à l’Equateur, ne s’est pas contentée de rencontrer uniquement les autorités politiques de cette province ; elle a  eu aussi des longues séances de travail avec les acteurs des secteurs éducatifs, particulièrement avec les enseignants, les syndicats, les gestionnaires d’établissements scolaires et tous les futurs bénéficiaires des prestations de la MESP. Il  s’est dégagé de ces séances de travail une réelle satisfaction. Les syndicats particulièrement se sont dits honorés par cette visite de prospection qui ouvre des nouveaux horizons de soins de santé à leurs affiliés. Ils ont été particulièrement attentif au fait que leurs salaire ne seront pas amputés d’un seul centime à cause de ces soins. Ils se sont dit être à présent convaincu qu’ils ne sont pas oublié par les autorités du pays sur ce point précis.
            
A Mbandaka, le Président du C.A./MESP s’était fait accompagner par deux administrateurs Syndicalistes, à savoir J.P. Kimbuya, S.G. de SYECO (Syndicat des enseignants du Congo) et Mogusto Mubumba, S.G. de SYNECAT (Syndicat national des enseignants des écoles catholiques) et de l’administrateur Luamba. Cette équipe s’est, peu après, rendue à Kipushi pour lancer dans ce coin dans de Katanga le démarrage des activités de la MESP et signer des conventions avec des formations sanitaires (forsa) et des Médecins Chefs de Zones de Santé de Kipushi. L’arrivée et les contacts à Kipushi de la délégation étaient facilités par la réputation de bonne gestion de la MESP à Lubumbashi où les enseignants ont adhéré en masse. En outre, la délégation s’est aussi rendue à Kafubu, à environ 20 km de Lubumbashi, pour signer une autre convention sanitaire en faveur des enseignants avec une formation médicale des sœurs.

La prochaine étape de prospection et d’installation de la MESP : Kisangani 

Selon le président du C.A/MESP, Guy Mafuta, la  prochaine étape de prospection et d’installation de son organisation est prévue à Kisangani, conformément à la volonté du président de la République. A ce sujet, beaucoup de mission sont déjà à l’œuvre sur place et plusieurs contacts sont déjà pris en attendant l’arrivée de la délégation officielle de la mutuelle. Immédiatement après Mbadaka, Kipushi et Kafubu, la délégation de la MESP a inspecté quelques services installés dans la périphérie de la capitale, notamment à Mampu (à Maluku, à 200 km du Centre-ville), à l’Hôpital général de référence (HGR) de Mbakana ; à l’Hôpital général de Kinkole et au Centre ophtalmologique  «Action Vision» de Masina, pour terminer par l’inspection à la Maternité des Sœurs catholiques de Binza (Delvaux).