Gouvernement de cohésion nationale : l’UDPS toujours non partante

Le secrétaire général de l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), Bruno Mavungu, dans un communiqué signé hier jeudi 05 novembre 2013 et remis à notre rédaction, fait savoir à l’opinion tant nationale qu’internationale que son « parti ne participera pas au gouvernement de cohésion nationale… ». Cette ligne de conduite est justifiée par la non reconnaissance, par ses cadres et militants, des institutions actuelles et de leurs animateurs, au motif qu’ils sont issus des fraudes électorales de novembre 2011.

Selon l’intéressé, « les prises de position de l’un ou l’autre membre du parti concernant la participation à ce gouvernement n’engagent pas l’UDPS, qui considère que les signataires sont arrivés à leur terminus ou n’étaient que de faux chauves et ont de ce fait quitté le parti ».

Bruno Mavungu adresse, par la même occasion, un sévère avertissement aux personnes qui prennent la liberté d’engager leur parti sans en avoir reçu mandat : « L’UDPS met en garde ceux qui distillent des mensonges dans l’opinion, dans le seul but de jeter l’opprobre sur la famille biologique d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Le Congrès du parti est convoqué tous les cinq ans par le président du parti tandis qu’un Congrès extraordinaire ne peut être sollicité que par des membres réguliers et non pas par des exclus ».

Tout en saluant la chasse aux marginaux déclenchée récemment par la police nationale congolaise, avec le concours actif de la population, cette formation politique en appelle au respect de leurs droits : «  l’UDPS est consciente du tort causé par les Kuluna à la population. Notre parti a même compté des blessés dans ses rangs suite aux attaques de ces voyous qui étaient au service des imposteurs. Néanmoins, luttant pour un Etat de droit, l’UDPS dénonce le recours aux exécutions extrajudiciaires pour mettre fin à ce phénomène, car la RD Congo ne doit pas devenir une jungle ».