L’AVC est devenu un sérieux problème de santé, selon l’Organisation Mondiale de la Santé

L’accident vasculaire cérébral est aujourd’hui un problème majeur de santé publique, reconnait l’Organisation Mondiale de la santé (OMS), dans un document publié sur le Net. Selon cette structure du système des Nations Unies, l’AVC constitue une pathologie la plus invalidante et la plus mortelle du système nerveux central.

L’OMS opère une distinction entre ’AVC et AIT. Selon l’organisation, l’AVC se définit comme une installation rapide des signes cliniques localisés ou globaux de dysfonction cérébrale qui, au-delà de 24 heures de durée, peut conduire à la mort. Par contre, l’accident Ischémique transitoire (AIT), est la perte brutale d’une fonction cérébrale ou oculaire durant moins de 24 heures, supposée due à une  embolie ou à une thrombose vasculaire.

Selon l’OMS, la prise en charge de l’AVC devrait découler d’un diagnostique clinique élaboré et raffiné,  soulignant l’importance qu’il y a pour les cliniciens d’être capables de distinguer (discriminer) l’AVC du type  hémorragique de l’AVC du type ischémique(infarctus cérébral) En cas d’apoplexie(attaque cérébrale) aigue  la prise en charge thérapeutique de ces deux types d’AVC diffère totalement.

L’OMS constate que  dans les pays en voie de développement en général et en Afrique subsaharienne dont la RDC en particulier, le diagnostique de l’AVC reste encore clinique excepté,  pour les rares centres dotés d’imagerie médicale. Pour une population estimée à plus de 60 millions d’habitants, la RDC ne dispose que de 4 centres hospitaliers dotés de scanographie et tous installés à Kinshasa dont 3 fonctionnels et un performant.