Uvira : arrestation de Jean-Pierre Rasta, ACMEJ demande qu’il soit jugé selon ses actes

L’Association Contre le Mal pour l’Encadrement de la Jeunesse (ACMEJ), demande aux autorités compétentes de suivre avec un intérêt particulier le dossier du chef de la bande armée Rasta nommé Jean-Pierre Rasta, tombé dans l’embuscade des militaires FARDC dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 Septembre 2019 à Katala sur le tronçon routier Lubarika-Luvungi en territoire d’Uvira, afin que justice soit rendue pour toutes les exactions commises dans cette entité.

Selon cette association de défense des droits humains, ce chef de guerre devrait être jugé par une haute juridiction, vu les multiples crimes qui pèsent sur lui.

Elle affirme que la population de cette entité a été soulagée par cette arrestation, c’est pour quoi selon ACMEJ, ce chef milicien devrait servir d’exemple pour les autres qui traînent dans la brousse et qui ne veulent pas déposer les armes.

« Les habitants des villages de Katogota, Kinyinya, Luvungi, Lubarika en groupement d’Itara-Luvungi dans la plaine de la Ruzizi, ont appris avec grande joie que le seigneur de guerre Monsieur Jean-Pierre Rasta, chef de la bande armée Rasta, est tombé dans l’embuscade des militaires de la FARDC de l’unité Commando. Ces militaires FARDC méritent vraiment de grandes félicitations pour avoir atteint l’objectif louable et tellement attendu d’attraper M. Jean-Pierre Rasta qui a fait beaucoup souffrir les habitants en les enlevant, torturant et en faisant de viols et violences sexuelles contre les femmes, mais aussi en faisant des crimes socio-économiques contre ces populations », écrit-il

Les habitants de la plaine de la Ruzizi pensent que Jean-Pierre Rasta doit être envoyé à Kinshasa pour qu’il réponde de ses actes ignobles, car ils redoutent que s’il est libéré, cela les décevrait et découragerait car ils perdront confiance dans la justice du pays, précise-t-il dans leur nouveau numéro d’alerte.

Cette association appelle les gouvernements national et provincial, ainsi que les organisations internationales à suivre de près cette situation, pour que les responsabilités soient dégagées et que ce chef de milice réponde de ses actes.