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Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
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Religion

Le Pasteur Germain Mudimbiyi : « L’Eglise aide la mère à bien éduquer ses enfants »

2014-09-23
23.09.2014 , Kinshasa
Religion / Société
2014-09-23
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« L’Eglise joue un rôle important dans notre société congolaise. Elle informe et forme la femme. Et la formation gratuite qu’elle reçoit lui permet de bien élever ses enfants. La femme s’attache à la prière et son assiduité à l’Eglise se justifie sur deux volets », explique le Pasteur Germain Mudimbiyi de « l’Eglise Jésus Muraille de Feu ». Sur le plan spirituel, la femme est un être faible qui consent facilement tandis que l’homme philosophe d’abord avant de croire.

C’est pourquoi, le Satan est passé par la femme au jardin d’Eden. La femme doit beaucoup prier parce que le péché est entré par elle dans le monde. La femme présente aussi beaucoup de problèmes qui chercheraient de solution que l’homme. Par exemple, la fécondité, l’éducation au mariage, etc. notre société rejette la femme surtout, la ménagère. Elle n’a pas beaucoup d’occupations c’est pourquoi elle s’adonne à la prière.

Sur le plan social, la femme a une curiosité qui la pousse à sauter première sur un événement. En étant mère responsable, l’éducation à la base, celle qui se donne à l’Eglise aide la mère à bien éduquer ses enfants. Ces enseignements sont une formation gratuite.

Témoignage biblique d’une femme de foi et de prière

Dans le livre de Juges aux chapitres 4 et 5 « en ce temps-là, Déborah, prophétesse, femme de Lappidoth, était juge en Israël. Elle siégeait sous le palmier de Déborah, entre Rama et Béthel, dans la montagne d’Éphraïm ; et les enfants d’Israël montaient vers elle pour être jugés »

La tâche de Déborah, prophétesse et seule femme juge en Israël, n’était pas facile car elle était aussi épouse et mère de famille. De plus, le peuple, qui lui avait été confié par Dieu, n’était pas soumis et parfois elle dut se remettre en question : « Est-ce vraiment la peine que j’en fasse autant pour ces Israélites qui sont tellement entêtés ? Conduire une foule aussi importante, ce n’est pas une mince affaire... »

Il semblait à Déborah que plus les Israélites se sentaient opprimés, plus ils s’en prenaient les uns aux autres : les hommes étaient devenus lâches et se laissaient vivre, ils commençaient à se jalouser et passaient leur temps à se critiquer au lieu d’essayer de trouver une solution. Elle avait appris malgré tout à garder sa paix avec Dieu, elle chantait des cantiques, avec Barak, à l’Éternel, le Dieu d’Israël.

Le peuple voulait un chef pour les guider, ce qui en soi est normal, car les chefs étaient sans force en Israël, sans force (5/7). Ils avaient expressément besoin d’un conducteur, d’un libérateur qui les sauverait de leurs ennemis. Ils se sont tournés vers Dieu pour obtenir de l’aide, pas un seul Israélite ne s’est présenté pour conduire le peuple.

Déborah a alors ressenti que Dieu l’appelait à être celle qui devait accomplir cette tâche si lourde. C’était déjà tellement difficile d’être juge ! Mais ils n’étaient pas tous de cet avis que ce soit une (simple) femme, comme ils l’appelaient, qui les dirige.

Déborah ne se sentait pas vraiment à sa place, elle était avant tout une mère, elle n’était pas une guerrière ! Son esprit était troublé, tourmenté jusqu’à ce qu’elle abandonne la lutte.

Après avoir fait sa prière, elle reçut la paix de Dieu ! Son cœur fut soulagé et elle remercia le Seigneur. Ensuite, le Seigneur lui donna ses instructions, elle envoya chercher Barak un de ses compagnons israélite et lui demanda de rassembler dix mille hommes des tribus de Nephtali et de Zabulon afin de se rendre au mont Thabor.

Mais Barak avait peur. « Si tu viens avec moi, j’irai, lui dit-il. Mais si tu ne viens pas avec moi, je n’irai pas » Juges 4:8. Elle répondit : « J’irai bien avec toi, mais tu n’auras point de gloire sur la voie où tu marches, car l’Éternel livrera Sisera entre les mains d’une femme ».

Tous ces évènements passés, le pays d’Israël a été en paix durant quarante ans...

Femme de courage

Déborah a entendu la voix de Dieu : elle savait l’écouter, elle Lui faisait confiance, elle savait que, de toute façon, Il disait la vérité, elle le connaissait, elle avait une étroite relation avec Lui. Elle a entendu parler de la patience de Dieu envers son peuple, qu’Il avait toujours répondu lorsqu’ils crièrent à Lui. Elle pouvait aussi témoigner de sa compassion et de son amour car elle avait vécu des situations où elle avait senti la présence de Dieu, elle avait été attentive à sa voix. Elle ne faisait rien sans son approbation car, pour conduire un peuple aussi nombreux, il lui fallait du courage et, par moment, elle doutait de ses capacités.

C’est pour cela qu’elle mettait toute sa confiance en son Dieu qui lui donnait la force pour aller de l’avant !

« Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-même. Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. » (Philippiens : 2 3et 13).

Déborah a chanté un cantique de victoire, elle aurait pu rester assise sur son tapis pour rendre ses jugements devant le peuple, mais elle s’est levée, telle "une mère en Israël" et s’est portée volontaire pour suivre Dieu dans la bataille. Elle a fait ce choix, elle a vu Dieu réduire à néant ses ennemis.

« Périssent ainsi tous tes ennemis, ô Éternel ! Ceux qui l’aiment sont comme le soleil, Quand il paraît dans sa force ». Juges 5:31.

Dieu appelle souvent ses enfants à livrer des batailles pas aussi risquées que celles qu’a vécues Déborah : conduire son peuple dans la guerre, mais Il nous demande de combattre notre ego, de le laisser nous modeler, de grandir dans la sanctification, de Lui laisser les rênes de nos vies.


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