Recherche
  Home Actualités Petites annonces Offres d’emploi Appels d’offres Publireportages C'est vous qui le dites Medias & tendances Immobilier Recherche Contact



Infos congo - Actualités Congo - Premier-BET - 05 mars 2024
mediacongo
Retour

Politique

Les FDLR refusent de quitter la RDC

2014-09-11
11.09.2014 , Kinshasa
Politique
2014-09-11
Ajouter aux favoris
La question de désarmement des FDLR au Kivu et leur relocalisation en Province Orientale ont dominé la conférence hebdomadaire des Nations Unies d’hier mercredi 10 septembre 2014 au Quartier général de la Monusco à Kinshasa-Gombe. Selon le général Abdallah Wafy, représentant spécial adjoint de la Monusco, ce processus connait des blocages uniquement à cause des éléments des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) qui refusent de concrétiser une promesse qu’ils avaient eux-mêmes faite. «…Sans aucune condition, ils ont décidé de ne plus partir. Dans une lettre de leur président ad interim, le général Victor Byiringiro, a simplement rappelé que jadis des officiers qui avaient accepté le désarmement ont été massacrés car trahis par la Monusco, la RDC, etc. » a martelé le général Wafy.
           
Face à ce refus manifeste des FDLR, ce chef des Casques bleus a conclu qu’il revient aux partenaires de ce processus, la Communauté internationale (ONU, UA, SADC, CIRGL, etc.) de prendre des décisions à l’endroit de cette force négative. D’ores et déjà, une rencontre d’évaluation de l’ultimatum décidé à Luanda, se tiendra en début octobre pour examiner ce qui parait comme un défi des FDLR à la communauté internationale.
           
A la question d’un journaliste faisant noter que les FDLR rejettent leur délocalisation pour Kisangani à cause de l’hostilité des autorités de la Province Orientale et le flou qui persiste sur un éventuel dialogue inter rwandais, Abdallah Wafy a répondu que ces conditions doivent certainement provenir des « seconds couteaux », car toutes les dispositions ont été prises pour un meilleur transfèrement des combattants ainsi que leurs dépendants, mais ceux-ci ont tout boycotté. « Je leur ai même dit que j’étais prêt à mettre à leur disposition un hélicoptère pour les femmes et les enfants, ils n’ont pas répondu à l’appel. Ils n’ont pas envie de partir. C’est tout. Ne me posez plus cette question ! » a-t-il répliqué.
           
Il convient aussi d’ajouter que selon la Monusco les rebelles hutu rwandais présents en RDC jouent un double jeu, car n’ayant aucune intention d’évacuer les zones qu’ils tiennent dans l’Est de notre pays. « Ils ont suffisamment fait preuve de mauvaise foi et pratiquent un double langage ».

FDLR : L’heure de reniement

Il convient de rappeler à l’opinion que le président par intérim des FDLR, le général Victor Byiringiro, dont le vrai nom serait Gaston Iyamuremye, individu sous sanctions de l’ONU en tant que membre essentiel de la direction militaire et politique de ce mouvement avait justifié, sur RFI, le désarmement et la reddition en affirmant que la raison est qu’ils sont vraiment des artisans de la paix. « Nous les FDLR, avons déjà essayé de le faire, en 2001, lorsque nous étions à Kamina. Nous avions déposé plus de 1000 armes et cantonné une brigade entière. Nous avons encore réessayé en 2005. On était à Rome. Mais ces deux initiatives n’ont pas abouti. On n’a pas voulu nous accompagner vraiment. Cette fois-ci, nous retentons la même chose en invitant la communauté internationale à nous accompagner, mais surtout en nous adressant aux chefs d’Etat africains. Car nous, les Rwandais, nous avons eu beaucoup de morts, que ce soit à l’intérieur du pays, que ce soit ici, en RDC où nous sommes des réfugiés. Est-ce que nous pouvons continuer ce jeu ? Cela, nous l’avons refusé. C’est la raison pour laquelle nous avons déposé les armes au profit de la paix et cherchons une solution pacifique par des moyens politiques » a-t-il indiqué.
           
A l’en croire, concrètement cela signifiait qu’ils ont initié un processus qui consistait à ramasser toutes leurs armes et à les déposer quelque part. « Et cela, parce que nous avions eu un déboire, en 2002, alors que nous avions déposé les armes et même envoyé les gens au pays pour une mission exploratoire. Dès qu’ils sont revenus, on nous a bombardés à Kamina. C’était la Monuc qu’on appelle aujourd’hui la Monusco, avec l’armée congolaise. Cela a été un fait déplorable pour nous. Et je ne sais pas si on peut encore jouer comme ça. Peut-être qu’on peut trouver une solution négociée avec la Monusco. Mais nous allons prendre le processus en main tout en demandant à la communauté internationale et surtout aux chefs d’Etat africains de nous accompagner en nous aidant à décrocher un dialogue inter-rwandais hautement inclusif » avait-il conclu.


C’est vous qui le dites :
8424 suivent la conversation

Faites connaissance avec votre « Code MediaCongo »

Le code à 7 caractères (précédé de « @ ») à côté du Nom est le Code MediaCongo de l’utilisateur. Par exemple « Jeanne243 @AB25CDF ». Ce code est unique à chaque utilisateur. Il permet de différencier les utilisateurs.

Poster un commentaire, réagir ?

Les commentaires et réactions sont postés librement, tout en respectant les conditions d’utilisation de la plateforme mediacongo.net. Vous pouvez cliquer sur 2 émojis au maximum.

Merci et excellente expérience sur mediacongo.net, première plateforme congolaise

MediaCongo – Support Utilisateurs


right
Article suivant Sylvestre Ilunga a déposé le projet de loi de finances 2020 au bureau de l’Assemblée nationale
left
Article précédent CSJ : Jean-Bertrand Ewanga condamné à 12 mois de prison

Les plus commentés

Afrique Insécurité dans l'Est de la RDC : Kagame exige à Tshisekedi de revenir sur ses propos d'attaquer le Rwanda avant de le rencontrer !

25.03.2024, 33 commentaires

Politique Fervent Kabiliste jusqu'il y a peu, Henry Magie rejoint Nangaa et l'AFC dans la rébellion

28.03.2024, 12 commentaires

Afrique La compromission de Luanda : Kinshasa reconnaît les FDLR, Kigali se frotte les mains

25.03.2024, 8 commentaires

Politique Agression rwandaise : « Un jour d’une manière ou d’une autre, tout ceci s’arrêtera » (Félix Tshisekedi)

26.03.2024, 8 commentaires


Ils nous font confiance

Infos congo - Actualités Congo - confiance