Société
Les membres d'une famille basée dans le périmètre de l'avenue Yamfu, Masina Pétro-Congo sont, à ce jour, inconsolables. Ils viennent de perdre, dans l'espace d'une semaine, trois de leurs membres dont deux le même jour.
D'abord, c'était le chef de famille, le papa. Après avoir été hospitalisé, le ciel a permis qu'il quitte cette terre des hommes de la manière la plus naturelle qui soit. Et comme on le sait, après le décès, on songe aux obsèques. Et c'est à cela que les autres membres s'employaient lorsque l'irréparable s'est produit.
En effet, l'une des ses filles, qui revenait d'une intervention chirurgicale n'a pas su retenir son émotion devant la réalité macabre : la mort de son géniteur. L'effort physique qu'elle a déployé ne pouvait que lui être fatale : la plaie, qui n'était pas cicatrisée s'est ouverte, laissant ainsi pénétrer l'air, et, sur le coup, elle est partie.
Son frère, qui a assisté à cette scène n'en a pas cru ses yeux. C'est comme s'il rêvait. Dépassé par les événements, il n'a pas pu survivre à la mort de sa sœur quelques instants plus tôt. Conséquence : les obsèques de leur papa auxquelles les autres membres s'attelaient ne pouvaient qu'être différées. Plusieurs points d'interrogation fusent des têtes de tous ces membres appelés à répondre à une préoccupation principale : que faire ?
Enterrer un mort ici au Congo en général et à Kinshasa en particulier n'a jamais été une partie de plaisir. Surtout par toutes les familles démunies dont les membres vivent chacun en deçà d'un dollar par jour. Un mort, en recourant au proverbe « L'union fait la force », on peut quand même arriver à s'en sortir. Deux morts c'est beaucoup. Trois, c'est déjà trop. Les membres de cette famille sont aujourd'hui déboussolés, non seulement ils ne savent pas d'où viendront les fonds pour les obsèques, mais surtout comment ils s'y prendront au cas où ils arriveraient à réunir ces fonds. Seront-ils capables d'enterrer les trois corps le même jour ? Ceci parait invraisemblable à en juger par les moyens dérisoires de la famille. Vraisemblablement, les obsèques seront décalées, en respectant bien sûr la chronologie : papa d'abord, la fille ensuite et le garçon enfin.
En attendant, les trois corps sont au frais et les commentaires vont en sens divers. Il y en a qui parlent d'un signe indien. Les cartésiens pour leur part pensent que ce sont des choses qui arrivent. La maladie ayant conduit à la mort du père, l'émotion qui a causé la mort de ses enfants… « Nihil novi sub sole » disent les latinistes (il n'y a rien de nouveau sous le soleil).
En tant qu'Africains, quoi de plus normal qu'on puisse songer aux secours à apporter à cette famille. Un cas dans lequel le gouvernement de la République doit se sentir concerné.
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