Provinces
La ville de Kikwit a son chapelet de problèmes. Parmi ceux-ci figurent entre autres des érosions. Un phénomène naturel que l'on peut aussi combattre parce que de fois, il est provoqué par l'homme lui-même. A Kikwit, ces érosions si pas des ravins ont montré de quoi ils étaient capables en engloutissant de dizaines de maisons de paisibles citoyens dans les différents quartiers de la Ville. Les habitants de Kikwit en savent quelque chose avec les érosions de Kagwa et Misengi dans la commune de Lukemi, Lunia et la Vallée (commune Lukolela) ; Kikwit3 et Bikobo (commune de Nzinda. Aujourd'hui, encore, elles poursuivent leur chemin au su et au vu de tout le monde dans la Ville.
Face à ces dégradations ça et là du sol dans la ville et en l'absence directe de l'état sur le terrain, il se trouve des gens qui pensent qu'avec la contribution de la population, on peut résoudre tant soit peu ce problème ou mieux encore le prévenir puisque c'est parfois l'œuvre de l'être humain avec ses constructions anarchiques, de quartiers non urbanisés comme dit ci-haut. Mgr l'Evêque de Kikwit était parmi les premières personnes à y penser de cette façon et à plaider même, en dehors des érosions, pour l'ouverture d'une morgue à l'hôpital bien que sa pensée n'ait pas été comprise par les gens.
Aujourd'hui, c'est le pasteur Lambert Diango responsable de l'Eglise Assemblée chrétienne de Kinshasa, ACK, Eglise du Bandundu qui réchauffe l'idée et estime que la population peut se prendre en charge en luttant tant soit peu contre ces érosions. Sa pensée n'est nullement d'éloigner l'Etat de ses charges ou de ses prérogatives mais plutôt d'exciter les siens à apporter leur pierre dans cette lutte pour leur propre sécurité et stabilité. Une sorte de contribution et d'appui à l'état. Au fait, quand une maison prend feu dans un quartier, le premier reflexe de l'occupant est de chercher à éteindre le feu et à sauver quelques biens de la maison et non pas d'attendre bras croisés les services anti-incendie. C'est le cas présentement dans la situation que vit actuellement l'habitant de Kikwit.
La population peut se prendre en charge
Le Pasteur Lambert Diango est de ceux qui estiment que la population peut aussi se prendre en charge. Et dans le cas d'espèces, la présente collecte de fonds initiée par lui a été analysée et passée au peigne fin par les services de la Mairie qui ont donné leur aval dans le bon sens. Les habitants de Kikwit devraient comprendre le souci qui anime l'homme de Dieu de l'avenue Kitoko au quartier Plateau. Pour lui, il faut sauver ce qui peut l'être notamment en construisant des caniveaux, en bouchant de trous, en barrant la route à certaines d'entre elles ou en encore en conviant la population à planter la pelouse partout.
Lui et les bonnes volontés n'ont pas aussi la prétention de tout faire parce qu'il faut de moyens colossaux mais plutôt de poser des jalons, d'attaquer ce qui peut l'être en vue de sauver certains quartiers de la Ville. Il est donc passé à l'action en appelant à une collecte de fonds tout en indiquant aussi les garde-fous pour leur bonne utilisation ainsi que les travaux à exécuter. Le montant à payer par les institutions, les opérateurs économiques, les églises, la population, etc. a été déterminé et rendu public.
Qui veut décourager le pasteur Diango ?
Juste au moment où le train Diango décide de quitter la gare, c'est le temps que trouvent de personnes de mauvaise foi pour commencer à saper cette initiative. Ce n'est pas parce que les premières personnes ont connu des ratées dans tel ou tel projet, l'on doit croiser les bras. Bien au contraire, les citoyens devraient réfléchir, analyser et chercher pourquoi la première opération avait capoté et ce qu'il faut apporter à la nouvelle pour qu'elle puisse réussir.
L'on doit cesser de supputer, de soupçonner, d'étaler les couleurs, les tribus, les origines pour une initiative qui peut sortir une population du gouffre. Lambert Diango n'a nullement la prétention de finir avec toutes les érosions- nous l'avons écouté- mais il veut par sa pensée apporter un plus dans cette lutte. Maintenant que l'on parle du partenariat public-privé, les hommes d'affaires ou d'autres avec leurs actions constitués en sociétés peuvent conclure un partenariat avec l'Etat pour exécuter tel ou tel projet aux conditions de contrat fixées par les parties. Mais ici, il n'en est pas le cas. Le pasteur dans cette initiative sollicite l'implication de toutes les couches de Kikwit afin de venir à bout de ces érosions qui ne cessent d'endeuiller les populations.
Tourner le dos aux critiques acerbes, aux préjugés
L'habitant de Kikwit doit tourner le dos aux critiques acerbes, aux préjugés et ne toujours pas voir du noir partout. Il doit accoucher de bonnes idées, faire appel aux hommes de bonne volonté, à ses fils et filles à travers le monde, à ses hommes politiques et à l'état afin de contribuer à la survie de cette Ville minée par les questions d'érosions, d'eau, d'électricité, de transport, de voirie et que savons-nous encore . Il faut donc encourager le pasteur Diango pour ce projet et sensibiliser, chacun là il est, la communauté à adhérer et à participer activement à cette initiative.
Cessons de diaboliser les gens inutilement à travers les médias pour déverser n'importe quoi. Un débat serait peut-être le bienvenu au lieu d'un seul son de cloche. Cessons aussi d'invoquer tous les esprits maléfiques pour l'échec de ce projet du pasteur de l'ACK qui n'a été conçu que pour le bien de la population. Seul, il ne peut rien. C'est pourquoi il sollicite la participation financière, matérielle et morale de ceux qui considèrent Kikwit comme leur Ville et qui y habitent actuellement.
Si les Eglises catholique, protestante, kimbanguiste, musulmane et autres n'avaient pas initié de projets et sollicité de fois le concours des chrétiens ou des croyants, on n'aurait pas eu ces œuvres sociales (hôpitaux, écoles, centres sociaux…) implantés dans les coins et recoins de la province et qui, en l'absence des institutions étatiques, aident ou apportent grandement secours à la population rurale et même urbaine.
Le soutien à ce pasteur est donc nécessaire dans la mesure où il bénéficie du soutien des autorités dans cette initiative
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