Matadi : Un installateur d’antenne parabolique retrouvé mort par électrocution !

La ville portuaire de Matadi a vécu le lundi 28 avril une journée pas comme les autres. Un jeune homme, bien connu pour son rôle de technicien en montage d’antenne parabolique dans la ville, a été retrouvé mort, calciné apparemment par effets du courant électrique sur la toiture de la maison sise, avenue Umba-di-Masiala, 12 bis, commune de Matadi.

Cédric Kondolo, c’est son nom, n’était pas à sa première installation d’antenne parabolique. Il a toujours exercé ce métier depuis l’arrivée des sociétés de vente d’antenne parabolique à Matadi. Sur la toiture de cette même maison, surplombait déjà d’autres antennes installées par lui. Le drame est arrivé quand il a eu l’audace de travailler sous la ligne haute tension (17Kva) de la Société Nationale d’Electricité (SNEL) à une distance moindre par rapport au champ magnétique estimé à 17 cm que dégage des pareilles lignes.

Jean-Marie Nsompa, bourgmestre de cette entité politico administrative s’est dit ému au vu du corps, inerte sur ladite toiture. Pour lui, c’était un accident pourtant prévisible. « Il doit avoir eu la malchance de se retrouver dans le rayon du champ magnétique… », a-t-il déclaré. Pour sa part, l’Ingénieur Matumpa, cadre au Centre de vente des services (CVS) de la SNEL, a confirmé que « le rayon du champ magnétique de ces genres de ligne va jusqu’à 17 cm ».

« La vie de l’homme étant sacrée, elle mérite d’être préservée pour des cas évitables… », a déclaré un notable de la ville qui déplore la disparition brutale d’un « si jeune homme à fleur d’âge » pour des petits jobs qui rapportent à peine 15 dollars Us (13.500 FC). « Que les autorités tant provinciales que nationales pensent sincèrement au volet Emploi pour la sécurisation de la jeunesse… », a-t-il conclu.

Ce n’est qu’en début d’après-midi au terme des enquêtes y relatives par les services spécialisés que les éléments de la Croix-Rouge ont usé d’une certaine technicité pour ramenés le corps sans vie au sol en vue de son acheminement vers la morgue de l’hôpital général de référence de Kinkanda, en attendant l’harmonisation entre sa famille biologique et la société qui l’employait.